« Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera. Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. » Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays. (Mt 10, 34 à 11, 1)
Annonce l’Évangile au cœur des divisions
Souvent nous sommes si convaincus que la vie chrétienne, défendue par l’Église, est la vraie formule, la bonne formule, l’heureuse formule aussi bien pour chaque fidèle que pour la communauté bien organisée qui l’assimile ou encore pour la société temporelle qui en ressent les bénéfices au niveau de la liberté et de la moralité, si convaincus que facilement nous nous illusionnons sur la possibilité de jouir d’une tranquillité acquise et stable. Nous ne nous rappelons pas assez que la profession chrétienne porte en elle-même, de par sa nature (parce que différente du monde et opposée à ses séductions corruptrices – à ses « pompes » comme disait jusqu’à il y a peu de temps le rituel du baptême) un drame, une position défavorable, un risque, un effort, un « martyre » (c’est-à-dire un témoignage difficile), un sacrifice. Le Seigneur dit à ses disciples : « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jn 15, 20) ; « Le monde jouira ; vous, au contraire, vous serez tristes et pleurerez » (Jn 16, 20). Je ne suis pas venu apporter la nonchalance pacifique, mais l’épée du courage moral, enseigne-t-il. Il est un signe de contradiction (Lc 2, 34). Qui veut le suivre doit porter sa croix avec lui. Et les croix qui sont infligées à l’Église, de l’intérieur de sa communion et qui offensent et déchirent cette communion, ne sont pas moins cruelles ni funestes que celles qui sont infligées de l’extérieur. La douleur plus acerbe pour le cœur d’une mère est celle qui lui est causée par un de ses fils.
St Paul VI
Paul VI, pape de 1963 à 1978, a poursuivi le travail du IIe concile du Vatican, que Jean XXIII avait ouvert en 1962, et il l’a clos en 1965.
Merci ! 286 personnes ont prié
9 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6