La messe de Padre Pio, par Maria Winowska 1 / 2

Image de la publication

Ci dessus le Padre Pio à l'autel.

.

        En ce premier samedi du mois du Précieux Sang, illustrons l'effusion de ce Précieux Sang de notre Rédempteur sur la croix par son renouvellement sur l'autel, avec le récit que fit Maria Winowska de la première messe du Padre Pio à laquelle elle assista. C'est aussi un cours de catéchisme sur le rôle du  prêtre au moment de la consécration : C'est un autre christ qui se trouve ''caché'' sous le vêtement sacerdotal qui recouvre le prêtre lorsque ce dernier prononce successivement les paroles de consécration sur un ton ''intimatif ''.  (Extrait du livre ‘' le vrai visage du Padre Pio, vie et survie ‘' aux éditions Fayard.)

            Avant le récit de Maria Winowska, nous avons rappelé les recommandations données par le Padre Pio, à l'attention de ceux qui assistent à la messe. (Ces consignes figuraient en dernière partie de la publication du 5 mai 2018). 

            Dans le texte du récit, nous avons inséré des liens permettant de se référer à l'explication de la messe de Dom Guéranger. 

.

Recommandation de Padre Pio pour bien se tenir dans une église. 

            - Entre dans l'église en silence et avec un grand respect, en te montrant et te considérant indignes de comparaître devant la Majesté du Seigneur. Dès que tu aperçois le Maître-Autel, agenouille-toi avec dévotion. 

            - Trouve ta place et offre au Sacrement de Jésus le tribut de ta prière et de ton adoration.

            - En participant à la Sainte Messe et aux offices, lève-toi, agenouille-toi, toujours avec une grande gravité et accomplis tout acte religieux avec la plus grande dévotion. 

            - Sois modeste dans ton regard, ne tourne pas la tête à droite et à gauche pour regarder qui entre ou sort, ne ris pas, par respect pour ce lieu saint et par égard pour celui qui est près de toi. 

            - Applique-toi à ne prononcer aucun mot et à ne parler à quiconque, à moins que la charité ou une stricte nécessité ne l'exigent. 

            - Si tu pries avec les autres, prononce distinctement les mots de ta prière, marque bien les pauses et ne te dépêche jamais. 

            - Comporte-toi enfin de façon à ce que toute l'assistance en reste édifiée et soit, grâce à toi, poussée à glorifier et à aimer le Père céleste.

 Récit de Maria Winowska: Première partie.

.

            On dépose sur l'autel la patène et le calice, trop lourds pour ses pauvres mains transpercées. Un remous dans la foule, un brusque  halètement : « Il Padre ! Il Padre ! » Je bénis Dieu de mon mètre soixante-douze qui me permet d'émerger au-dessus des épaules de mes voisins et, très émue, je regarde :

            Un prêtre fend la foule. Un prêtre comme les autres... Sa chasuble semble vieille et usée. Les manches de l'aube, roides et amidonnées, cachent les mains que scrutent des yeux avides. Son regard est doux et absent. Depuis tant d'années, tous les matins, la même scène se répète ! Mais c'est le seul moment dans sa journée où il échappe en quelque sorte à cette foule qui le tient à sa merci. Entièrement aux affaires du Père, il est là pour jouer, une fois de plus, le rôle du Fils, le drame du Calvaire. Ni plus ni moins : la messe.

            Ceux qui l'escortent lui ont fait franchir, enfin, la balustrade. Dans un calme absolu, lourd d'émotions, Padre Pio commence le Confiteor. 

            Ses gestes sont sobres, un peu brusques. Sa voix, d'un timbre juste, légèrement voilé. A peine au pied de l'autel, son visage se transfigure. Il ne faut pas être grand clerc pour deviner qu'il se meut dans un monde qui, pour nous, demeure opaque. Et je comprends soudain pourquoi sa messe attire des foules, subjugue  et fascine. Dès le premier instant, violemment, nous voici plongés en plein mystère. Comme des aveugles autour de quelqu'un qui voit. Car, c'est nous les aveugles, qui sommes en deçà de la réalité... N'est-ce pas précisément le rôle des mystiques de nous rappeler nos yeux atrophiés, ces yeux intérieurs faits pour capter une lumière autrement éblouissante que celle qui éclaire nos yeux mortels ?

            J'en appelle à tous ceux qui ont participé à la messe du Padre Pio (on n'y « assiste pas » en simple  spectateur, c'est impossible) : n'est-ce pas une impression qui s'impose, avec une violence extrême, dès son Confiteor ? Cette confrontation, non pas avec le merveilleux, mais avec le réel ?  Pour ma part, je puis dire qu'à San Giovanni Rotondo j'ai découvert dans le saint sacrifice de la messe des abîmes d'amour et de lumière, jadis à peine entrevus. J'insiste sur ce point. Dans les annales de l'Eglise, Padre Pio est le premier prêtre stigmatisé. Mais il est prêtre, surtout prêtre, et sa grâce est essentiellement sacerdotale. Toute sa vie gravite autour de ces heures où il PRÊTE au Christ, renouvelant le sacrifice de la Croix, sa bouche, ses yeux, ses mains. Qu'il soit marqué de stigmates n'ajoute rien à la grandeur de sa fonction. Le plus indigne des prêtres lui est égal au moment où il prononce les paroles de la Consécration. Car, c'est le Christ qui offre, c'est le Christ qui consacre, c'est le Christ qui se livre dans la communion. Comme tout autre prêtre, au moment de la messe, Padre Pio n'est qu'instrument.

            Son rôle n'est donc pas de faire « autre chose », ni de faire « mieux que d'autres », mais de mieux nous faire comprendre, vivre et assimiler l'unique sacrifice de la messe. Dans nos pays catholiques combien d'âmes habituées ! Combien de fois, en Italie, de braves femmes me demandaient à l'église, à 2 pas de l'autel : « E buona questa messa ? » Ce qui veut dire : « Suis-je arrivée avant l'offertoire?  Suis-je quitte de mon obligation dominicale ? » Le drame auguste ne semble pas les toucher de près. Autant vaut une prière devant la madone ou une série de génuflexions en l'honneur de saint Antoine !

            Padre Pio bouscule cette routine. Sa grâce ? Mais c'est de nous faire voir la messe avec des yeux neufs ! En profondeur, donc en réalité. Il n'invente rien, il n'ajoute rien, il ne change rien aux gestes immuables, aux paroles chargées de puissance créatrice. Mais lorsqu'il dit : « Ceci est mon Corps », « Ceci est mon Sang », comment oublier que le prêtre, autre Christ, est chargé de continuer et de compléter la Passion de son Maître ? Ses stigmates n'ont-ils pas valeur de signes, j'oserais presque dire de divine  réclame, pour braquer notre attention et centrer notre amour sur l'unique Prêtre et l'unique Sacrifice ? Je crois que ce serait le trahir que de ne pas, aussitôt, le dépasser.

            Debout dans l'embrasure de la fenêtre, à contre-jour, je vois le Père bien mieux que si j'étais au premier rang, à genoux, près de la balustrade qui entoure l'autel. Je bénis les mégères qui m'ont refoulée et j'observe de tous mes yeux. Je me suis promis de garder mon sang froid et de rester objective. Je tâche de faire abstraction de la personne de Padre Pio. C'est la messe et celui qui la célèbre, comme tout autre prêtre, n'est que porte-parole du Christ qui, par lui, renouvelle son unique Sacrifice.

            Vérités de catéchisme qui, soudain, face à moi, s'animent ! Formules exsangues qui s'incarnent dans ce corps de supplicié ! Car il faudrait être aveugle pour ne pas voir que cet homme, qui maintenant, monte vers l'autel, souffre. Son pas est lourd et il trébuche.

             On ne marche pas aisément avec des pieds transpercés. Lourdement ses  bras s'appuient sur l'autel qu'il baise. Il a tous les réflexes des blessés aux mains qui ménagent leurs gestes. Puis, la tête légèrement levée, il regarde la croix.

            Instinctivement, je détourne les yeux comme si j'avais surpris un secret d'amour. Le visage du capucin qui, tout à l'heure, m'avait paru jovial et affable, est littéralement transfiguré. Des vagues d'émotions intenses le sillonnent comme si le débat ou l'engagent d'invisibles présences le remplissait tour à tour de crainte, de joie, de tristesse, d'angoisse, de douleur... On peut suivre sur ses traits le mystérieux dialogue. Voici qu'il proteste, fait « non » de la tête, attend la réponse. Tout son corps est figé dans une muette imploration. Après un moment d'incertitude, je continue à l'observer avec une émotion qui, peu à peu me serre la gorge. Le temps semble arrêté. Disons plutôt : ne compte pas. Ce prêtre qui s'attarde devant l'autel semble nous entraîner tous dans une nouvelle dimension où la durée change de sens.

            Tout d'un coup de grosses larmes jaillissent de ses yeux et ses épaules, secouées de sanglots, semblent ployer sous un poids écrasant. Dans un brusque éclair, je me rappelle, du temps de la guerre, tels condamnés à mort. Ils viennent d'apprendre l'arrêt. Les muscles du visage ne bougent pas, mais tout le corps, affaissé se replie. Pour faire face au peloton d'exécution, il faut cette agonie au compte-gouttes, ce dur apprentissage de la mort. Padre Pio ne joue pas le drame d'un Autre ! De lui au Christ, plus de distance. « Vivo ego, iam non ego... ». Si le Chef renouvelle son sacrifice de façon non sanglante, est-ce pour nous faire oublier le prix du Sang ? Chaque messe au contraire n'invite-t-elle pas ses membres à fournir leur part de Passion rédemptrice, puisque c'est Lui-même qui vit, souffre, meurt dans son Corps ? Ne sommes-nous pas tous des ouvriers de la Rédemption ? Et la messe n'est-elle pas, pour chacun de nous, un lieu de transsubstantiation où nos pauvres souffrances, assumées par le Christ, acquièrent un prix d'éternité ?

            Mais si tel est le rôle du simple chrétien, combien davantage du prêtre ? Hostie par vocation, médiateur entre Dieu et son peuple ? Je regarde le visage de Padre Pio, ruisselant de larmes et je pense aux péchés qu'il endosse chaque jour après des heures interminables, passées au confessionnal. Ah, ce n'est pas pour rire qu'il confesse et absout. Le serviteur n'est pas au-dessus du Maître ! Cette part de sang qu'on lui demande, la voici ! Peu importent les stigmates. Le sang de l'âme a plus de poids que le sang du corps… Revêtu de cette tunique de Nessus, humilié comme un lépreux, seul entre le ciel et la terre, il monte vers l'autel de son Dieu. Prêtre, il n'a point d'autre raison d'être que de faire transparaître le Christ !

            Après cette douloureuse extase la messe continue. Je comprends maintenant pourquoi la foule pressée autour de l'autel  retient son souffle. Les paroles peuvent être gauches et maladroites  - on a écrit sur le Padre Pio tant d'ineptes balivernes, - mais l'âme profonde ne s'y trompe pas ! Ce qui se passe sur l'autel la touche de près. D'elle à ce prêtre,  perdu en Dieu, il y a de secrètes connivences. Elle est prise et emportée dans les remous du drame. Cette messe devient ma messe.

            Et voilà, me semble-t-il, l'une des causes de l'extraordinaire emprise de Padre Pio sur tous ceux qui l'approchent. Comme  un sourcier, il fait jaillir d'un désert de routines arides l'eau vive ensevelie. A son contact, les âmes « se reconnaissent » chrétiennes. Des pratiques incolores reprennent saveur et vie. Je défie les personnes qui ont été à San Giovanni Rotondo d'assister dorénavant à la messe en simples spectateurs ! « On dirait que mes yeux se sont dessillés, - m'a dit quelqu'un,  » - je découvre  dans la messe ce que je ne soupçonnais  même  pas !

.

Une remarque pour conclure cette première partie du récit de Maria Winowska.

            ‘' On dirait que mes yeux se sont dessillés''  lui a dit une personne qui venait d'assister à la messe du Padre Pio. Ce dernier est mort il y a un peu plus de 50 ans. On ne pourra jamais plus assister à une de ses messes. Mais il est possible maintenant, soit par internet, soit directement, pour un tout petit nombre il est vrai, d'assister à une messe suivant la forme du rite que célébrait le Padre Pio. 

           

        Nous qui nous efforçons de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie que Dieu veut établir dans le monde comme annoncé à Fatima, essayons de le faire au moins une fois dans notre vie pour, d'une part profiter des explications que nous avons reçues de Dom Guéranger, et d'autre part honorer particulièrement la Reine du ciel. En effet, dans ce rite extraordinaire, l'Eglise la mentionne 7 fois en l'appelant ‘' Bienheureuse'', comme Elle l'avait prophétisé dans son Magnificat. (quatre fois au Confiteor, une fois à la fin de l'Offertoireune fois au Canon avant la Consécration, une fois après le Pater.A chaque fois Elle est déclarée ‘'toujours vierge'' et à 2 reprises Elle est honorée du titre unique dans l'histoire de l'humanité de : ‘'Mère de Dieu''.   

            Si nous ne pouvons pas assister à la messe suivant ce rite, il est maintenant possible d'en faire bénéficier nos défunts au purgatoire. En effet en allant sur le site  vous trouverez la lettre de liaison N°96 traitant particulièrement des ‘' sacrifices''. Vous y trouverez un lien pour la méditation de ce premier samedi, et en fin de cette lettre une nouvelle organisation dite ‘' Confrérie de St joseph'' à laquelle vous pourrez accéder avec le lien .......

          En ce premier samedi du mois du Précieux Sang, pour notre action de grâce après notre communion réparatrice des outrages au Cœur Immaculé de Marie, implorons aussi le salut que nous a apporté Notre Seigneur, par les prières que l'Eglise met à notre disposition : Les litanies du Précieux sang, dont voici un extrait. 

Sang du Christ, le Fils unique du Père éternel, sauvez-nous.

Sang du Christ, le Verbe de Dieu incarné,…..

Sang du Christ, la nouvelle et éternelle Alliance,…

Sang du Christ, coulant sur la terre durant l'agonie,

Sang du Christ, ruisselant durant la flagellation,

Sang du Christ, jaillissant durant le couronnement d'épines,

Sang du Christ, répandu sur la croix,

Sang du Christ, prix de notre salut,

Sang du Christ, sans lequel il n'existe point de pardon,

Sang du Christ, qui abreuvez et lavez les âmes dans l'eucharistie,

Sang du Christ, torrent de miséricorde,

Sang du Christ, vainqueur des démons,

Sang du Christ, force des martyrs,

Sang du Christ, soutient des confesseurs,

Sang du Christ, qui faites germer les vierges,

Sang du Christ, réconfort de ceux qui sont en danger,

Sang du Christ, soulagement des affligés,

Sang du Christ, apaisement dans les larmes,

Sang du Christ, espoir des pénitents,

Sang du Christ, consolation des mourants,

Sang du Christ, douceur et paix des cœurs,

Sang, gage de la vie éternelle,

Sang du Christ, qui délivrez les âmes des profondeurs du purgatoire,

Sang du Christ, à qui sont dus tout honneur et toute gloire, sauvez-nous. 

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

Merci ! 142 personnes ont prié

9 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

Je m'inscris