Retraite de Juin : Jour 2
Jour 2 : sauvée par le Christ !
Dans le livre des Lamentations les enfants se tournent vers leur mères, dans la Jérusalem dévastée, et demandent : « Où y a-t-il du pain et du vin ? »(Lam 2,12). Jésus est là, présent tout au long de l’Ancien testament, depuis toujours, c’est Lui le Sauveur de notre humanité. Et il y a tant de passages où nous le devinons. Mais nous, nous avons cette bénédiction, Jésus a montré son visage, il est venu, s’est offert et nous a libérés. A nous maintenant de nous laisser sauvées car le Salut ne rentre jamais par effraction. Jean qui met sa tête sur le Cœur de Jésus nous enseigne ce chemin. Lors de l’institution de l’Eucharistie, à l’instar de Pierre qui affirme que jamais il permettrait que Jésus souffre (présomption), mais finit par le trahir, Jean, lui, fait parti de ceux qui disent « est-ce moi Seigneur ? » Et lui est là, au pied de la Croix. Jean sait qui il est, juste un homme, pécheur, faible, qui a besoin de Jésus. Nous découvrons au fil de ses écrits toute la douceur de son cœur amoureux de Jésus. C’est réellement une position que d’être en besoin d’un sauveur. Quand le péché nous écrase, nous nous débattons avec nos petits « moi » n’est ce pas ? Et puis, inassouvies, nous pouvons gravir encore une marche et devenir amères, en colère, triste…Se laisser sauver nous invite à une attitude de confiance totale et absolue en Jésus, apprendre à reposer sur son cœur de grand frère et de Sauveur. Il se peut alors que l’abandon produise ses effets imprévisibles : la paix revient, des solutions inattendues, des surprises de Jésus…C’est ce qu’enseigne Jésus à son serviteur Don Dolindo Ruotolo : Jésus aux âmes : « Pourquoi vous troublez-vous en vous agitant ainsi ? Confiez-moi vos problèmes et tout s’apaisera. En vérité, je vous le dis, tout acte d’abandon vrai, confiant et total en moi, produit l’effet que vous désirez et résout les situations épineuses ». (http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Don-Dolindo-Ruotolo).
A creuser
-Noter les points importants de ma vie dont je ne parle pas directement à Jésus.
-Quelle est mon intimité avec Jésus ? Un peu, beaucoup, à la folie….
-Noter les points où je me comporte plutôt comme Pierre et ceux où je me comporte plutôt comme Jean.
Prière
Prendre le temps de nommer tout ce qui me sépare de l’abandon, mes soucis, mes inquiétudes… « S’abandonner à moi ne signifie pas se tourmenter, s’inquiéter et désespérer en m’adressant ensuite une prière agitée pour que j’agisse selon votre souhait ; mais c’est changer l’agitation en prière. S’abandonner signifie fermer calmement les yeux de l’âme, détourner votre esprit de toute tribulation, et s’en remettre à moi pour que moi seul œuvre, en me disant : (Mise en pratique à voix haute). (http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Don-Dolindo-Ruotolo).
« Je te confie cela. À toi d’y penser pour moi »
Démarche :
Nous vous proposons de préparer un cadeau à Jésus, de recopier cette belle prière : « Jésus je m’abandonne à Toi, à toi d’y penser », de l’encadrer joliment et de l’accrocher à côté de votre miroir du matin ou autre selon votre convenance, qu’elle guide chacun de vos jours !
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6