Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements.

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« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. »

Permettre à Dieu de demeurer en nous, dans notre vie, n’est pas une question de haute spiritualité. Il s’agit plutôt, tout simplement, de partager gratuitement ce que nous avons reçu gratuitement.

Bernadette nous donne l’exemple d’une joie partagée toute simplement :

« [C’était] au mois d’octobre, après les vendanges […] tout à coup Bernadette, toujours très joviale pendant les heures permises, aperçut une belle grappe de raisin, laissée par mégarde sur le cep du grand mur faisant face à la chapelle […] 

Quel dommage de laisser perdre un si beau raisin ! Si nous essayions de l’avoir, nous en profiterons.

Aussitôt fait que dit. […] nous nous empressons de croiser et d’enlacer nos mains pour lui procurer un rustique escabeau qui lui permette d’arriver au but. Après s’être déchaussée, notre compagne prend son élan, gravit le support, et s’appuyant sur nos têtes parvient à triompher de la distance. Quelle joie en descendant de ce piédestal improvisé ! Voilà que notre compagne […] distribue à chacune quelques grains de sa cueillette. »

A travers ce geste simple, Bernadette communique l’Amour, lui donne toute la place. Il ne faut pas grand-chose pour rendre les autres heureux, pour permettre à Dieu de faire une demeure en nous !


Prière de la communauté

Prière à sainte Bernadette de Marie-Louise Pierson

Pour mettre dans vos pas mes pas trop hésitants, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Ils sont pour moi un symbole, à la fois, de bon sens, d'esprit de pauvreté et de simplicité. Vous savez bien, hélas, que tout cela me manque. S'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Vous alliez ramasser le bois qui fait la flamme et réunit les hommes en les réconfortant. Pour que je puisse aussi réchauffer ceux qui cherchent ou sourire, ou parole, ou silence, ou soutien, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Et s'ils sont trop petits, qu'ils me rendent modeste. Que j'avance en sachant que je suis limitée, avec des petits pas, des chutes, et des « relèves ». S'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Pour suivre de Marie la route de confiance, pour découvrir l'Eau Vive offerte aux assoiffés, pour se rendre au repas où Jésus nous invite afin de partager sa parole et son pain, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Pour monter vers le Père qui m'attend et qui m'aime, pour entrer dans la fête au bout du chemin, après avoir marché, portant mes joies, mes peines, tout en vous demandant de me donner la main, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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L'Évangile avec sainte Bernadette

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