Saint Paul VI

Image de la publication

Giovanni Battista Montini, naquit le 26 septembre 1897  à Concesio, près de Brescia en Italie.Issu d'une famille catholique d'origine montagnarde, Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini est le fils de Giorgio Montini, directeur du journal catholique Il cittadino di Brescia, plusieurs fois parlementaire, et de Giuditta Alghisi.  Il a deux frères : l'aîné, Lodovico, devient sénateur, et le cadet, Francesco devient médecin. 

En 1902, Giovanni Battista commence sa scolarité au collège Cesare-Arici de Brescia, tenu par des jésuites. Il y fait la connaissance d'Andrea Trebeschi, avec qui il entame ses premières grandes actions pendant la Première Guerre mondiale. Il fréquente également en parallèle la congrégation des oratoriens de Santa Maria della Pace.

L'année suivante (en 1905), Montini reprend l'école. Ses études, quoique décousues, sont assez brillantes, si bien que ses camarades le surnomment « le bûcheur ». Il doit suspendre à nouveau ses études en 1910, toujours pour des raisons de santé. Ses parents décident alors de le retirer définitivement du collège et de lui faire donner des cours particuliers, afin qu'il puisse présenter l'examen de fin d'études secondaires en candidat libre.

Dès le collège, il rejoint l'association Manzoni, qui rassemble des élèves et des étudiants catholiques.

En 1913, il présente un examen d'études secondaires au lycée d'État de Chiari puis passe sa maturità classica, l'équivalent italien du baccalauréat français, en juin 1916. Il est admis au séminaire à la rentrée suivante. 

C'est au séminaire Santangelo de Brescia que Giovanni Battista Montini entre en septembre 1916. Pourtant, il ne suit pas la même formation que ses confrères séminaristes : son état de santé demeurant fragile, le supérieur du séminaire et l'évêque de Brescia acceptent d'emblée que le jeune homme ne soit pas soumis à la vie d'internat. Assistant d'abord aux cours en habits civils, il ne peut rapidement plus venir au séminaire. S'ensuit alors une formation solitaire, à la maison, où quelques prêtres viennent l'assister.

Ces temps de solitude lui permettent de garder un lien fort avec la société qui l'entoure. Il prend tout d'abord la présidence de l'association Manzoni en 1917, grâce à laquelle il lance une « bibliothèque du soldat » destinée à envoyer aux soldats du front de bons livres leur permettant de se distraire et d'entretenir leur foi. 

En juin 1918, Giovanni Battista Montini s'attelle à un autre grand projet : défendre la liberté de l'enseignement. Il lance avec des amis le magazine La Fionda dans laquelle il réclame notamment la création d'une université catholique.

Après une retraite spirituelle qu'il doit interrompre à cause de la chaleur, Montini est ordonné prêtre le . Une dérogation a dû lui être accordée du fait de son âge, le Code de droit canonique disposant alors que le candidat doit avoir vingt-quatre ans révolus.

Il célèbre sa première messe le lendemain en l'église Santa Maria delle Grazie de Brescia ; la nappe d'autel a été taillée dans une robe de sa mère. Les images d'ordination qu'il a fait imprimer portent une citation de Pie X : « Accordez, ô mon Dieu, que tous les esprits s'unissent dans la Vérité et tous les cœurs dans la Charité ». 

Le pape Pie XII n'ayant pas pris de secrétaire d'État Mgr Montini devient donc le subalterne direct du Saint-Père aux affaires ordinaires. Partant, il rédige ou signe pour le pape un grand nombre de discours, messages ou allocutions à des organisations, personnalités ou pèlerins de passage au Vatican. En outre, il aide le souverain pontife dans la rédaction de grands textes pontificaux.

Pour autant, ces décisions ne reflètent pas toujours la personnalité du substitut lui-même. Ce dernier est réputé pour être ouvert d'esprit, et les théologiens condamnés par le Saint-Office ou en passe de l'être viennent d'abord se référer à Montini avant d'aller voir le pape.

En 1950, Pie XII charge Mgr Montini de la préparation matérielle de l'Année sainte : calendrier des pèlerinages nationaux et des audiences publiques, et possibilités d'hébergement notamment. Quelques jours avant l'ouverture de cette Année sainte, il anime une conférence à Rome devant les autorités civiles et politiques de la capitale, visant à présenter ladite année. L'assistance admire le prélat et d'aucuns y voient déjà un futur pape.

Autre grand fait majeur pour l'Église en cette même année : la proclamation du dogme de l'Assomption le 1er novembre. Les protestants s'insurgent contre cette proclamation car elle attribue un privilège supplémentaire à la Vierge Marie qui n'est pas attesté historiquement et, aussi, elle engage l'infaillibilité du pape, notion que les protestants refusent également.

Le cardinal Schuster, archevêque de Milan depuis le , meurt le . Peu de temps après, Pie XII annonce à Montini qu'il songe à le nommer à cette fonction.

Bien que le siège archiépiscopal de Milan soit considéré comme illustre, Montini ressent cette nomination comme une sanction. Il souffre qu'on l'éloigne ainsi de Rome. Plusieurs raisons ont été avancées pour tenter d'expliquer cette nomination : Pie XII, ne voyant pas Montini devenir pape, souhaitait l'éloigner du Vatican.

Quoi qu'il en soit, le futur évêque se prépare à sa nouvelle charge, et reçoit dès le mois de novembre 1954 l'évêque auxiliaire et le vicaire général de l'archidiocèse de Milan. Et le 6 novembre, Mgr Montini fait ses adieux aux membres du corps diplomatique du Saint-Siège.

Jean XXIII meurt le . Montini part pour le conclave le 16 juin. Le conclave qui va élire le successeur de Jean XXIII s'ouvre dans l'après-midi du 19 juin 1963, dans la chapelle Sixtine. Avec 80 cardinaux présents, c'est à l'époque le conclave qui réunit le plus grand nombre d'électeurs de l'histoire.

Le premier scrutin commence le lendemain, 20 juin. Pour être élu, le futur pape doit recevoir au moins 54 voix en sa faveur. Les favoris, papables, sont les cardinaux Montini, Lercaro et Siri.

Après cinq scrutins infructueux, le cardinal Montini est élu pape au sixième tour, le , avec quelque 60 voix : il a 65 ans. Il était pressenti favori par tous à tel point que le journal La Croix publia son édition spéciale sur sa nomination quelques minutes à peine après l'annonce officielle.

À la question portant sur le nom choisi, il répond « Vocabor Paulus » (« Je m'appellerai Paul ») : le nouveau pape se nomme donc Paul VI, en hommage à saint Paul et Paul V, pape qui avait mis en œuvre les décisions du concile de Trente et canonisa Charles Borromée. 

Le 27 novembre 1970, à son arrivée à l'aéroport international de Manille, Paul VI réchappa d'une tentative d'assassinat perpétrée par Benjamín Mendoza y Amor Flores, artiste-peintre bolivien de 35 ans originaire de La Paz. Déguisé en prêtre, crucifix en main, Mendoza parvint à approcher le pape avant de le frapper de deux coups de poignard dans le cou, portés de part et d'autre de la veine jugulaire. 

Le secrétaire particulier de Paul VI, atténua la violence des coups en retenant le bras de l'agresseur. Le col rigide que portait le pape pour le soulager de l'arthrose cervicale contribua à la légèreté des blessures dont l'existence ne fut toutefois révélée qu'après sa mort en 1979.

Âgé de 80 ans et souffrant d'arthrose, Paul VI vit ses derniers jours presque toujours allongé. Il est victime d'une crise cardiaque en fin d'après-midi le dans sa résidence d'été de Castel Gandolfo et meurt quatre heures plus tard, à 21h, le jour de la Transfiguration du Christ.

Il est inhumé le 12 août 1978 et enterré, selon ses souhaits, dans les grottes du Vatican, après une cérémonie qui a lieu sur le parvis de la basilique Saint-Pierre. 

Le pape Paul VI est béatifié le , l'annonce officielle en a été faite par le Vatican, le 10 mai 2014. Le pape François le canonise le 14 octobre 2018 sur la place Saint-Pierre de Rome, durant le synode des évêques pour les jeunes.

Prière de la communauté

Je vous salue Marie

Je vous salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

Merci ! 23 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Prière hebdomadaire avec les Saints !

Je m'inscris