Marie:Transpercée d'un glaive de douleur à la flagellation

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Que L'Esprit Saint nous éclaire sur le mystère de notre Reine la Très Sainte Vierge MARIE!

Maria D'Agréda Vie Divine de la Très-Sainte Vierge MARIE

Jésus fut ramené devant Pilate, qui voyant son innocence, et l'envie et la haine des juifs, essaya de le délivrer. Il parla seul avec Jésus, il dit aussi en secret à quelques-uns des chefs de la synagogue, qu'il y avait dans la prison un scélérat infâme, condamné par le peuple, qu'ils devaient donc demander qu'on délivrât le Nazaréen et non Barrabas, c'était le nom de l'homicide et du meurtrier. Cette coutume de délivrer un criminel à la fête de Pâques avait été introduite chez les Juifs, en souvenir de la délivrance d'Egypte. La mère affligée était présente dans la maison de Pilate, à tout ce qu'il fit pour délivrer son fils. Elle vit aussi l'ambassade de la femme de Pilate à son mari et elle vit que c'était une suggestion de Lucifer pour empêcher la rédemption.


La Divine Marie était de toute part transpercée d'un glaive de douleur, mais elle le fut plus cruellement lorsqu'elle entendit que Barrabas était préféré à son divin fils.

Le moyen tenté par Pilate pour délivrer le Seigneur, n'ayant pas réussi, il pensa à un moyen d'habilité toute humaine, ce fut de le faire flageller pour apaiser ainsi la haine des juifs, et comme suffisamment châtié ensuite de le délivrer. Mais il jugea contre toute justice, car il avait bien reconnu l'innocence de Jésus. 

Pour exécuter cette flagellation, on choisit six jeunes hommes robustes des plus inhumains et des plus barbares. ils l'amenèrent dans une cour, où était une colonne, et lui enlevèrent les cordes, les chaînes et les menottes, ils lui ôtèrent d'abord le manteau blanc, ensuite ils le dépouillèrent de sa robe sans couture et son corps fut tout nu, excepté une espèce de caleçon, qu'ils voulaient même lui ôter, mais la grande Reine l'empêcha, en priant le Père éternel de ne pas le permettre. 

La flagellation commença sous les yeux de la Mère affligée, ils le lièrent si étroitement à la colonne avec des petites cordes, qu'elles lui entrèrent dans la chair et que ses divines mains se gonflèrent. Ensuite ils se mirent à le flageller deux à deux, les uns après les autres, avec une cruauté si inouïe que la férocité humaine n'en était pas capable, si Lucifer lui-même ne se fut comme incorporé dans le cœur de ses bourreaux impitoyables. 

Les deux premiers flagellèrent l'innocent Jésus avec des cordes tordues, dures et grosses en y employant toute la fureur de la rage et toutes leurs forces. Ces premiers coups de fouets firent sur son corps Divin si délicat de grandes et livides meurtrissures, il se fendit de toutes par en se gonflant, et le sang était sur le point de couler à travers les blessures.

Les deux premiers bourreaux étant épuisés de fatigue, les deux seconds se mirent à leur place, ils le frappèrent avec des courroies de cuir très-dures sur les premières blessures et firent crever les meurtrissures livides et gonflées qu'avaient fait les premiers, de sorte que le sang divin en sortit, et non-seulement il couvrit le corps sacré d Jésus-Christ, mais encore il baigna les vêtements des sacrilèges bourreaux et découla jusqu'à terre, ces seconds étant hors d'haleine, les troisièmes les remplacèrent et se servirent de nouveaux instruments qui étaient des nerfs d'animaux très-durs, semblables à des verges sèches.

 Ils flagellèrent le Sauveur avec une cruauté plus grande encore, parce qu'ils frappaient sur les blessures faites par les deux premiers et les seconds; mais comme les veines de son corps divin avaient déjà été rompues et qu'il n'était plus qu'une seule plaie, ces troisièmes bourreaux ne pouvaient plus faire de nouvelles plaies dans aucune partie du corps, c'est pourquoi en redoublant leurs, coups terribles ils arrachèrent la chaire divine et immaculée, de sorte qu'il en tomba des morceaux à terre et les os furent mis à découvert en diverse parties des épaules. 

Pour satisfaire encore mieux leur férocité inouïe ils le flagellèrent au visage, aux jambes, aux pieds et aux mains, sans épargner une seule partie.

Le sang Divin se répandit à flots sur la terre. Son Divin visage et tout meurtri, déchiré et si couvert de sang et d'horribles crachats qu'on ne pouvait plus le reconnaître. De même la Mère des douleurs, dans un coin de la cour, avec la sainte suite qui l'accompagnait dans ses douleurs, ressentait dans son âme et dans son corps Virginal tous les coups mot tels qu'endurait son divin fils, et elle fut si affligée que saint Jean et les Maries ne reconnaissaient plus les traits de son visage, parce que sa douleur et ses souffrances étaient sans mesure, à cause de sa grande foi et la parfaite connaissance qu'elle avait de l'incomparable dignité de son divin fils.

 Elle seule sut apprécier, mieux que toutes les créatures, l'innocence de Jésus-Christ, la Dignité de sa Divine personne, l'énormité des injures qu'il recevait et les tourments indicibles qu'il supportait.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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