Vierge bénie - Jour 2

Image de la publication

Image Chartres arrangée par VB

Vierge bénie

Ce mois-ci, nous fêterons l’Assomption de la Vierge Marie au Ciel ou sa dormition selon nos frères orthodoxes. Nous vous proposons donc une ballade en France parmi les près de 2 900 lieux actifs (où il y a au moins un pèlerinage ou une procession par an) de dévotion mariale. Pour trouver un sanctuaire près de chez vous, vous pouvez vous reporter à cette page internet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_sanctuaires_mariaux_en_France Après une courte explication d’un sanctuaire sélectionné en fonction des textes bibliques les lectures de la fête de l’Assomption, une prière et un chant vous aiderons à pouvoir vous préparer à cette belle fête de l’Assomption. Avec Marie notre Mère, cheminons à la suite de Jésus dans l’abandon et la foi.


Jour 2              

Poursuivons aujourd’hui notre pèlerinage à Chartres où est honoré le Voile de la Vierge, relique qui aurait été envoyée de Byzance par l'empereur d'Orient à Charlemagne et qui serait le voile porté par la Vierge Marie lors de l’Annonciation. Notre-Dame de Chartres est l'une des plus grandes cathédrales gothiques dédiées à la Vierge dans la France septentrionale au cours des 12e et 13e siècles. Elle est le premier monument français inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO en 1979. Invoquons Marie, Temple de Beauté, pour nous amener à voir notre corps, notre être, notre âme comme œuvres de la grâce divine. Qu’elle nous aide à aimer notre personne pour pouvoir aimer les autres.

 

« Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille ; oublie ton peuple et la maison de ton père : le roi sera séduit par ta beauté. Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui. Alors, les plus riches du peuple, chargés de présents, quêteront ton sourire. Fille de roi, elle est là, dans sa gloire, vêtue d’étoffes d’or ; on la conduit, toute parée, vers le roi. Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ; on les conduit parmi les chants de fête : elles entrent au palais du roi.» (Ps 44, (45), 11-12a, 12b-13, 14-15a, 15b-16)

 

La Prière d’Henri Ghéon   (1875-1944) à Notre-Dame de Chartres « Je suis noire, mais je suis belle » - Extrait de Chants de la Vie et de la Foi : « Le Miroir de Jésus », Flammarion

« Je suis noire, mais je suis belle, 

Couleur des immenses labours

Dont la Providence éternelle

Nourrit le blé, couleur de jour, 

 

Et, comme la glèbe, je porte, 

À l’insu de mes laboureurs, 

Le pain secret qui réconforte

Aussi bien que les corps, les cœurs. 

 

Ce bon peuple m’a devinée, 

Avant la naissance de Dieu, 

Comme divine et désignée

Pour alléger le poids des cieux. 

 

Parmi les divinités sombres

Qui régnaient sur le vieux pays, 

Filles de la peur et de l’ombre, 

Je fus la seule qui sourît. 

 

Et, suspendus à mon sourire, 

Les prêtres du chêne et du vent

Entrevoyaient l’immense empire

D’un Maître plus doux et plus grand. 

 

Ainsi s’éleva mon image

Sous le fardeau fleuri des dons

Dont ils couronnaient mon visage

Comme une offrande au Dieu sans nom, 

 

Et nul ne se doutait encore, 

En ce sourcilleux Occident, 

Que je portais en moi l’aurore

En train de poindre à l’Orient. 

 

Je suis noire, mais je suis belle. 

Mon peuple a compris ma beauté. 

Il fut, avant la foi, fidèle

Et je lui dois fidélité. 

 

Sur la plaine qu’il a fouie, 

Je pousserai deux hautes tours, 

Pour que ses moissons soient bénies

De leur grande ombre, chaque jour. 

 

Comme une motte, sous l’église, 

Je germe – et ne cesserai plus

D’enfanter la Grâce promise

À mon peuple : l’épi Jésus ». 

Ainsi soit-il.

 

Poser un geste, méditer, prier, offrir

Un chant connu à la Vierge Marie, Vierge Sainte Dieu t'a choisie, chanté ici par Isabelle Gaboriau: Vierge Sainte, Dieu t'a choisie

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 66 personnes ont prié

2 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

Je m'inscris