Persévérance
Extrait :
Mais voyons, alors que tu as tant demandé : « La Croix, Seigneur, la Croix ! » Il apparaît que tu voulais une croix à ton goût.
- 989, PERSÉVÉRANCE
Commentaire :
Nous pouvons avoir la bonne intention d'offrir nos peines à Jésus pour Le consoler mais nous ne Le laissons pas se soulager... Faisons une image simple : voici qu'un enfant s'est fait une blessure au genou droit et nous voulons soigner le bras... C'est-à-dire que nous ne considérons même pas la douleur de l'enfant mais préférons faire à notre tête. C'est pareil avec le Christ. Nous voulons choisir là où nous souhaitons le panser, sans prendre en compte la véritable amertume de notre Seigneur. Nous choisissons ainsi une croix à notre goût (car elle est moins lourde, elle me demande moins de temps, elle ne m'empêche de m'accrocher à mes amis...) Et quand le Seigneur nous donne quand même la plaie que nous évitions à soigner, nous nous plaignons de devoir la toucher, d'en partager la douleur. Ceci n'est pas une véritable abnégation. Nous nous mentons à nous-mêmes de vouloir suivre le Christ au Calvaire pour parvenir à la Résurrection. En secret, nous préférons peut-être passer à la Pâques sans passer par le Vendredi Saint... A chacun de rentrer à l'intérieur de soi pour le savoir !
Dès aujourd'hui, ne fermons plus nos yeux sur les larmes du petit Jésus qui nous montre Son cœur transpercé lorsque nous nous entêtons à soigner ailleurs. Agir ainsi rend plus amer Jésus et ne le réconforte pas du tout. Laissons-Lui le plaisir de choisir notre croix, car Lui seul sait les bijoux dont Il veut nous parer au Ciel, qui ne s'obtiennent que par la souffrance.
L'amour vrai nécessite une véritable abnégation.
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1 commentaire
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6