Mardi Saint
Image : Eustache Restout, Trinité, Abbaye Saint-Martin de Mondaye, coupole de la chapelle de l'Assomption.
Méditation
Jésus, face à la perspective de la mort parait avoir atteint la sérénité. Soudain, nous dit Saint Jean, « il fut bouleversé au plus profond de lui-même… » (13, 21). Jésus semble douloureusement touché dans ses sentiments les plus intimes. Un de ceux qu’il n’appelait plus « serviteurs » mais « amis », Judas qu’il avait choisi, aimé, voici qu’il le trahit. Cependant voici une main tendue, un geste d’amitié : « Celui à qui j’offrirais la bouchée que je vais tremper dans le plat » (v. 26). Puis cette parole dramatique : « Ce que tu as à faire, fais-le vite » (v. 27).
L’infinie douleur de Jésus qui doit affronter la nuit de la solitude commence déjà là.
Est-ce qu’il dirait alors comme le Serviteur du Seigneur : « Je me suis fatigué pour rien… C’est en pure perte que j’ai usé mes forces » ( Is 49, 4) ? Non. « J’ai du prix aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force » (Is 49, 6).
Et Jésus donne à entendre aux disciples qui lui sont fidèles, l’immensité de son amour en sa communion avec le Père.
Maintenant le Fils de l’homme est glorifié et Dieu est glorifié en lui. (v. 31-32)
Une petite clé pour grandir en communion avec Dieu
Poser un petit acte d’amour envers l’Église universelle : par la prière, par l’accueil d’un frère en Christ qui n’a pas les mêmes sensibilités que moi, par un service dans ma paroisse ou celle d’à côté, par un don pour une communauté chrétienne en difficulté…
Poser un acte de communion avec les membres du Corps du Christ qui souffrent.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6