Mercredi Saint
Image : Anges terrassant le dragon, abbaye Saint-Martin de Mondaye.
Méditation du Bienheureux Baudouin de Ford
Ceux qui versèrent le sang du Christ ont inconsciemment servi l’économie du salut. Le salut du monde, qui s’ensuivit, ne tint pas à leur puissance, ni à leur volonté, ni à leur intention, ni à leur acte, mais vint de la puissance, de la volonté, de l’intention, de l’acte de Dieu.
Dans cette effusion de sang, en effet, la haine des persécuteurs n’était pas seule à l’œuvre, mais aussi l’amour du Sauveur. La haine fit son œuvre de haine, l’amour fit son œuvre d’amour. Ce n’est pas la haine, mais l’amour qui opéra le salut. La haine cependant versa le sang du Christ, et se déversa elle-même, pour que fussent révélées les pensées d’un grand nombre de cœurs (Lc. 2, 35) ; l’amour, lui aussi, répandit le sang du Christ, et se répandit lui-même, pour que l’homme sût combien Dieu l’aimait : au point de ne pas épargner son propre Fils (Rm. 8, 32).
Une petite clé pour grandir en communion avec Dieu
Sur la Croix, un écriteau : « Roi des Gentils », c’est-à-dire roi des non-Juifs. Pour nous, les païens, le Seigneur est allé jusqu’à l’humiliation la plus extrême. Pourquoi a-t-il fait cela ? « Pour t’allaiter, toi qui n’était pas capable de manger », a un jour répondu saint Augustin. Pour l’amour de mon Sauveur, je me détournerai aujourd’hui des consolations terrestres pour me nourrir davantage de Sa Parole.
Prendre le temps de lire et de méditer un chapitre de la Bible, ou bien de me préparer au Triduum pascal en lisant quelques textes que la liturgie proposera jusqu'à Pâques.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6