« Mon Dieu, montre toi favorable au pécheur que je suis ! »  Luc 18, 13

La notion de bien commun inclut aussi les générations futures. Les crises économiques internationales ont montré de façon crue les effets nuisibles qu'entraîne la méconnaissance d'un destin commun, dont ceux qui viennent derrière nous ne peuvent pas être exclus. On ne peut plus parler de développement durable sans une solidarité intergénérationnelle. Quand nous pensons à la situation dans laquelle nous laissons la planète aux générations futures, nous entrons dans une autre logique, celle du don gratuit que nous recevons et que nous communiquons. Si la terre nous est donnée, nous ne pouvons plus penser seulement selon un critère utilitariste d'efficacité et de productivité pour le bénéfice individuel.

Encyclique Laudato si' – 159

L'attitude qui doit caractériser l'homme face à la création est essentiellement celle de la gratitude et de la reconnaissance : le monde, en effet, renvoie au mystère de Dieu qui l'a créé et le soutient. Mettre entre parenthèses la relation avec Dieu équivaut à vider la nature de sa signification profonde, en l'appauvrissant. Si, au contraire, on arrive à redécouvrir la nature dans sa dimension de créature, on peut établir avec elle un rapport de communication, saisir son sens évocateur et symbolique, pénétrer ainsi l'horizon du mystère, qui ouvre à l'homme le passage vers Dieu, Créateur du ciel et de la terre. 

Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise - 487

Je te loue Seigneur pour toutes tes créatures, je te bénis de m'avoir créé(e).

Je regarde dans ma vie la place de la gratuité, comment elle peut y grandir et je pose aujourd'hui un geste gratuit (visite, jeu, rencontre …).

« Je n'ai pas le temps » : s'il m'arrive de prononcer cette parole, je réfléchis à la manière dont elle peut être perçue et j'essaye de la corriger.

J'écoute la méditation ...