Vous savez qu’aimer, c’est s’oublier pour un autre qu’on aime mille fois plus que soi, qu’aimer c’est ne plus s’occuper ni de désirer d’être heureux, mais désirer uniquement et de toutes les forces de son cœur que l’être aimé le soit.

                                 (Béni Abbès, lettre, 1902)

Cœur de Jésus, que vous êtes bon de m’avoir souffert jusqu’à ce jour, malgré mon ingratitude et mon indifférence, et de continuer si fidèlement, si constamment, à m’attirer à vous, avec tant de force et de douceur, par des efforts répétés, ayez pitié de moi !  J’ose vous supplier d’augmenter encore votre tout puissant secours pour qu’enfin, je vous sois fidèle et réponde à votre appel !

                                          (Béni Abbès, méditation, 1905)