Je leur ai fait connaître ton nom.

Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux.

A travers ses rencontres avec Marie, Bernadette découvre le nom de Dieu : c’est Amour. Le regard plein de tendresse et les bras ouverts de Marie lui parlent de ce Dieu Père qui ne sait qu’aimer.

Petit à petit, en tant que pensionnaire des Sœurs de la Charité de Nevers, Bernadette découvre dans leur manière de suivre Jésus dans le chemin de la Charité un chemin qui s’ouvre devant elle pour vivre en union avec ce Dieu qui est Amour.

Quelle émotion quand elle arrive à Nevers et lit sur le fronton de la Maison-Mère ce qui l’anime :

Dieu est Amour

Ce soir du 7 juillet 1866, cette phrase résonne en son cœur comme une confirmation de son choix de venir à Nevers pour la formation et elle pourra faire ses premiers pas dans son nouveau lieu de vie en confiance.

Et nous ? Quels sont les petits signes dans notre vie quotidienne qui nous parlent de ce Dieu qui est Amour ?

Prière de la communauté

Prière à sainte Bernadette de Marie-Louise Pierson

Pour mettre dans vos pas mes pas trop hésitants, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Ils sont pour moi un symbole, à la fois, de bon sens, d'esprit de pauvreté et de simplicité. Vous savez bien, hélas, que tout cela me manque. S'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Vous alliez ramasser le bois qui fait la flamme et réunit les hommes en les réconfortant. Pour que je puisse aussi réchauffer ceux qui cherchent ou sourire, ou parole, ou silence, ou soutien, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Et s'ils sont trop petits, qu'ils me rendent modeste. Que j'avance en sachant que je suis limitée, avec des petits pas, des chutes, et des « relèves ». S'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Pour suivre de Marie la route de confiance, pour découvrir l'Eau Vive offerte aux assoiffés, pour se rendre au repas où Jésus nous invite afin de partager sa parole et son pain, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Pour monter vers le Père qui m'attend et qui m'aime, pour entrer dans la fête au bout du chemin, après avoir marché, portant mes joies, mes peines, tout en vous demandant de me donner la main, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6