Neuvaine au Sacré Cœur à Saint-Sulpice - 4è jour
La dévotion eucharistique du Sacré Cœur de Jésus
Pensées
Le cœur sensible, de chair de Jésus n'est qu'au ciel et au très saint Sacrement. Au ciel il y est pour les anges et les saints couronnés. Au très saint Sacrement, il n'y est que pour nous. Notre dévotion doit donc être eucharistique, se concentrer dans la divine Eucharistie comme dans l'unique centre personnel de la vie de l'amour et des grâces (dons) de son cœur divin pour les hommes.
Centre de vie
Le cœur de Jésus est vivant au très saint Sacrement. Il n'est vivant que là. Donc l'Eucharistie doit être le centre de notre culte d'adoration du Sacré Cœur. Ce serait une idolâtrie d'adorer, de regarder le cœur de Jésus, séparé de la divinité – une hérésie de l'y honorer mort ou séparé de son corps. On doit donc honorer le cœur comme partie de son corps, de son âme, et uni à sa divinité.
1. Vivant : Le Christ une fois ressuscité ne meurt plus, la mort n'exercera plus de pouvoir sur lui [Rm 6,9].
[Étant toujours vivant pour intercéder en notre faveur [He 7,25].]
Qui mange [ce pain] aura la vie éternelle [cf. Jn 6,59].
Le divin cœur est donc là, vivant ; de quelle vie ? Ce n'est plus une vie de Sauveur, ce cœur ne souffre plus, ni ne peut souffrir la vie négative de l'amour, la douleur, la tristesse, l'angoisse. La vie ressuscitée n'est que dans le bien positif de l'amour parce qu'il est dans l'état de béatitude consommée, mais sa vie n'en est que plus parfaite.
Il est vrai, ce cœur divin n'est pas visible au très saint Sacrement, mais le cœur de l'homme ne l'a pas non plus. Ce principe de la vie doit être mystérieux (et sa visibilité ferait sa mort, elle n'est visible que par ses effets sensibles) et voilé.
Saint Pierre-Julien Eymard (PO 6,12)
- Je goûte ces paroles
& laisse l'Esprit m'ensemencer…
Le cœur de Jésus est vivant au très saint Sacrement. Il n'est vivant que là. Donc l'Eucharistie doit être le centre de notre culte d'adoration du Sacré Cœur.
Belle fête du Saint Sacrement !
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Chers amis priants,
En mai, j'ai participé à un pèlerinage à Besançon et ses environs, avec la paroisse du Cœur Eucharistique de Jésus (Paris 20), où nous sommes remontés à la source de sa titulature (nom donné à l'église). La peinture murale qui accompagne cette neuvaine est dans le chœur de cette église de Paris 20.
Cette peinture a été réalisée par une paroissienne du Cœur Eucharistique de Jésus, dans les années 1930 : Pauline Caspers. Elle a aussi peint celle présente dans la chapelle Notre-Dame du Refuge, à Besançon, dans laquelle Sophie Prouvier a eu les révélations du Cœur Eucharistique du Christ et une vision en priant devant le tabernacle de cette chapelle bisontine.
Le Père Eymard a connu et conseillé Sophie Prouvier
En 1858, il lui donna dans ses entretiens et par ses conseils, de grandes lumières pour sa propre conduite et pour celle de l’Institut dont elle devint fondatrice. Il comprit surtout son attrait et sa mission relativement au Cœur Eucharistique :
Votre œuvre est belle, lui dit Pierre-Julien Eymard, elle vient de Dieu. Vous n’avez pas assez de confiance dans votre grâce ; ne vous occupez que de votre mission… Ceux qui contrarient votre grâce ne l’ont pas et ne peuvent la comprendre ; il ne faut donc pas exiger qu’ils la suivent… On vous blâmera peut-être ; on dira que vous êtes entière, dominante, etc… laissez dire…
Pour toutes ces (bonnes et belles) raisons, & si vous êtes parisiens,
je me permets de vous inviter à la
Messe du Sacré Cœur
qui se tiendra à Paris 20ème, église du Cœur Eucharistique de Jésus,
à 19h, vendredi 28 juin.
La peinture en fond d'invitation est celle de la chapelle Notre Dame du Refuge, à Besançon.
Jehanne Sandrine
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5 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6