Multiplication des pains et des poissons
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus parlait aux foules du règne de Dieu, et guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. » Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. » Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. » Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers. (Lc 9, 11b-17)
Devant le Saint-Sacrement
Je t’ai dit que ce corps est un soleil ; et le corps ne peut vous être donné sans le sang, le sang ni le corps sans l’âme du Verbe, et l’âme ni le corps sans ma divinité, parce que l’une ne peut être séparée de l’autre ; je t’ai dit aussi que la nature divine ne pouvait jamais être séparée de la nature humaine, ni par la mort, ni par aucune cause imaginable. Ainsi, dans cet ineffable sacrement, vous recevez toute l’essence divine sous la blancheur du pain ; et, comme le soleil ne peut se diviser, la divinité et l’humanité entières ne peuvent se diviser dans la blancheur de cette hostie. Quand même l’hostie serait divisée en des millions de parties, dans chacune de ses parties on trouverait le Dieu et l’homme tout entiers : en partageant un miroir, on ne partage pas l’image qui se voit dans le miroir ; de même en divisant l’hostie, on ne divise pas la divinité et l’humanité, mais elles se trouvent en chaque partie dans leur totalité et sans être diminuée.
Si des personnes portaient des flambeaux de poids différents, d’une once, de deux, de trois, de six onces, ou d’une livre, et si elles les allumaient à une lumière, les flambeaux, petits ou grands, recevraient tous la lumière, sa chaleur et son éclat, et pourtant le flambeau d’une once aurait moins que celui d’une livre. Il en est de même de ceux qui reçoivent ce sacrement : chacun porte son flambeau, c’est-à-dire le saint désir avec lequel il reçoit ce sacrement.
Ste Catherine de Sienne
Sainte Catherine de Sienne († 1380), tertiaire dominicaine, fut partagée, sa vie durant, entre la soif de contempler le Christ en croix et le service de l’Église. Docteur de l’Église, elle est copatronne de l’Europe.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6