Sainte Mère Teresa

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Anjezë Gonxhe Bojaxhiu, naquit le à Üsküb dans l’Empire ottoman. Les parents de Mère Teresa sont des commerçants bourgeois et chrétiens albanais. Sa famille est d'une origine ethnique mixte albanaise catholique. Ses parents, catholiques pratiquants, aident souvent les pauvres de la ville, et Anjezë accompagne souvent sa mère dans la visite aux plus démunis, tant pauvres qu'alcooliques ou orphelins.

Elle quitte sa terre natale le , à l'âge de 18 ans, et rejoint le couvent de l'ordre missionnaire des sœurs de Notre-Dame-de-Lorette, à Rathfarnham près de Dublin en Irlande, communauté missionnaire fondée au XVIIe siècle. En six semaines, elle apprend des bases d'anglais ; elle apprend aussi à discerner son appel à la vie missionnaire, peut-être à l'aide des Exercices spirituels. Le , elle part en Inde pour y faire son noviciat.

Elle arrive à Calcutta en 1929 ; elle y est très vite choquée par l'extrême pauvreté, elle écrit ses impressions à un journal catholique de son village : « Si les gens de nos pays voyaient ces spectacles, ils cesseraient de se plaindre de leurs petits ennuis »

Mère Teresa devient ensuite novice le et porte l'habit religieux pour la première fois. Retirée du monde, elle reçoit une formation religieuse par la lecture des vies de saints, et prépare son diplôme d'enseignante. Le elle fait ses vœux temporaires et prend le nom de sœur Mary Teresa. Choisissant ce nom, elle veut se placer sous le patronage de Thérèse de Lisieux, religieuse carmélite canonisée trois ans plus tôt en 1925, déclarée sainte patronne des missions, qui voulait vivre « tout par amour ».

Elle prononce des vœux définitifs en Inde le . Elle devient en 1944, directrice des études à Sainte-Marie, école réservée aux classes sociales supérieures de Calcutta. Elle consacre une partie de son temps aux bidonvilles où elle se rend pour consoler les démunis et les malades, et visiter ceux qui sont hospitalisés. Elle écrit à sa mère, et annonce probablement avec fierté sa nomination en tant que directrice ; sa mère lui répond : « Ma chère enfant, n'oublie pas que si tu es partie dans un pays si lointain, c'est pour les pauvres ».

Sœur Mary Teresa, désormais mère Teresa, prépare son départ après avoir reçu l'autorisation ; Le elle quitte avec difficulté les sœurs de Lorette ; elle a cinq roupies en poche.

Elle se rend à Patna afin d'y recevoir une formation d'infirmière. Elle revient quatre mois plus tard et loge chez les Petites sœurs des pauvres. À la demande de Mgr Ferdinand Perier, elle tient un journal dans lequel elle décrit ses réflexions : « L'extrême pauvreté vide progressivement l'homme de son humanité ».

Elle décide alors de donner des cours dans la rue aux enfants dès le ; dix jours plus tard ils sont déjà plus de 50 enfants. Elle cherche à louer un local ; elle distribue des savons et en explique l'usage. Elle ouvre dans un autre bidonville de Tiljana une nouvelle école Elle tente de soigner les pauvres qu'elle rencontre.

En , elle recherche à vivre au plus près des pauvres, et ne veut plus vivre avec l'aide des Petites sœurs des pauvres ; elle décide donc de chercher un nouveau lieu et grâce à l'aide du père Van Exem, elle est accueillie au dernier étage d'une maison de Portugais. Sa vie s'organise entre les temps de prière, l'enseignement aux enfants et les soins aux mourants. Elle reçoit l'aide ponctuelle de laïcs et mendie dans des pharmacies les médicaments qu'elle ne peut payer.

Le , Mère Teresa reçoit la visite d'une de ses anciennes élèves, qui lui demande de pouvoir la suivre. Mère Teresa la renvoie en lui demandant de mûrir son choix. Quelques mois plus tard cette même jeune femme revient et lui demande de l'accepter. Quelques jours après elle est suivie par deux autres anciennes élèves.

Très vite plus de dix jeunes filles décident de suivre Mère Teresa. Elle oblige ses anciennes élèves à achever leurs études supérieures. Au printemps 1950, le Père Van Exem demande à Mère Teresa d'écrire une règle religieuse. Elle écrit la règle en une nuit et décide de choisir le nom de  « missionnaire de la Charité ». 

Elles adoptent l'habit du sari comme habit religieux pour se fondre parmi les populations indiennes. Des parents de plusieurs religieuses d'une branche bengali des Sœurs de l'Immaculée Conception, ayant fait remarquer que le sari avec une bande bleue était également porté par les femmes pauvres qui balayaient les rues de Calcutta, la congrégation adopte officiellement le sari blanc bordé de trois bandes bleues en . Le blanc et le bleu sont les couleurs mariales traditionnelles ; le fond étant blanc comme symbole de pureté. Les trois bandes symbolisent les vœux de la communauté : pauvreté, obéissance, et pour la troisième bande, la plus large, chasteté et service des plus pauvres d'entre les pauvres.

Un jour Mère Teresa aperçoit un enfant abandonné en train d'être mangé par un chien dans la rue ; elle recueille l'enfant qui meurt quelque temps après. Mère Teresa décide alors de créer un orphelinat. Le nouveau centre Nirmala Sishu Bavan ouvre ses portes le ; elle y recueille les enfants abandonnés et les propose à l'adoption. Elle ouvre quelque temps après un centre spécialisé pour les enfants qui ne sont pas adoptés.

Entre 1948 et 1957, Mère Teresa et les premières sœurs s'occupent des lépreux qu'elles rencontrent, mais sans que ce soit pour autant une priorité. C'est en 1957 qu'elle reçoit cinq personnes qui ont perdu leurs emplois à cause de la lèpre, du fait de la croyance au mauvais karma, qui conduit à exclure les lépreux de la société.

Mère Teresa cherche alors à ouvrir un centre pour les lépreux, mais les sœurs sont accueillies par des jets de pierre. Mère Teresa décide donc d'envoyer des ambulances pour soigner les lépreux. Ce moyen ambulant permet ainsi de soigner les lépreux en les rejoignant.

Dès 1965 les missionnaires de la Charité s’implantent en Amérique latine à la demande du pape Paul VI. L’intégration est assez difficile dans ces pays pour à la fois respecter le clergé local et obéir au pape. Mère Teresa refuse cependant tout engagement politique des sœurs, choisissant d’aller dans tous les pays, même dans les dictatures comme Haïti, les Philippines ou le Yémen musulman.

En 1968, à la demande de Paul VI, elle ouvre une maison à Rome, et découvre alors la grande pauvreté qui existe aussi dans le monde occidental. Dans le même temps, les sœurs œuvrent au Bangladesh, pays dévasté à cette époque par la guerre d'indépendance ; de nombreuses femmes sont victimes d’exactions, violées par les soldats. L'œuvre s'étend peu à peu partout où est la pauvreté, même dans des régions et des pays peu favorables aux chrétiens, et jusque-là interdits à tout missionnaire.

Le , Mère Teresa reçoit le prix Nobel de la paix qu'elle accepte « au nom des pauvres ». La petite religieuse ne trahit pas ses propres convictions lors de son discours, en dénonçant l'avortement : « De nos jours, nous tuons des millions d'enfants à naître, et nous ne disons rien. Prions tous pour avoir le courage de défendre l'enfant à naître et pour donner à l'enfant la possibilité d'aimer et d'être aimé. »

À partir de ce moment la vie de Mère Teresa devient fortement médiatisée. Mère Teresa critique alors le matérialisme et l'égoïsme des sociétés occidentales, elle élargit son discours sur la pauvreté et parle de la faim spirituelle : « L'amour naît et vit dans le foyer. L'absence de cet amour dans les familles crée la souffrance et le malheur du monde aujourd'hui. Nous avons tous l'air pressé. Nous courons comme des fous après les progrès matériels ou les richesses. Nous n'avons plus le temps de bien vivre les uns avec les autres : les enfants n’ont plus de temps pour les parents, ni les parents pour les enfants, ni pour eux-mêmes. Si bien que c'est de la famille elle-même que provient la rupture de la paix du monde ».

En 1982, sur une des hauteurs du siège de Beyrouth, mère Teresa sauve 37 enfants hospitalisés pris au piège dans une ligne de front entre l'armée israélienne et la guérilla palestinienne. Elle provoque un cessez-le-feu, et accompagnée par la Croix-Rouge, elle traverse la zone de tir jusqu'à l'hôpital dévasté pour évacuer les jeunes patients.

En 1984, elle fonde les « pères missionnaires de la Charité » avec le père Joseph Langford. Le de la même année, elle vient assister les victimes de la catastrophe de Bhopal, quelques jours après le désastre. 

En 1989, Mère Teresa est victime d’un arrêt cardiaque, et elle décide de démissionner de la charge de supérieure des Missionnaires de la Charité. Elle est cependant réélue en 1990. Elle continue ses voyages malgré sa santé fragile, et fonde une maison en Albanie, nation de ses origines. En , elle est de nouveau victime d’un arrêt cardiaque, elle se repose mais reprend ses visites dans le monde entier, cherchant à fonder une maison en Chine.

Mère Teresa a une tumeur à l'estomac. Le , elle est amenée d'urgence à l'hôpital et vers 14 h 30, elle décède des suites de cette tumeur.

Le , le pape François signe le décret de canonisation de Mère Teresa à l'issue d'un consistoire chargé d’examiner la cause de canonisation. La cérémonie a eu lieu le sur la place Saint-Pierre. À cette occasion, de nombreuses manifestations sont organisées en divers endroits notamment en Macédoine, Albanie, Italie, Inde ou en France.

Prière de la communauté

Je vous salue Marie

Je vous salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

Merci ! 28 personnes ont prié

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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