« En effet, ma chair est la vraie nourriture »
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
Voilà ce que Jésus a dit alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm. (Jn 6, 52-59)
Tel est le pain descendu du ciel
La perception de l’eucharistie n’est pas affaire de quantité, mais de vertu sacramentelle : le corps du Christ distribué par le prêtre est aussi présent dans une petite parcelle qu’on le voit être dans la totalité des espèces. Lorsque l’assemblée des fidèles le reçoit, de même qu’il se trouve avec sa plénitude dans toute l’assemblée, de même il est prouvé qu’il se trouve en entier dans chacun.
C’est de ce sentiment que dérive la parole de l’Apôtre : Celui qui avait amassé beaucoup n’eut rien de trop, celui qui avait amassé peu ne manqua de rien (2 Co 8, 15). Cela ne pourrait être admis en parlant du pain ordinaire ; servons-le à des affamés : il ne saurait parvenir en entier à chacun, chacun n’en recevra pour sa part que des miettes et des fragments. Mais quand on prend de ce vrai pain, chacun n’en a pas moins que tous pris ensemble ; un seul l’a tout entier, deux, plusieurs le reçoivent en entier sans diminution, car la bénédiction de ce sacrement peut être distribuée, mais ne peut s’épuiser dans la distribution.
St Fauste de Riez
Saint Fauste († 490) fut moine puis abbé à Lérins. Vers 460, il fut choisi comme évêque de Riez.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6