Je me présente : Dame dépression, vaincue par plusieurs.
« Mon âme est dégoûtée de la vie ! Je donnerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l'amertume de mon âme. Job 10 : 1 »
Déprime ou dépression ?
Voilà une question difficile à poser. À se poser.
On est fatigué, on n’éprouve plus de plaisir, on est triste… mais pas triste comme d’habitude, non, ça n’a rien à voir avec un « coup de déprime »… On se sent coupé de tout et c’est tellement plus douloureux…
Si vous vous posez la question (à propos de vous-même ou d’un de vos proches) ou si simplement vous voulez en savoir plus sur cette maladie, lisez ce chapitre.
Vous y apprendrez que la dépression est une maladie qui peut prendre plusieurs formes et toucher chacun d’entre nous.
http://www.info-depression.fr/spip.php?rubrique=8
Je vous propose la définition qu'en donnent les docteurs Lyonel Rossant et Jacqueline Lumbroso (2) : « L'état dépressif est un trouble de l'humeur qui s'accompagne de tristesse et de souffrance morale. La dépression est d'intensité variable, depuis la démoralisation jusqu'au désespoir profond. Il ne s'agit pas d'une faiblesse de caractère ou d'un "manque de volonté". Le mécanisme de la dépression n'est pas connu avec précision, mais il s'agit probablement d'une perturbation de nature chimique au niveau du cerveau, qui entraîne un dérèglement biologique de l'humeur et des fonctions intellectuelles et physiques. La diminution du taux dans le cerveau d'une molécule chimique, la sérotonine, et peut-être également d'autres molécules, pourrait jouer un rôle important. »
http://www.topchretien.com/topfamille/view/10907/chretien-et-depressif.html
Dame dépression se présente sous un visage différent selon chaque individu.
Dans ma quête effrénée de la guérison, je me suis rendue compte que la liste des « grands symptômes » de la maladie était commune à tous les malades effectivement, mais sa manière de se répandre dans l’âme puis le corps de chaque personne était relative à l’histoire personnelle du malade.
Dans ma quête effrénée de la guérison, j’ai lu, vu et entendu des histoires de personnes ayant été miraculeusement guéries par la force de la prière et la grâce de notre Dieu. Des guérisons, instantanées, spectaculaires. Nous avons tout de même à faire au Dieu de l’Impossible, mon tour devait NORMALEMENT arriver.
A l’époque de ma très grande ignorance, je pensais d’une certaine façon que tous les miracles accordés étaient à la mesure de la foi du priant et/ou de son entourage. De nature impatiente, je ne laissais de place ni au temps, ni au mystère de Dieu Lui-même. J’ai accepté « douloureusement » que je fais partie de cette autre catégorie de personnes (beaucoup plus nombreuses d’ailleurs) qui guérissent suite à un long processus intérieur et extérieur (incluant pour ma part traitement psychiatrique et psychologique) qui conduit à un renouvellement de l’être entier.
J’ai réalisé par la suite que Notre Père faisait vraiment bien les choses dans tous les cas.
Je le savais déjà, mais quand j’avais trop mal, j’étais bien occupée à vociférer contre Lui, aveuglée par la rage et l’incompréhension.
Que la guérison soit immédiate ou lente, l’essentiel est de rester avec Lui, Marie et tous les saints. Leurs présences à nos côtés ne dépend ni de ce que l’on ressent ni de ce que l’on croit ressent dans nos instants sombres. D’ailleurs Dame dépression s’attèle à nous maintenir dans la fausseté de cette noirceur et il vaut mieux alors « vivre ce que l’on croit, sinon nous finirons par croire ce que nous vivons ».
Prière :
Seigneur, chacun, chacune, nous sommes précieux à tes yeux. Comme disait Chiara Lubich, Ta Volonté pour nous est comme le Soleil et ses rayons. Chacun, chacune emprunte son rayon de Ta volonté pour tous parvenir à Toi. Aide nous, chacun, chacune sur nos rayons.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6