Par ce signe, tu vaincras.
Ci-dessus, le signe vu par l'empereur Constantin. Il est désigné par le mot ''Chrisme''. Il est formé des deux lettres grecques superposées : le khi (qui se note X) et le rhô (Ρ), premières lettres du mot grec Christos - le Christ.
En souvenir de cette vision et de la puissance de ce signe, l'Eglise le représente souvent sur certains habits sacerdotaux ; c'est ainsi que Mercês Gil a représenté l'abbé Manuel Marques Ferreira venant apporter la communion au petit François Marto l'avant-veille de sa mort. L'étole du prêtre porte ostensiblement ce double signe comme le montre le dessin que nous produisons de nouveau en fin de cette publication.
La veille de ce premier dimanche après la résurrection du Christ, nous consacrerons notre publication à 2 victoires visibles de la croix, la première victoire est très connue. C'est celle de la bataille du Pont Milvius le 28 octobre 312 remportée par l'empereur Constantin qui l'année suivante publiera l'édit de Milan. La seconde, est une victoire du signe de la croix, victoire totalement inconnue, qui montrera la puissance de ce signe de rédemption contre des ennemis de l'Eglise, entraînant la conversion de la personne à l'origine de ce fait.
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Pour mémoire, rappelons que dans la forme extraordinaire du rite romain, beaucoup de personnes appellent ce jour le ‘' Dimanche de Quasimodo'' en raison des premiers mots de l'antienne d'entrée ‘' : ‘'Quasimodo geniti infantes…. ‘', C'est-à-dire ‘'Comme des enfants nouveaux-nés… ‘', ou encore : dimanche ‘' in albis'' ‘'en blanc'', souvenir des vêtements blancs que les nouveaux baptisés avaient portés pendant la semaine après Pâques.
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Par ce signe tu vaincras
C‘est l'évêque Eusèbe de Césarée, qui rapporte le fait suivant, plusieurs années après qu'il se soit produit, le tenant de l'empereur Constantin lui-même. " Il dit que, dans l'après-midi, alors que le soleil commençait déjà à décliner, il vit de ses propres yeux le trophée d'une croix de lumière dans les cieux, au-dessus du soleil qui portait l'inscription "Par ce signe, tu vaincras". ("In hoc signo vinces") A cette vue, il fut frappé de stupeur de même que l'ensemble de l'armée qui l'accompagnait au cours de cette expédition et qui fut témoin du miracle. Il ajouta qu'il douta en lui-même de la signification à donner à cette apparition.''
Tandis qu'il continuait à s'interroger et à spéculer sur son sens, la nuit tomba brutalement. Ensuite, le Christ de Dieu lui apparut dans son sommeil avec le même signe que celui vu dans les cieux et lui ordonna de réaliser l'image de ce signe qu'il avait vu dans les cieux et de s'en servir comme image lors de tous ses engagements contre ses ennemis." (Eusèbe, "Vie de Constantin", 1, 27-28.)
Le lendemain, l'empereur Constantin, après avoir fait apposé ce signe sur son étendard, sur les armures et les boucliers de ses soldats fut vainqueur de son adversaire Maxence, supérieur en ombre, à la bataille du Pont Milvius le 28 octobre 312.
L'année suivante, le 13 juin 313, par l'édit de Milan, les empereurs romains Constantin et Licinius permettaient à chaque sujet de l'Empire romain d'« adorer à sa manière la divinité qui se trouve dans le ciel ». Cet « édit de tolérance » mettait fin aux persécutions contre les chrétiens.
La vertu du signe de la croix.
C'est à la suite d'un sermon sur la vertu du signe de la croix, qu'eut lieu le fait extraordinaire suivant, cité par un grand nombre de revues religieuses. Ce récit est tiré du livre du père Hyacinthe-Marie CORMIER ( 1832 - 1916, béatifié en 1994 ) cité en fin de publication.
Le père Jandel, prêchant à Lyon, fut un jour pressé par un mouvement intérieur, d'enseigner aux fidèles la vertu du signe de la croix; il ne résista point à cette inspiration et prêcha. Au sortir de la cathédrale, il fut rejoint par un homme qui lui dit:
- Monsieur, croyez-vous à ce que vous venez d'enseigner ?
- Si je n'y croyais pas, je ne l'enseignerais pas, répond-il; la vertu du signe de Ia croix est reconnue par l'Église, je la tiens pour certaine.
- Vraiment... reprend l‘interlocuteur étonné... vous croyez?... Eh bien moi, franc-maçon, je ne crois pas; mais, profondément surpris de ce que vous nous avez enseigné, je viens vous proposer de mettre à l'épreuve le signe de la croix... Tous les soirs, nous nous réunissons dans telle rue, à tel numéro, le démon vient lui-même présider la séance. Venez ce soir avec moi, nous nous tiendrons à la porte de la salle ; vous ferez le signe de la croix sur l'assemblée, et je verrai si ce que vous avez dit est vrai.
- J'ai foi à la vertu du signe de la croix, ajoute le père Jandel, mais je ne puis, sans y avoir mûrement pensé, accepter votre proposition. Donnez-moi trois jours pour réfléchir.
Aussitôt, il se rend auprès de Mgr de Bonald et lui demande s'il doit accepter le défi. L'archevêque réunit quelques théologiens et discute longtemps avec eux le pour et le contre. Enfin, tous finissent par être d'avis que le père Jandel doit accepter:" Allez, mon fils, lui dit alors Mgr de Bonald en le bénissant et que Dieu soit avec vous ! »
Quarante-huit heures restaient au père Jandel; il les passe à prier, à se mortifier, à se recommander aux prières de ses amis; et, vers le soir du jour désigné, il va frapper à la porte du franc-maçon. Celui-ci l'attendait. Rien ne pouvait révéler le religieux; il avait vêtu un habit laïc; seulement il avait caché sous cet habit une grande croix. Ils arrivent bientôt dans une vaste salle meublée avec luxe et s'arrêtent à la porte... Peu à peu, la salle se remplit; tous les sièges allaient être occupés, lorsque le démon apparaît sous forme humaine. Aussitôt, tirant de sa poitrine le crucifix, le père Jandel l'élève à deux mains en formant sur l'assistance le signe de la croix.
Un coup de foudre n'aurait pas eu un résultat plus inattendu, plus subit, plus éclatant !... Les bougies s'éteignent, les sièges se renversent les uns sur les autres, tous les assistants s'enfuient... Le franc-maçon entraîne le père Jandel, et quand ils se trouvent loin, sans pouvoir se rendre compte de la manière dont ils ont échappé aux ténèbres et à la confusion, l'adepte de Satan se précipite aux genoux du prêtre :
"Je crois, lui dit-il, je crois ! Priez pour moi !... Convertissez-moi ! Entendez-moi !... "
Tel est le fait raconté dans le monde entier. Outre les graves autorités sur lesquelles, pris dans sa substance, il s'appuie, il est incontestablement digne de la vertu du signe rédempteur, digne aussi du religieux choisi par Dieu pour confondre Satan, convertir un sectaire et enseigner à tous, les ressources infinies de sa miséricorde.
Récit extrait de la ‘'Vie du révérendissime père Alexandre-Vincent Jandel, soixante-treizième maître des Frères prêcheurs'', Par le Père Hyacinthe-Marie Cormier : Troisième édition, Paris. , Librairie CH Poussielgue 1896.
Dans l'ouvrage cité ci-dessus, on trouve l'attestation de M. de Bazelaire, secrétaire général de l'évêché de Saint-Dié, qui atteste, dans le journal L'Univers, en date du 25 juillet 1895, avoir connu, étant vicaire à Plombières, le père Jandel, qui, interrogé par M. le curé Balland sur le fait en question, après beaucoup d'hésitations inspirées par son humilité, le confirma comme il suit:
Invité par un de ses amis de Lyon à assister à un important convent de francs-maçons, il accepte, prend des habits laïques, et, conduit par cet ami, entre dans la salle de réunion. Les francs-maçons arrivent et se rangent à leurs places ; on attend l'entrée du président au milieu d'un silence absolu et terrifiant. Tout à coup la porte s'ouvre, le Grand Maître fait son apparition et s'avance vers son siège. En le voyant, le père Jandel est glacé d'épouvante, tant cet être lui paraît inconcevable et effrayant; il fait un grand signe de croix et tout à coup, on eût dit que tout s'effondrait; l'horrible personnage s'évanouit, les lumières s'éteignent et tous les maçons, pleins de terreur, se précipitent, dans un affreux délire, hors du temple.
Oui, poursuit M. de Bazelaire, le révérend père Jandel nous a raconté cette scène. J'étais là, j'ai entendu son récit, et j'affirme avec la plus entière certitude ce que j'avance, et ne permets à personne de contester mon affirmation. Alors, il faudrait mettre en doute la véracité du père Jandel et le traiter de menteur ! Or, je ne le crois permis à qui que ce soit. Que les détails donnés par le révérend père Cormier sur le franc-maçon qui veut éprouver la vertu du signe de la croix, la consultation de l'archevêque de Lyon, la grande croix cachée sous l‘habit laïque du père Jandel, la conversion du maçon. etc... soient vrais, cela se peut, je n'en réponds pas. Ce que je certifie de la manière la plus absolue, c'est le fait brut tel que je viens de le raconter et tel qu'il nous a été raconté brièvement par le révérend père Jandel. Et je conclus avec le Dr Imbert : Oui, le célèbre dominicain a réellement chassé le diable de la loge maçonnique de Lyon par un signe de croix.
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O Croix victoire éclatante, o croix de Jésus Christ: Lien effacé
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Le Chrisme sur l'étole du prêtre donnant la communion à François Marto: Dessin de Mercês Gil
« O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous et pour tous ceux qui n'ont pas recours à Vous, spécialement pour les francs-maçons. »
(Invocation que le père Kolbe demandait aux membres de la Milice de l'Immaculée, de réciter chaque jour. Le père Kolbe disait : ‘'et spécialement pour les francs-maçons, parce que ces malheureux, bien que d'une manière occulte, n'en constitue pas moins réellement la tête des manifestations les plus disparates contre Dieu, l'église, le salut et la sanctification des âmes.'') Sur le père Kolbe : Lien effacé
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6