« Ta foi t'a sauvée »

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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

 

En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples.
Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.
Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région. (Mt 9, 18-26)

 

En présence du Seigneur


Quand donc nous entrons dans le temple, où allons-nous ? Et tant que nous y restons, où sommes-nous ? Nous allons nous présenter à Jésus Christ, nous sommes devant Jésus Christ, près de Jésus Christ, sous les yeux de Jésus Christ. Il connaît toutes nos pensées, il démêle tous nos sentiments, il entend toutes nos paroles, il est témoin de toutes nos démarches. Il consent que sans rien penser, ni rien désirer, ni rien dire, ni rien faire qui soit contre la raison, et la religion du reste, nous nous occupions des choses humaines selon ce qu’il convient à notre état. Mais dans le lieu saint et au pied de l’autel où il a établi son trône, il y va du respect et de l’honneur qu’il attend de nous que nous bannissions de notre esprit toutes les affaires, tous les soins, toutes les vues du siècle ; et que rien de profane n’interrompe l’attention que nous devons à son auguste sacrement.

Jacob, après avoir vu seulement en songe le Seigneur et cette échelle mystérieuse où les anges montaient et descendaient, s’écria tout éperdu et saisi de crainte : « Que ce Dieu est terrible. C’est la porte du ciel, c’est la demeure de Dieu » (Gn 28, 17). Ce n’est ni en songe ni en figure que nous voyons le sacrement de Jésus Christ : rien de plus réel que sa présence, et de là jugeons à quoi elle nous engage et ce qu’elle doit nous inspirer.

Louis Bourdaloue, s.j.

Louis Bourdaloue († 1704), jésuite, orateur brillant et renommé, prêcha à la cour, cinq fois, l’Avent et le Carême entre 1672 et 1697.

 

La prière du soir (1857), Pierre-Édouard Frère (1819-1886), Amsterdam (Pays-Bas), Rijksmuseum. 

Photo : Domaine public

 

Prière de la communauté

Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent; Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

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7 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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