Le samedi est dédié au saint archange Tzaphkiel.

« Très saint archange Tzaphkiel, toi à qui corresponds à Binah (la sagesse) chef des Aralim, recteur de la sphère de Saturne, nous t’invoquons par le Saint Nom de Iod Tétragramaton.
Tzaphkiel, toi qui es le regard même de Iod Tétragramaton, veille sur notre sagesse et inspire-nous le détachement.
J’avais dit : « je garderai mes voies pour ne point pécher par ma langue, je gardera un frein dans ma bouche, tant que le méchant sera devant moi ».

Je resterai muet en silence ; je me taisais, mais ma douleur était troublée par son bonheur, mon cœur s’échauffait en dedans de moi, un feu s’allumait à ma plainte. Je parlais donc avec ma langue : « Fais-moi connaître ma fin Tétragramaton Elohim, et quelle est la mesure de mes jours, que je sache combien je suis éphémère. C’est avec des palmes que tu évalues mes jours, et mon existence est comme un rien devant toi. Tout homme vivant n’est qu’un souffle. »

(Temps de silence) 

« Telle une ombre, l’homme chemine. Il n’est qu’un souffle, il se démène. Il entasse et ne sait qui recueillera.

Mon espérance est en toi Tzaphkiel, délivre-moi de la folie des fils d’Adam. Préserve-moi de l’avarice, et accorde-moi le détachement des choses de ce monde. Insuffle aux hommes la sagesse, affin qu’ils cessent de s’agiter pour de vaines causes. Accorde aux nations des sages, des vieillards qui, s’appuyant sur le passé, puissent les guider vers l’avenir.
Des sages qui nous enseignent à rester muets, puisque c’est Iod Tétragramaton qui, de toute éternité, à décidé de notre sort. Aide-nous Tzaphkiel, à accepter les sanctions de l’Eternel, puisque ce sont elles qui nous corrigent de nos fautes passées, puisque comme la teigne, il ronge l’objet de nos désirs.
Donne-nous la sagesse qui nous permettra de louer l’Eternel Tétragramaton Tzébaoth, celui qui nous libère de nos désirs.

Amen. »