Bienheureux José Olallo Valdès

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Connaitre le Bienheureux Olallo Valdès

Père des pauvres et champion de la charité à Cuba. 
José Olallo Valdés est né en 1820. Abandonné le 12 mars 1820 à l'orphelinat Saint-Joseph de La Havane, il y est baptisé le 15 mars suivant. Il grandit dans cet orphelinat jusqu'en 1827. Il est ensuite envoyé à l'orphelinat Beneficiencia de La Havane. A cette époque, il croise les Frères de Saint Jean de Dieu qui gèrent l'hôpital des Saints Philippe et Jacques de La Havane (rebaptisé ensuite hôpital Saint Jean de Dieu) où il se rend fréquemment. 

En 1834, à 14 ans il entre dans l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu. Après avoir terminé son noviciat en avril 1835, il fait sa profession religieuse. Il est alors envoyé à l'hôpital des frères de saint Jean de Dieu de Puerto Principe (ancien nom de Camagüey), où une épidémie de choléra nécessite des renforts.

Cependant l’accueil que lui réserve le supérieur n’est pas celui dont il rêvait :

-Comment ? Alors qu’une terrible épidémie sévit, on m’envoie un « damoiseau » ? 

Ce surnom lui restera, mais non la déception de son supérieur. La mort touche les malades, mais aussi les Frères qui se dévouent à leur service. Frère Olallo  avec sa joie et son zèle infatigable devient l’âme du lieu comme le reconnait son supérieur.

 Frère Olallo passera le reste de sa vie dans cet hôpital à prendre soin des malades et des pauvres.

En 1834, la persécution des religieux commence à Cuba. Les Frères de Saint Jean de Dieu doivent abandonner leurs hôpitaux et ont défense de porter l'habit religieux. Frère Olallo reste à son poste à l'hôpital habillé en civil et ne change rien à ses habitudes. 

En 1845, il devient chef infirmier de l'hôpital et approfondit ses connaissances théoriques, ce qui lui permet de préparer des médicaments, les distribuer et exercer un peu de chirurgie. 

En 1856, Frère Olallo est nommé prieur de la communauté, qui se réduit à deux religieux. En 1866, le frère qui vit en communauté avec lui attrape la lèpre et Frère Olallo s'occupe personnellement de lui, en le tenant à l'écart pour éviter la contagion, jusqu'à la mort du frère en 1876.

Frère Olallo est un homme humble. Bien qu’étant l’infirmier chef de l’hôpital, il continue de se charger des tâches les plus lourdes et pénibles : balayer les salles, vider les vases de nuit, les laver et les remplacer. Très souvent aussi l’on le voit faire la lessive des malades dans le torrent Hatibonico. En 1851, l’archevêque de Santiago lui propose de devenir prêtre, il refuse, par crainte de ne plus pouvoir continuer à travailler à l'hôpital auprès de ses malades

En 1889 malgré son grand âge, il est toujours actif et souriant. Ses  54 années de service hospitalier ont fini par avoir raison de sa robuste constitution et il marche vouté. 

Dans l’après-midi du 07 Mars alors que l’on se prépare aux premières vêpres de la solennité de saint Jean de Dieu, Frère Olallo va se reposer un moment quand il ressent subitement une douleur aiguë au côté. Il réalise qu’il s’agit d’un collapsus cardio-Vasculaire (chute de la pression sanguine).

Il comprend cela comme un signe : Son fondateur tant aimé est venu le chercher pour célébrer cette fête avec lui au Ciel et couronner ainsi toute sa vie vécue dans la fidélité à sa vocation au sein de l’ordre.

Avec Cette même discrétion qui a marqué toute sa vie, il quitte ce monde le 07 Mars 1889. Il était le dernier Frère de l’Ordre Hospitalier saint Jean de Dieu à Cuba, avant leur retour en 1942.

Méditation  

La charité a été « vécue par lui de façon audacieuse, créative et sans limites envers tous ceux qui se trouvaient dans des situations critiques » et en faisant de l’hôpital « une grande famille de frères, malgré les multiples différences entre ses patients ».
Frère Olallo « priait matin et soir ; parcourait la Route des Pauvres qui aujourd’hui porte son nom, en les aidant matériellement et spirituellement ; secourait les prisonniers ; distribuait de la nourriture aux affamés et évangélisait par l’intermédiaire de ses fameux cénacles nocturnes, au travers desquels il a éduqué de nombreuses personnes à la Foi, sauvant des ménages et réconciliant des ennemis. De cette façon il s’est transformé en père et en mère d’innombrables personnes ».

La vie de Frères Olallo constitue  un exemple afin que « nous ayons confiance dans le pouvoir de la Prière », qui a été ce qui a soutenu sa vie et son œuvre.
 

Résolution du mois 

Nous engager avec Frère Olallo à une vie de prière fervente et attentive aux plus pauvres et aux malades.

 

Prière

Prions que l’exemple de Charité patiente et héroïque de Frère Olallo nous aide tous, et de façon spéciale tous ceux qui ont le délicat service de promouvoir le bien commun, afin qu’ils le fassent avec un esprit de justice, en favorisant ainsi la cohabitation fraternelle entre tous.
 Prions également que par son intercession de nombreux jeunes entendent et répondent avec générosité à l’appel à la vie religieuse hospitalière au sein de notre province de France.

 

Prière de la communauté

Prière pour les malades et ceux qui les accompagnent

Seigneur, daigne exaucer notre prière pour tous les affligés et ceux qui les soignent. Pour ceux qui t’aiment et t’offrent leurs souffrances : soutiens leur cœur devant les défaillances. Pour ceux qui te cherchent : fais briller à leurs yeux la lumière de ta Croix d’où descendent le pardon et la paix. Pour ceux qui te méconnaissent : fais entendre la parole de consolation « Venez à moi, vous tous qui souffrez, et je vous soulagerai ». Pour ceux qui sont au service des souffrants et qui veillent sur eux : à tous Seigneur, donne le calme, le courage, la paix et la consolation… Accorde-nous ta miséricorde, Seigneur ! Ô Marie, consolatrice des affligés, priez pour nous ! Saint Jean de Dieu, patron des malades et des soignants, priez pour nous !

Merci ! 26 personnes ont prié

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Prions avec les Jeunes Hospitaliers de Saint Jean de Dieu !

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