Le signe de Jonas

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »
(Lc 11, 29-32)

 

Un cœur converti

L’Évangile n’est annoncé vraiment que si l’évangéli-sation reproduit entre le chrétien et les autres le cœur à cœur du chrétien avec le Christ de l’Évangile. Mais rien au monde ne nous donnera la bonté du Christ sinon le Christ lui-même. Rien au monde ne nous donnera l’accès au cœur de notre prochain sinon le fait d’avoir donné au Christ l’accès au nôtre. Le cœur fraternel, fraternellement bon, traducteur de la Bonne Nouvelle, ne peut être qu’un cœur converti. Le Christ revendique de nous apprendre lui-même ce qui est à la fois la condition et le signe de la conversion du cœur, ce qu’on ne peut apprendre et recevoir que de lui : l’humilité et la douceur. Sans l’humilité et la douceur, il n’y a pas de cœur fraternel proprement chrétien, de bonté et d’évangélisation chrétiennes. C’est l’humilité et la douceur qui cicatrisent en nous la rébellion et l’orgueil originels. Sans elles, nous ne pourrions être pour Dieu des créatures vraies et des fils dociles. Sans elles, nous pourrions peut-être traiter les autres comme des frères, mais ils ne seraient pas, pour nous et pour de bon, nos frères.

Madeleine Delbrêl

À 20 ans, Madeleine Delbrêl († 1964) fait une expérience forte de l’Évangile, qui l’amène, en 1933, à s’engager pleinement « à s’unir au Christ en plein monde » marxiste. Son action sociale à Ivry est marquée par sa profonde vie spirituelle, dont ses livres portent l’empreinte.

 

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Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent; Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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