L'adultère

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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu


En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras pas d’adultère. Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui regarde une femme avec convoitise a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur. Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier jeté dans la géhenne. Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier qui s’en aille dans la géhenne. 
« Il a été dit également : Si quelqu’un renvoie sa femme, qu’il lui donne un acte de répudiation. Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui renvoie sa femme, sauf en cas d’union illégitime, la pousse à l’adultère ; et si quelqu’un épouse une femme renvoyée, il est adultère. »
(Mt 5, 27-32)

 

La fragilité du vase que Dieu habite

L’image de la marche n’est pas mauvaise pour parler de la prière. Sa pratique ressemble beaucoup à la démarche de tous ceux qui partent à Compostelle ou vers d’autres horizons. Les premiers jours en sont bavards : le corps se plaint qui a oublié les longues marches que pratiquaient nos ancêtres, la tête s’interroge sur la décision prise de se lancer à l’aventure, la mémoire est accaparée par ce qu’on a laissé derrière soi… Petit à petit, le rythme se prend, le mouvement devient plus naturel, le corps s’assouplit et l’esprit se libère. Et bientôt, doucement, trouver du sens n’est plus nécessaire, les raisons et les motivations deviennent inutiles et inconsistantes : on vit, tout simplement. Et dans cette paix retrouvée, dans cet équilibre restauré, dans ce contentement, le silence ouvre sa voie.

Il faut oser prendre cette voie. Elle conduit à la découverte de l’Ami, à la découverte d’un supplément, d’un surcroît, d’un excès de paix, d’équilibre et de contentement. 

C’est le propre du mystère de Dieu de ne jamais être loin et de nous précéder toujours. C’est le propre du mystère de Dieu d’être immédiatement accessible, et pourtant beaucoup ne savent pas le trouver. Mystère sans mot, ineffable, comme tout véritable mystère, mais à peine plus loin que là où nos mots savent déjà nous porter. Il n’y faut qu’un petit pas de plus, un petit saut dans l’au-delà des mots.

Rémi Chéno, o.p.

Dominicain, Rémi Chéno est docteur en théologie. Il est secrétaire général de l’Institut dominicain d’études orientales au Caire. 

 

Prière de la communauté

Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent; Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

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7 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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