"Je dois chercher en moi tes Bourreaux inhumains" - Drelincourt
Bonjour à tous,
Continuons notre chemin de Carême avec la reconnaissance de nos pêchés avec ce poème de Drelincourt.
Sur la Croix de Notre Seigneur
Prodige incomparable, étrange Conjoncture !
Quoi ! le Juste, le Saint, le Puissant Roi des Rois,
Est comme un criminel, attaché sur le bois !
Et l’on verra mourir le Dieu de la Nature !
Hélas ! je suis l’Auteur des Tourments qu’il endure.
Pleurez, mes yeux, pleurez à l’aspect de sa Croix.
C’est par moi, grand Jésus ! que réduit aux abois,
Tu souffres cette Mort si honteuse et si dure.
Oui, pourquoi détester les Juifs et les Romains ?
Je dois chercher en moi tes Bourreaux inhumains,
Pour mieux juger du prix de tes Bontés divines.
Mes Péchés, vrais Bourreaux, ont versé tout ton Sang,
T’ont fait boire le Fiel, t’ont couronné d’Epines,
T’ont cloué, pieds et mains, et t’ont percé le flanc.
Drelincourt
Proposition d’action :
Pensons au sacrement de réconciliation pendant cette période de Carême, pour alléger un peu la croix de notre Seigneur.
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11 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6