« Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole »

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean


En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. » 
(Jn 14, 15-16.23b-26)

 

Entrer dans l’ère de la communion

Ils commencèrent à parler en d’autres langues (Ac 2, 4). C’est la fin du malheur qui frappa les bâtisseurs de la tour de Babel. Ils voulaient ne plus faire qu’un, ne plus avoir qu’une langue, mais c’est la violence qui les rapprochait. Ils voulaient unir leurs efforts, s’emparer du ciel, mais c’était la rivalité qui les confondait. Chacun s’estimait menacé par la présence et le bien de son voisin, chacun se croyait plus haut que lui, et personne, finalement, ne pouvait parler. Car parler, c’est toujours communiquer, entrer en relation, mettre en commun ce que l’on a. Un tel a le talent de consoler, un tel a des idées pour coordonner les énergies, un tel a le charisme de lire la Sainte Écriture. Mais personne n’a le même don que l’autre, chacun est unique. Faut-il s’en attrister ? C’est la pensée du péché qui habite en nous (Rm 7, 20), la pensée que chasse désormais la pensée de l’Esprit. Tu as ce que je n’ai pas, j’ai ce que tu n’as pas, mais, en parlant l’un avec l’autre, nous serons l’un pour l’autre une promesse de plus : j’aurai en toi ce que tu as, tu auras en moi ce que j’ai, et tous deux, nous nous réjouirons d’être ce que nous sommes, l’un devant l’autre, sous le regard de notre commun Père, celui de Jésus, dont la richesse plus qu’infinie se répand dans l’inimaginable diversité des personnes et des histoires. Plus il y a donc de diversité entre nous, plus nous sommes heureux de dire les merveilles de Dieu. Parler et louer reviennent alors au même.

Michel Corbin, s.j.

Michel Corbin, jésuite, est professeur honoraire à l’Institut catholique de Paris et professeur invité au Centre Sèvres.

Prière de la communauté

Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent; Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

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7 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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