Le pèlerinage est une marche religieuse.
"Mais priez, mes enfants !" disait la Très Sainte Vierge à Pontmain. A nous, aujourd'hui, plus qu'hier, s'adresse ce reproche voilé, sous une ferme insistance, que les petits voyants purent lire jadis, inscrit dans le ciel autour de la célèbre apparition. Nous sommes malades d'une carence de prière... Il faudrait prier comme on respire. La prière nous relie à Dieu plus profondément que les raisonnements.
Les grands pèlerinages - qui ne sont qu'une extension de la procession liturgique - expriment le mouvement essentiel de la créature retournant à Dieu dans l'effort de la conversion laborieuse. Demain, dimanche et lundi, chers amis pèlerins, nous marcherons physiquement ou en esprit, en priant et en chantant, vers la Cathédrale de Marie, qui symbolise le Ciel et le préfigure.
Le chant, la charité fraternelle, l'Hostie et le chapelet : voilà nos armes !
Charles Péguy s'est mis en route pour confier à la Sainte Vierge sa détresse de père de famille, ses enfants malades : "Prenez-les, je n'en peux plus !", disait-il, et la guérison d'une blessure secrète qu'il portait cachée au fond de son âme tourmentée. Nous autres, pèlerins, cheminerons vers Marie pour confier à sa maternelle royauté nos soucis de famille, de santé, de travail et l'immense infortune d'un peuple abandonné par ses chefs naturels. Dans une France aux discours menteurs qui ne parlent que de l'homme et qui abaissent l'homme, nous nous chargerons d'une mission bien précise : accompagner par notre prière les milliers de pèlerins sur la route de Chartres et représenter notre pays pendant trois jours. Notre démarche doit exprimer un refus et un renoncement.
"Chartres sonne, Chartres t'appelle ! Gloire, honneur au Christ Roi !"
Notre-Dame de Paris, priez pour nous.
Notre-Dame de Chartres, priez pour nous.
Notre-Dame de la Sainte Espérance, convertissez-nous.
Merci ! 8 personnes ont prié
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6