"C'est l'Astre lumineux qui jamais ne s'éteint" - Du Perron

Bonjour à tous !

Cette semaine, nous fêterons l’Assomption ; voici donc un extrait du Cantique de la Vierge Marie  de Jacques Davy du Perron.

Quand au somme mortel la Vierge eut clos les yeux,
Les Anges qui veillaient autour de leur Maîtresse
Elevèrent son corps en la gloire des Cieux
Et les Cieux furent plein d’immortelle allégresse.
 

Les plus hauts Séraphins à son avénement
Volaient au-devant d’elle, et lui cédaient leur place,
Se sentant tous ravis d’aise et d’étonnements
De pouvoir contempler la splendeur de sa face.
 

Dessus les Cieux des Cieux elle va paraissant,
Les flambeaux étoilès lui servent de Couronne :
La Lune est sous ses pieds en forme de croissant,
Et comme un vêtement le Soleil l’environne.
 

Elle est là-haut assisse auprès du Roi des Rois,
Pour rendre à nos clameurs ses oreilles propices,
E sans cesse l’adjure au saint nom de sa Croix,
De purger en son sang nos erreurs et nos vices.

(…)
 

C’est celle dont la foi dure éternellement,
C’est celle dont la foi n’eut jamais de pareille,
C’est celle dont la foi pour notre sauvement
Crut à la voix de l’Ange et conçut par l’oreille.
 

C’est l’Astre lumineux qui jamais ne s’éteint,
Où comme en un miroir tout le ciel se contemple ;
Le luisant tabernacle et le lieu pur et saint
Où Dieu même a voulu se consacrer un Temple.
 

C’est le palais royal tout rempli de clarté
Plus pur et transparent que le Ciel qui l’enserre,
C’est le beau Paradis vers l’Orient planté,
Les délices du ciel et l’espoir de la terre.
 

(…)
 

C’est l’Astre du matin qui produit le Soleil
Tout couvert de rayons et de flammes ardentes,
L’Astre des navigants, le Phare non pareil
Qui la nuit leur éclaire au milieu des tourmentes.
 

Etoile de la Mer, notre sûr réconfort,
Sauve-nous des rochers, du vent et des naufrages,
Aide-nous de tes vœux pour nous conduire au port,
 Et nous montrer ton Fils sur le bord du rivage.

 

Proposition d’écoute



 

Prière de la communauté

Que rien ne te trouble (sainte Thérèse d'Avila)

« Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie. Tout passe, Dieu ne change pas. La patience obtient tout. A qui possède Dieu, rien ne manque. Dieu seul suffit. »

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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