La Trinité - Le Fils

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La Trinité

A la fin de la période pascale, nous fêtons la Trinité. Nous vous proposons donc de contempler le Père, le Fils et le Saint Esprit. Que Dieu vous comble de grâces et que le Saint Cœur de Jésus ainsi que le Cœur Immaculé de Marie vous soient des refuges d’amour.

 

Poser un geste, méditer, prier, offrir

Durant ce triduum, nous vous invitons à vivre ces trois temps de la même manière. Tout d’abord lire les textes proposés. Puis vous pouvez prendre le temps de lire les passages de la Bible cités, de les écouter attentivement, de s’imaginer la scène, de laisser le tout raisonner dans son cœur, puis de remercier Dieu pour les éclairages, les joies, les peines, les souvenirs, les regrets qui en sont nés. Et achever ce temps avec chaque membre de la Trinité par une des prières 


Jour 2              Le Fils

Contemplons aujourd’hui la figure du Christ, lui le Fils qui s’est incarné pour nous et n’a pas hésité à mourir sur la Croix. Regardons dans ses yeux Celui qui nous rachète. Découvrons et redécouvrons Jésus. 

 

« Mais lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et soumis à la loi de Moïse, afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi et pour que nous soyons adoptés comme fils.» (Ga 4,4-5)

 

QUI EST JESUS POUR LES CHRETIENS ? – Mgr André Dupleix – Site de la Conférence des évêques de France

Pour les chrétiens, Jésus est cet homme en qui Dieu s’est totalement manifesté. Par sa vie, ses paroles et son enseignement, il nous a révélé qu’il était lui-même Dieu.

 

Pour les chrétiens, Jésus est Dieu. Cette affirmation est le centre et le cœur de leur foi. Jésus n’est pas seulement l’envoyé de Dieu ou celui qui parle en son nom. Il est Dieu. Il l’est tout en étant totalement homme. Ce que la tradition chrétienne appellera la double nature de Jésus – homme et Dieu – dans son unique personne. Cet homme appartient, par sa naissance, sa vie et sa mort, à notre humanité.

 

Sur quoi s’appuie la foi des chrétiens ?

La foi des chrétiens s’appuie sur le contenu des évangiles qui, de façon complémentaire, nous rapportent l’enseignement et les faits et gestes de Jésus.  Les 4 évangiles sont  une référence majeure et incontournable pour ceux qui se disent aujourd’hui ses disciples. Dans l’évangile de saint Jean, il est rapporté qu’après le lavement des pieds, Jésus a dit à ses disciples : « Ce que j’ai fait pour vous, faites-le vous aussi… » (Jean 13, 15). Au-delà du geste symbolique qu’il vient de réaliser, il s’agit de leur faire comprendre qu’ils doivent vivre comme lui, c’est-à-dire en posant des actes d’amour, de paix et de réconciliation. Cette exigence de vie va demeurer des origines à nos jours.

 

Mais qu’en est-il de Jésus aujourd’hui ?

La foi des chrétiens s’appuie sur la conviction que Jésus est vivant aujourd’hui et qu’il n’est pas resté mort, après son procès, sa condamnation et sa crucifixion. C’est ce que les chrétiens appellent la résurrection de Jésus. Ses disciples, hommes et femmes, l’ont vu vivant. Il s’est montré à eux et leur a parlé, avant de se séparer d’eux non sans les avoir assurés de sa présence définitive dans l’invisible et  particulièrement dans le signe eucharistique du pain et du vin partagés. La résurrection de Jésus est également un élément central de la foi chrétienne, des origines à nos jours. Pierre dira dans son discours de la Pentecôte : « Cet homme, vous l’avez livré et supprimé, mais Dieu l’a ressuscité » (Ac 2,23) et saint Paul sera radical en affirmant : « Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi ne mène à rien » (I Co 15,17).

 

Quel est le lien actuel des chrétiens à Jésus ?

La foi des chrétiens ne se vit pas isolément mais ensemble. Jésus le Christ a rassemblé ses disciples et fondé ce que l’on appelle l’Église dont le signe d’appartenance est le baptême donné au nom de Dieu, Père, Fils et Esprit-Saint. C’est par son enseignement que Jésus nous a appris qu’il était Fils, qu’il nous a parlé de Dieu comme Père et de l’Esprit comme souffle de Dieu, pleinement manifesté lors de la Pentecôte.

 

Pour ceux qui portent aujourd’hui le nom de chrétiens, c’est-à-dire qui sont baptisés – quelle que puisse être la différence des traditions catholique, protestante, anglicane ou orthodoxe – le point commun, ce qui les rassemble et les tient en communion spirituelle et humaine, c’est leur lien personnel et communautaire à Jésus, le Christ ressuscité. Ce lien est constamment affermi et consolidé par la prière et la célébration liturgique (la messe). C’est un lien de confiance, d’amour et d’espérance. Au fur et à mesure de leur chemin spirituel, les chrétiens croient que Jésus agit en eux, que, par Jésus, la grâce de Dieu les transforme intérieurement et leur permet d’être capables d’aimer comme Dieu aime. Le chrétien a conscience que, sans la relation avec Jésus, il est limité par sa condition humaine qui l’empêche de vivre pleinement dans l’amour, la paix, la joie, l’espérance.

 

 

JESUS A-T-IL VRAIMENT EXISTE ? – Père Michel Garat – Site de la Conférence des évêques de France

La question mérite qu’on s’y attarde, car près d’un tiers de l’humanité se réfère à Jésus et croit qu’il a vraiment existé.

Cette question s’est posée de façon plus aiguë à partir du XVIIIème siècle, quand la science a remis en cause ce qui passait pour évident jusque-là. Le domaine de la foi est particulièrement secoué par les questions nouvelles. Des historiens ont alors affirmé que Jésus serait né de l’imagination et du cœur de ceux qui attendaient le Messie, le libérateur du Peuple de Dieu, soumis à l’empire romain dans la Judée et la Galilée du Ier siècle. D’ailleurs, Jésus lui-même n’a rien écrit. Alors, la personne de Jésus n’est qu’une fiction littéraire. Jésus est le produit, non le créateur du christianisme, comme on a pu l’affirmer à la fin du  XIXème siècle. Que répondre ? Disons d’entrée que presque personne ne doute aujourd’hui de l’existence historique de Jésus. Sur quelles sources pouvons-nous nous appuyer ?

 

Les écrits du Nouveau Testament

Il y a d’abord les sources chrétiennes elles-mêmes, très abondantes : les lettres de saint Paul, les évangiles, les apocryphes. Saint Paul est le premier auteur chrétien. Son message repose sur la croix, sur la réalité incontournable de la croix, qui est « scandale pour les Juifs, folie pour les païens mais pour ceux qui sont appelés,… puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1 Corinthiens 1, 23-24). Pouvait-il inventer une telle mort, infâme, ignominieuse ? Quand il écrit, il y a encore beaucoup de témoins des événements de la passion. Le fait de la mort sur la croix n’a pas été contesté, contrairement à son interprétation : pour Paul, Jésus n’est pas resté prisonnier de la mort mais il est Vivant, Ressuscité. C’est pour lui une évidence, une réalité qu’il annonce à temps et à contre temps. Autant la mort sur la croix appartient à l’histoire, autant le fait de la résurrection reste invérifiable. La résurrection repose sur le témoignage, celui des apôtres, celui de Paul et des chrétiens à leur suite.

 

Un fait historique : il est mort sous Ponce Pilate !

Les évangiles annoncent qu’il est mort sous Ponce Pilate. Disent-ils vrai ? Ponce Pilate était préfet romain en Judée au moment de la mort de Jésus ; l’évangile ne l’a pas inventé, c’est en effet attesté par une inscription latine trouvée lors de fouilles à Césarée maritime.

 

Jésus évoqué par des auteurs non-chrétiens

D’autres sources, non-chrétiennes, parlent de Jésus appelé Christ, devenu référence de nombre de communautés répandues dans tout l’empire romain dès le premier et le début du second siècle. Ainsi l’historien Tacite, à propos de l’incendie d’une partie de Rome en 64 après Jésus-Christ : « Néron produisit comme inculpés, … des gens détestés pour leurs turpitudes, que la foule appelait chrétiens. Ce nom vient de Christ, que sous le principat de Tibère, le procurateur Ponce Pilate avait livré au supplice » (Tacite, Annales, XV, 44). Pline le Jeune écrit à l’empereur vers 110 pour dénoncer les pratiques des chrétiens qui se réunissent pour « chanter entre eux un hymne à Christ comme à un dieu » (Pline le Jeune, Lettres, X, 96).

 

Des auteurs juifs parlent aussi de Jésus. Flavius Josèphe, historien de la fin du premier siècle, donne cette précision dans les Antiquités juives (XX, 9, 1) : « Ananus rassemble le sanhédrin des juges et fit comparaître devant eux Jacques, le frère de Jésus, dit le Christ, ainsi que quelques autres ; il les accusa d’avoir violé la loi et les livra à la lapidation ».

 

Devant tant d’attestations, internes ou externes, il est difficile de dire aujourd’hui que Jésus n’a pas existé ! La question porte davantage sur la réponse que chacun peut donner à la question que Jésus lui-même a posée à Pierre, son compagnon, et à travers lui à chacun de nous : « Pour vous qui suis-je ? » (Marc 8, 29).

 

Bienheureux Henri Suso (1295 – 1366)

Jésus, mon doux amour, mes délices véritables, 

vous êtes mille fois plus aimable que nous ne pouvons jamais le dire.

Jésus, la joie des anges, vous êtes un doux cantique pour l’oreille, 

un miel délicieux pour la bouche, un nectar céleste pour le cœur.

Seigneur Jésus, que j’éprouve l’abondance de votre amour, 

et faites-moi jouir de votre présence et de votre gloire.

Gloire à vous, éternelle sagesse.

 

Bienheureux Jean-Joseph Lataste (1832 – 1869)

Ô mon Jésus, que je Vous aime ! 

Donnez-Vous à moi et donnez-moi à Vous. 

Identifiez-moi à Vous : que ma volonté soit la Vôtre ! 

Incorporez-moi à Vous, que je ne vive qu’en Vous et pour Vous ! 

Que je dépense pour Vous tout ce que j’ai reçu de Vous, sans en rien garder pour moi-même !

Que je meure à tout pour Vous ! 

Que je Vous gagne des âmes : des âmes ! 

Des âmes, ô mon Jésus, des âmes !

Amen

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 45 personnes ont prié

2 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

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