Jour 13 - Prions avec les mystères douloureux
2ème mystère : la flagellation
Fruit du mystère : la mortification de notre corps et de nos sens
Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu'il soit flagellé. - (Évangile selon Saint Jean 19, 1)
Extrait texte de méditation sur la « Flagellation de Jésus-Christ » de Benoît XVI
Seul un Dieu qui nous aime au point de prendre sur lui nos blessures et notre souffrance, surtout la souffrance de l'innocent, est digne de foi.
Le Seigneur a emporté avec lui ses blessures dans l'éternité. C'est un Dieu blessé ; il s'est laissé blesser par amour pour nous. Les blessures sont pour nous le signe qu'il nous comprend et qu'il se laisse blesser par amour pour nous. Comme nous pouvons nous aussi toucher ses blessures dans l'histoire de notre temps ! En effet, il se laisse toujours blesser à nouveau pour nous. Quelle preuve de sa miséricorde et quel réconfort celles-ci signifient pour nous ! Et combien elles constituent pour nous un devoir de nous laisser blesser à notre tour pour lui !
La souffrance endurée rompt les équilibres les mieux assurés d'une vie, ébranle les assises les plus fermes de la confiance et en vient parfois même à faire désespérer du sens et de la valeur de la vie. Il est des combats que l'homme ne peut soutenir seul, sans l'aide de la grâce divine.
Ne regarde plus tes blessures, regarde les siennes. Ne regarde pas ce qui te sépare encore de lui et des autres ; regarde l'infinie distance qu'il a abolie en prenant ta chair, en montant sur la croix que lui ont préparée les hommes et en se laissant mettre à mort pour te montrer son amour. Dans ses blessures, il te prend ; dans ses blessures, il te cache, ne te refuse pas à son amour ! […] - (Textes extraits des sermons, homélies, lettres et écrits de Benoît XVI)
L'Eglise prie les Mystères Joyeux (lundi et samedi)
Les Mystères Douloureux (mardi et vendredi)
Les Mystères Glorieux (mercredi et dimanche)
Les Mystères Lumineux (jeudi)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6