Sacrifice
Prions
« Abba, par le Pouvoir de l’Esprit-Saint, que ta Volonté révélée par Jésus, règne en moi par Marie. Amen. Fiat. »
« Très Sainte-Trinité, avec Marie, je renonce à ma volonté et je Vous la donne, veuillez en échange me donner la Vôtre qui est Divine, que son Soleil se lève sur moi et anime mon agir. Amen. Fiat. »
« Ô mon Jésus, fais-Toi honneur, et en tout ce que je ferai aujourd’hui, mets-y l’empreinte de ton Pouvoir, de ton Amour et de ta Gloire. »
« Dans votre Divin Vouloir, je T’aime Abba avec tout l’Amour de ton Fils et de l’Esprit-Saint ; je T’aime Jésus avec l’Amour Infini de Abba et de l’Esprit-Saint ; je T’aime Esprit-Saint avec l’Amour Parfait d’Abba et du Fils. Amen. Fiat. »
« Viens, ô Divine Volonté avec tous les Saints Anges et tous les Saints du Ciel, spécialement ma très chère Maman, la Très Sainte Vierge Marie et son époux Saint Joseph, mettre le Sceau de ton Esprit-Saint et infuser en moi ta Divine Lumière pour que je puisse comprendre ces vérités, le bien que contiennent ces écrits et ces prières. Amen. Fiat ! »
« Ô Saint Époux, épargne-leur ce fléau de ta Justice. Si leurs iniquités sont aussi grandes que Tu dis, il y a encore l’immense mer de ton Sang dans laquelle tu peux les plonger. Ainsi, ils pourront en ressortir purifiés et ta Justice sera satisfaite. Et je Te le dis pour toujours, si Tu ne trouves pas d’endroit que Tu aimes, viens vers moi quand Tu le désires. Je T’offre mon cœur afin qu’en lui Tu puisses trouver le repos et la joie. »
Le sacrifice
Me coupant la parole net, Jésus me dit : « Enfant bien-aimée, si tu veux volontairement t'offrir pour souffrir, pas sporadiquement comme par le passé, mais continuellement, j'épargnerai sûrement les hommes. Sais-tu comment je ferai ? Je te placerai entre les deux, entre ma Justice et l'iniquité des hommes. Quand je voudrai appliquer ma Justice en envoyant sur eux des fléaux, te trouvant au milieu, tu seras frappée, mais eux seront épargnés. Si tu es prête à t'offrir ainsi, je suis prêt à épargner les hommes. Autrement, je ne peux plus être apaisé, ni ne peux m'abstenir plus longtemps. »
Après ces Paroles, je restai consternée et totalement confondue. Ma nature fut secouée, et je tremblais. Mais voyant que Jésus attendait un oui ou un non, je dis en me forçant à parler : « Ô mon Divin Époux, je suis prête à faire tous les sacrifices que tu voudras, mais compte tenu de mon expérience passée, comment nous y prendre avec le confesseur qui, quand il vient de temps en temps, demande que je ne m'offre pas pour des souffrances sans avoir au préalable son consentement ? Si, d'autre part, tu veux que je me soumette à ces souffrances sans son consentement, je suis pree, puisque ma réanimation ne dépendra pas de lui, mais de toi seulement, Dieu Très-Haut. »
Alors Jésus, mon Époux, qui a su tout sacrifier par obéissance, me dit : « Puisse-t-il ne jamais arriver que j'agisse contre mon épouse de Sang. Va à ton confesseur et demande son acquiescement. S'il veut t'écouter, dis-loi en détail ce que je t'ai dit ; et dis-loi que tout ceci ne sera pas seulement pour le bien des créatures qui vivent dans le péché, mais pour le bien de ceux qui vont venir après. Il en va de ton plus grand bien que tu te soumettes à ces souffrances ininterrompues et presque mortelles, car, dans l'état futur dans lequel tu es invitée à être – à travers l'obéissance –, je te purifierai de manière à ce que ton âme soit digne de ton mariage mystique avec moi.
« Par la suite, j'aménagerai ta dernière transformation en moi afin que nous deux puissions devenir un, comme deux cierges fondus par un même feu sont fusionnés et deviennent un seul corps. Ainsi unis, nous deviendrons de la même pensée, du même amour, et de la même œuvre de réparation. Je te transformerai en moi et moi en toi pour que tu puisses être crucifiée en moi, avec moi et pour moi. Ne serais-tu pas heureuse de pouvoir dire : « Jésus mon Époux est crucifié en moi ; et moi son épouse, je suis crucifiée en lui ? » Il en sera ainsi, parce qu'il n'y aura plus rien qui te fasse dissemblable de moi. »
Quand le confesseur vint, je lui répétai tout ce que Jésus m'avait dit. Je lui ai même dit que je voulais souffrir sans limite de temps. Cependant, il me semblait, et j'en étais vraiment convaincue, que ces souffrances ne dureraient pas plus de quarante jours. Mais, au moment où j'écris ces lignes, ça fait douze ans que je vis dans un état de souffrances continues, et je ne sais combien de temps encore ça durera. Puisse Dieu être toujours béni et son insondable Jugement.
Il me reste à dire que si j'avais compris que j'aurais à passer mon temps continuellement au lit, peut-être que je ne me serais pas aisément soumise au rôle de victime perpétuelle. Ma nature aurait été alarmée et j'aurais difficilement pu rassembler assez de courage pour me prêter à un tel sacrifice. Je peux dire la même chose de mon confesseur : s'il avait connu le sacrifice qu'il aurait à faire chaque matin pour me réanimer, il n'aurait peut être pas consenti à ce que je reste dans cet état pour aussi longtemps.
Je peux assurer que j'ai toujours été une amoureuse de cette douce souffrance. J'ai toujours été plus résignée quand j'étais dans une souffrance continuelle que quand j'en manquais. En fait, quand j'ai commencé à vivre dans cette situations de victime constante, je ne savais pas apprécier la valeur de la croix ; mais le Seigneur m'a donné de la connaître durant les douze dernières années.
Prière finale
« Gloire soit à Dieu, le Père Créateur, au Fils Ressuscité des morts et à l’Esprit Consolateur, maintenant et dans tous les siècles. Amen. Fiat. »
Merci ! 31 personnes ont prié
1 commentaire
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6