Levons les yeux vers la vraie lumière !
"Voici qu’une échelle était dressée sur la terre, son sommet touchait le ciel, et des anges de Dieu montaient et descendaient."
La liturgie aujourd'hui, nous donne à méditer cette vision de Jacob.
La vision qu'il a des anges montant et descendant cette échelle, a souvent été utilisée pour donner à saisir la vie spirituelle.
La vie spirituelle c'est un peu comme ce pèlerinage dont je reviens, pèlerinage des pères de famille.
Nous avons marché sous le soleil, essuyé des orages, rencontré des paysages merveilleux.
Mais nous avons aussi découvert nos limites face à ces ascensions sous le soleil, ces descentes abruptes.
La vie spirituelle n'est pas et ne doit pas être un grand plat.
La vie spirituelle est un combat parfois, un temps de grâces à certains moments.
La vue spirituelle doit être une école de perfection à l'école de l'Évangile, en fonction de nos moyens.
Jésus ne nous demande pas l'impossible, mais il nous demande d'être dans une dynamique de progrès, afin de tendre à la perfection évangélique.
"Confiance, ma fille !Ta foi t’a sauvée."
Le Seigneur nous invite aujourd'hui à entrer dans cette belle voie de la confiance.
La première lecture, outre qu'elle fût cette image de la vie spirituelle, nous y invitait déjà par ces mots:"Voici que je suis avec toi; je te garderai partout où tu iras."
Oui chers amis, nous pouvons nous en remettre totalement au Seigneur.
Un jour de mon existence, alors que les ténèbres m'entouraient, j'ai osé l'aventure.
Comme un petit enfant, j'ai fait sauter toutes mes sécurités, pour n'en avoir d'autres que dans les bras de mon Père céleste.
Non l'enfant n'est pas morte !
Lorsque tout semble perdu, il y a encore une possibilité de vie .
Durant le pèlerinage des pères à Vézelay, j'ai pu voir comment Jésus lui-même était venu libérer tel ou tel en souffrance, faire entrevoir un nouveau chemin de vie.
Oui mes amis, levons les yeux vers la vraie lumière, vers le Christ qui nous donne la paix , ouvrons nos coeurs à sa Miséricorde.
Rien jamais ne nous séparera de l'amour du Christ, tant que nous serons capables de nous en remettre à lui, quoiqu'il advienne dans nos vies.
Daigne le Seigneur vous donner la confiance du petit enfant qui se laisse conduire, et tombe dans les bras pleins d'amour de son père.
Amen.
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6