Malaise...
Je faisais le mal, mais je ne l’approuvais pas ni ne l’aimais… Vous me faisiez sentir un vide douloureux, une tristesse que je n’ai jamais éprouvée qu’alors; … elle me revenait chaque soir, lorsque je me trouvais seul dans mon appartement… elle me tenait muet et accablé pendant ce qu’on appelle les fêtes; je les organisais, mais le moment venu je les passais dans un mutisme, un dégoût, un ennui infini… Vous me donniez cette inquiétude vague d’une conscience mauvaise, qui, tout endormie qu’elle est, n’est pas tout à fait morte. Je n’ai jamais senti cette tristesse, ce malaise, cette inquiétude qu’alors. Mon Dieu, c’était donc un don de Vous… comme j’étais loin de m’en douter !
(Nazareth, retraite, 1897)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6