Le sort des enfants morts sans baptême.

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Image des fonts baptismaux de l'église du Sacré-Cœur à Lourdes

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           Dans notre dernière publication, l'abbé Laurent Spriet, en citant des extraits du Catéchisme de l'Eglise Catholique,  laissait l'espoir d'un ‘'chemin de salut'' pour les enfants morts sans baptême. Il précisait d'abord : L'Église ne connaît pas d'autre moyen que le baptême pour assurer l'entrée dans la béatitude éternelle. (Catéchisme de l'Eglise Catholique  CEC 1257)  Puis relatait ces propos : « ……. nous permettent d'espérer qu'il y ait un chemin de salut pour les enfants morts sans baptême………» (CEC 126l).

            Ce sujet sera traité en 3 parties.

La première en rappelant la position de différentes autorités dans l'Eglise au cours des siècles ; 

La seconde traitera des évolutions rencontrées au milieu du XX ème siècle 

La troisième conclura cet exposé par des extraits d'un ouvrage sur le sujet sorti en 1954. 

Un rappel des pèlerinages de Pentecôte sera fait en fin de publication. 

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I      Au début du XX éme siècle et avant 

            

                 Saint Thomas d'Aquin : « Pour eux [les enfants] il n'y a pas d'autres remèdes que le sacrement de baptême. Quant aux adultes, ils peuvent avoir le secours du seul baptême de désir.  » [III, q. 68, a. 3.]

            Catéchisme du Concile de Trente : « Les enfants n'ont pas d'autre moyen de salut que le baptême. Ce serait une faute, et une faute grave, de les laisser dans la privation de la grâce de ce sacrement plus longtemps que la nécessité ne l'exige. » (II. II. N. 34.)

            Le pape Pie VI (1775 – 1799) déclare fausse « La doctrine [du concile de Pistoie] qui rejette comme une fable pélagienne ce lieu des enfers (que les fidèles appellent communément les limbes des enfants) dans lequel les âmes de ceux qui sont morts avec la seule faute originelle sont punis de la peine du dam sans la peine du feu.»   (DS 2626)

            Le cardinal GASPARRI, dans le catéchisme catholique 1932 : Réponse à la question 359 : « Les âmes de ceux qui meurent sans baptême et avec le seul péché originel, sont privées de la vision béatifique de Dieu, à cause de ce péché originel, mais elle ne souffre pas des autres peines par lesquels sont châtiés les péchés personnels. »

            Pie XII dans son allocution aux sages-femmes du 29 octobre 1951 : « Dans l'ordre présent, il n'y a pas d'autres moyens [que le baptême] de communiquer cette vie [surnaturelle] à l'enfant qui n'a pas encore l'usage de la raison. Et cependant, l'état de grâce, au moment de la mort, est absolument nécessaire au salut. Sans cela il n'est pas possible d'arriver à la félicité surnaturelle, à la vision béatifique de Dieu. Un acte d'amour peut suffire à l'adulte pour acquérir la grâce sanctifiant et suppléer au manque du baptême. Pour celui qui n'est pas né ou pour le nouveau-né, cette voie n'est pas encore ouverte. »

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II      Les évolutions rencontrées au milieu du XX éme siècle 


            Lors des travaux préparatoires du concile, ce point avait été vivement discuté lors des travaux de la sous-commission dite  « de Depositio pure custodiendo » chargée de l'élaboration du schéma pour la commission de théologie. Le 7 mai 1962, le cardinal Siri expliqua que le texte proposé avait été rejeté par les membres de la commission centrale ‘' Le texte n'a été approuvé parce qu'il est dur. Pour moi ce motif ne vaut que là où il  est question d'opportunité, mais non lorsqu'il est question de vérité. De nombreux évêques ont demandé que nous parlions au concile du sort des enfants qui meurent sans baptême. Et la question ne peut pas être déclarée prématurée. Bien qu'on approche d'un mystère, les termes du problème sont clairs et n'ont pas besoin de mûrir. C'est une vérité certaine que l'église est une société nécessaire et que le baptême est un sacrement nécessaire au salut,  en soi ou par le désir : de ces prémices certaines, la conclusion est claire et n'a pas à mûrir. Par conséquent nous ne voyons pas la raison pour laquelle nous ne devrions  pas en parler. ‘' Malgré ces propos, le chapitre fut retiré du schéma final, et le sujet fut traité par une commission réunie en 1986 à la demande du pape Jean Paul II, commission qui rendit la conclusion de ses travaux en 1998 sous la forme du Catéchisme de l'Eglise Catholique.  (CEC)

            Quelques mois avant l'intervention du cardinal Siri, le cardinal Ottaviani ( secrétaire de la congrégation du saint office) avait rappelé à la commission centrale la position de l'Eglise sur ce point pour préciser qu'il s'agissait ici d'énoncer la vérité et non pas ce que suggérait le cœur : ‘'Que le baptême ne soit nécessaire d'une nécessité de moyens, la tradition a toujours été constante sur ce point, ainsi que la pratique de l'église de ne pas prier pour les enfants morts sans baptême et de ne pas faire d'obsèques pour eux, alors qu'on le fait pour ceux qui ont été baptisés. […] La tradition sur cette question est unanime, et a toujours été unanime, et si nous méprisons un argument de tradition si constant, si unanime, nous rendrions sans force le principe selon lequel le dépôt de la foi n'est pas contenu seulement dans la Sainte écriture mais aussi dans la tradition.'' 

            Le résumé de cette intervention initiale consistait à rappeler à cette commission : 

            - La privation de la vision béatifique est une grande peine pour ceux qui ont été ordonnés à cette vision, par la réception de l'état de grâce au baptême, mais ce n'est pas le cas de ces enfants, qui peuvent donc jouir d'un certain bonheur.

            - Quant au côté pratique, si on laisse la question sans réponse, on laisse la porte ouverte à ceux qui espèrent que ces enfants seront sauvés et l'on favorise la tendance qui se répand de retarder le baptême, ou de penser que les petits enfants pourraient être sauvés par la foi des parents.

            - On ne met aucunement en doute la volonté salvifique universelle (à savoir que Dieu veuille le salut de tous les hommes), car le Christ est mort aussi pour eux et un moyen de salut leur était préparé qui n'a pas pu être rendu efficace en raison des circonstances. 

            - Quant à la théorie de l'illumination, elle est arbitraire (Théorie selon laquelle à l'instant de la mort chaque homme recevrait de la part de Dieu une illumination sur le choix à faire pour aller au ciel, il serait donc possible à ce moment, même pour un petit enfant mort sans baptême, de se sauver)

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            Le père Sébastien Tromp, secrétaire de la commission de théologie, fit un article à la commission des amendements le 13 avril 1962 ou il prit acte des oppositions soulevées à cette commission qui consistent principalement en 2 raisons qui relèvent de l'évolution des mentalités, ou de l'importance qu'a pris le sentiment sur la doctrine. 

- Doctrinales : L'évolution théologique  n'est pas assez mûre (cardinal Alfrink) ;  On ne peut avoir la certitude que les enfants morts sans baptême ne peuvent accéder à la béatitude (cardinal Döpfner). 

- Pastorales : Il ne faut pas enlever aux nombreuses mères, dont les enfants sont morts sans baptême, sans faute de leur mère, l'espoir de revoir leurs enfants au ciel (cardinal Frings). Les parents dont les nouveau-nés, ou avant leur naissance, meurent sans baptême seraient conduit fréquemment au désespoir par une telle définition solennelle ou déclaration du concile (cardinal König).

      Il y eut ensuite  le texte conciliaire ‘'Gaudium et Spes'' qui dans son point 22 précise «  Que par son Incarnation,  le Fils de Dieu s'est en quelque sorte uni lui-même à tout homme » La Commission Théologique Internationale (CTI) en a conclu que ‘' l'Esprit-Saint offre à tous, d'une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associé au mystère pascal ». ($6 l'Espérance du salut pour les enfants qui meurent sans baptême)      . 

            Pour information : le code de Droit Canonique  N° 1239 : précisait : §1. On ne doit pas admettre à la sépulture ecclésiastique ceux qui sont morts sans baptême. Ce ‘'canon'' est entré en vigueur le 19/05/1918, et a été abrogé par le Code latin de 1983. 

            Mais avant cette abrogation, et maintenant dans la forme extraordinaire du rite romain, lors de la sépulture des petits enfants baptisés qui s'effectue avec des ornements blancs, la prière de l'Eglise à la messe d'enterrement commence par le psaume 112 ‘'Bénit soit le nom du Seigneur à jamais ‘' (Psaume que chantaient les nouveaux baptisés aux premiers siècles de l'Eglise).  Puis au cours de la cérémonie, le prêtre dit la prière suivante : « Dieu Tout-Puissant et très bon qui, sans mérite aucun de leur part, accordez sur-le-champ la vie éternelle à tous les enfants qui quittent ce monde régénéré par les eaux du baptême – et nous croyons que vous venez de le faire aujourd'hui pour l'âme de cet enfant –, faites que par l'intercession de la bienheureuse Marie toujours vierge et de tous les saints, nous puissions vous servir ici-bas avec des âmes purifiées et être éternellement associé en paradis à la joie de ces bienheureux petits. Par le Christ notre Seigneur. » (On note au passage l'intercession de la bienheureuse Marie toujours vierge

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III   Un rappel intéressant avec un ouvrage téléchargeable. 


            Pour ceux qui ont du temps, voici un ouvrage téléchargeable. Albert Michel : ‘'Enfants morts sans baptême, études doctrinales et documentaires, certitudes et hypothèses.'' Paris Téqui,   1954 , réédité en 2013. 

            Voici un extrait de l'avant-propos de cet ouvrage qui rappelle la pensée traditionnelle de l'Eglise en précisant que : ‘'Cette pensée traditionnelle ne préjuge pas des exceptions miséricordieuses que Dieu, dans sa grande bonté pour les hommes, peut réaliser en marge des institutions positives du christianisme.‘' Et ajoute : ‘' Il doit rester vrai que la voie normale inscrite dans l'Evangile et dans toute la tradition de l'Eglise ne s'accommode pas d'autres voies normales. Les moyens exceptionnels, s'ils existent, sont le secret de Dieu et les meilleurs raisonnements théologiques ne nous permettent pas de les ériger en systèmes'' Tout en précisant : ‘'A côté du dogme de la nécessité du baptême, il y a le fondement solide de l'enseignement concernant les limbes ‘'.Cet avant-propos se termine par cette phrase : ‘'Ce qu'on devra retenir de ce petit livre, c'est qu'à côté de la doctrine reçue, il ne peut y avoir place que pour des hypothèses, consolantes peut-être, mais invérifiables.''       

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            Puissent ces éléments inciter les parents, parrains et marraines, à faire baptiser le plus rapidement possible les petits enfants que Dieu leur a confié. 

            N'oublions pas que samedi prochain est le premier samedi du mois de Juin, mois du Sacré-Cœur. Organisons nous pour pouvoir communier ce samedi Ier Juin ; poursuivre ou commencer notre dévotion réparatrice. Ce mois de juin est riche d'anniversaires que nous rappellerons pour bien saisir combien Dieu s'est occupé et s'occupe encore de nous. 

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        Affaire Vincent Lambert. La prière l'a sauvé d'une mise à mort en cours. Dieu a permis à ses avocats d'intervenir avec succès et ce récit est à écouter avec le lien   . Cette première partie d'émission dure 85 minutes ;  Ce lien n'est actif pour tous que pendant encore quelques jours. 

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Dans 16 jours, la Pentecôte

            N'oublions pas les pèlerinages sur les routes de Chartres.  Nous pouvons les rejoindre ou nous unir à eux dans leurs prières. Si vous faites le pèlerinage, et n'avez pu vous confesser dans le cadre de la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois, votre confession du premier jour, le 8 juin,  faite en esprit de réparation,  sera valable dans le cadre de la dévotion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie . 

Voici les affiches et les thèmes de cette année 

De Paris à Chartres  

La paix du Christ par le règne du Christ ” (Cœur de l'encyclique de Pie XI ‘' Quas Primas ‘' sur la royauté sociale du Christ.) 

Thèmes de chaque jour :

Samedi 8 Juin : Le respect de la dignité de la personne

Dimanche 9 juin : La primauté du bien commun

Lundi 10 juin : La responsabilité

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De Chartres à Paris

Servir la Chrétienté, dans le cadre des 500 ans des apparitions de Cotignac.

 

Thème de chaque jour :

Samedi 8 juin : À Cotignac, Jésus règne par Marie

Dimanche 9 juin : Jésus règne par Marie sur la France

Lundi 10 juin : Tout restaurer dans le Christ

       

      Nous pouvons rejoindre les pèlerins ou prier avec eux depuis notre domicile dans les chapitres spirituels des anges gardiens ou des membres priants. 

(S'inscrire rapidement, (en ligne ou ‘'papier'') pour recevoir à temps le livret du pèlerinage)



            Pour préparer ce pèlerinage, nous vous conseillons la dernière vidéo formation de Notre Dame de Chrétienté sur le rosaire avec le lien suivant qui vous montrera comment ‘'Notre Dame enfante dans les chrétiens le Christ Jésus.''  


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'' Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé; à qui embrassera cette dévotion, je promets le salut ''(Notre Dame le 13 juin 1917)

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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