Prions pour la force morale de nos papas !
Pour assurer la bonne conduite du foyer et l’éducation des enfants dans la foi, les papas doivent savoir parfois « corriger sans humilier », comme nous le dit le pape François. Dans nos vies agitées où les moments en famille sont comptés, il est parfois difficile de devoir tempérer l’amour inconditionnel que son propre enfant réclame et que l’on aimerait lui donner. Dans ce renoncement à soi-même naît la crainte de Dieu. Saint Joseph, le père terrestre que Dieu a choisi pour son Fils, en est un fidèle exemple.
Lectio divina : (Gn 22; 1-2, 9-12)
« Dieu mit Abraham à l'épreuve, et lui dit : Abraham ! Et il répondit : Me voici ! Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. […] Lorsqu'ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l'autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. Alors l'ange du Seigneur l'appela des cieux, et dit : Abraham ! Abraham ! Et il répondit : Me voici ! L'ange dit : N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique.
Action concrète :
Ce récit de l’Ancien Testament est parfois appelé le sacrifice d’Abraham…c’est dire !
Connais-tu un papa qui a dû renoncer à l’un de ses enfants, à cause d’une séparation, de la maladie, ou d’une autre raison ? Qu’as-tu ressenti en voyant ou écoutant ce papa ? Comment as-tu pu l’aider ?
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6