La Messe……….........…La Consécration

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Jésus tombe pour la troisième fois. Neuvième station du chemin de croix de la colline des Espélugues surplombant la grotte de Massabielle à Lourdes,

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           Neuvième publication de l’EXPLICATION DE LA MESSE d’après les notes prises lors des différents explications données par Dom Guéranger à ses moines : Elle concerne les prières de la consécration. Mettons à profit ce mercredi prochain, mercredi des cendres, pour relire ces propos de Dom Guéranger sur le centre de la messe : La consécration. L’Eglise a entouré peu à peu cet instant si important d’un grand nombre de précautions pour mettre en valeur et protéger ce renouvellement de l’Immolation de Notre Seigneur sur la croix avec les simples mots de la consécration. Ensuite l’Eglise nous apprendra à honorer sa présence réelle sur l’autel, puis près de notre cœur lorsque nous communierons, pour lui parler ‘’ cœur à cœur’’ en prolongeant notre action de grâces, quelques instants après la fin de la messe.   

CONSÉCRATION DE L’HOSTIE

          Qui pridie quam pateretur. (La veille de sa Passion) Ces mots furent ajoutés par le Pape Alexandre I, sixième successeur de saint Pierre. Il ajouta ces paroles afin de rappeler la Passion, parce que le sacrifice de la Messe est le même que le sacrifice de la Croix ; car le même Seigneur qui avait été immolé la veille au Cénacle, devait être immolé le lendemain sur le Calvaire. –Accepit panem in sanctas ac venerabiles manus suas. (Il prit du pain dans ses mains saintes vénérables) et Le Prêtre prend le pain entre ses mains, et elevatis oculis in coelum, ( et levant les yeux au ciel, vers vous)  il lève les yeux vers le ciel, faisant ce qu’a fait Notre Seigneur lui-même. Ce n’est pas l’Évangile qui nous dit que jésus leva les yeux au ciel dans cette occasion, mais la tradition, et une tradition si avérée que la sainte Église se plaît à remarquer cette circonstance. Ad te Deum Patrem suum omnipotentem, tibi gratias agens. ( ô Dieu son Père tout-puissant)  C’est l’Eucharistie ou action de grâces ; et la sainte Église a soin de le rappeler, car étant toujours en retard pour témoigner à Dieu notre reconnaissance pour ses bienfaits sans nombre, nous devons toujours avoir l’action de grâces et dans le cœur et sur les lèvres. Benedixit (à ce mot le Prêtre fait le signe de la croix sur l’hostie), fregit deditque discipulis suis dicens : Accipite et manducate ex hoc omnes. (il vous rendit grace, bénit ce pain le rompit et le donna à ses disciple en disant: )

HOC EST ENIM CORPUS MEUM

          (Car ceci est mon corps) Le Prêtre tient alors l’hostie de ses deux mains, entre le pouce et l’index, il profère les paroles de la consécration à voix basse, mais distinctement et ayant les yeux sur l’hostie qu’il veut consacrer. Dès que les paroles de la consécration sont prononcées, le Prêtre fléchissant les genoux, adore la sainte Hostie. La rubrique dit statim, AUSSITOT ; il ne doit pas mettre d’intervalle, car le pain a disparu, il n’en reste plus que les espèces, les apparences ; il a laissé la place au Seigneur, c’est le Seigneur lui-même que le Prêtre adore. S’étant relevé après l’adoration, le Prêtre élève l’Hostie au-dessus de sa tête pour la montrer au peuple, afin que celui-ci adore à son tour.

           Autrefois il n’élevait pas l’Hostie à ce moment-là, mais seulement avant de commencer le Pater. Au XIe siècle, l’archidiacre d’Angers, Bérenger, ayant osé nier la présence réelle de Notre Seigneur dans la sainte Eucharistie, on introduisit dans la Messe cette nouvelle ostension qui fait suite à la consécration, pour provoquer l’adoration du peuple.

         Après cette ostension, le Prêtre repose l’Hostie sur le corporal et adore de nouveau. Désormais à chaque fois qu’il touchera l’Hostie, le Prêtre fera une génuflexion avant et après ; il la fait avant, parce qu’il va toucher le Seigneur, et après, afin de lui rendre hommage.

               De plus il ne disjoindra plus les pouces et les index jusqu’après l’ablution des doigts, parce que ces doigts sont sacrés et seuls ils doivent toucher le Seigneur. Aussi dans l’ordination, l’Évêque consacre d’abord ces doigts d’une manière particulière avec l’huile sainte, qu’il étend ensuite à toute la main ; et si un Prêtre venait à perdre l’index, il lui faudrait une permission du Pape pour toucher le corps du Seigneur avec un autre doigt.

           Ainsi s’accomplit le grand mystère de la Transsubstantiation, c’est-à-dire le passage d’une substance en une autre, d’après la parole du Seigneur qui a dit à ses Apôtres : Faites ceci en mémoire de moi : Hoc facite in meam commemorationem (S. Luc, XXII, 19) ; à la condition toutefois que le ministre soit un Prêtre validement ordonné, et qu’il prononce les paroles sacramentelles sur du vrai pain et sur du vin naturel, avec l’intention de consacrer comme le fait l’Église. Les conditions, dont nous venons de parler, étant remplies, Dieu n’est pas libre, il s’est engagé et il faut que le mystère s’opère.

             Le mot enim est placé pour lier la phrase avec ce qui précède. Il ne se trouve pas dans les trois Évangiles qui parlent de l’institution de l’Eucharistie, non plus que dans saint Paul (I Cor. XI, 24). Cependant Notre Seigneur a dû le dire, puisque la tradition nous est venue telle de saint Pierre et des Apôtres. Un Prêtre qui ne dirait pas enim commettrait un péché, mais la consécration aurait lieu. S’il omettait meum, il n’y aurait pas de consécration, parce qu’il faut déterminer quel est ce corps que le Prêtre dit avoir entre ses mains.

      Après ces premières paroles de la consécration, le corps de Notre Seigneur est sur l’autel ; mais parce que, depuis la Résurrection, le corps, le sang, l’âme et la divinité du Sauveur ne peuvent être séparés, Notre Seigneur est donc sur l’autel à l’état vivant, comme au Ciel, c’est-à-dire glorieux, tel qu’il y est depuis son Ascension.

         L’ostension du Corps de Notre Seigneur qui a lieu à ce moment, nous l’avons dit, est d’institution relativement moderne. Les Églises d’Orient ne la font pas à ce moment ; cependant, afin de provoquer les adorations du peuple, elles donnent plus d’importance et de pompe à l’ostension qui précède le Pater : le Prêtre prend alors le corps et le sang du Seigneur, et se tournant vers le peuple, comme pour l’Orate, fratres, il les présente à son adoration.

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CONSECRATION DU VIN

       Le calice étant découvert, le Prêtre prononce ces paroles : Simili modo postquam caenatum est, (De même après la cène ) et prenant alors le calice entre les mains, il poursuit : accipiens et hunc praeclarum calicem in sanctas ac venerabiles manus suas. (il prit entre ses mains saintes et vénérables ce précieux calice ) Remarquons praeclarum calicem. Comme la sainte Église relève ce calice qui a contenu le sang du Seigneur et qu’elle place entre les mains du Prêtre ! Dans le Psaume, nous entendons le Prophète nous dire : Et calix meus inebrians quam praeclarus est ! (Ps 22, 5). Oui, mon calice enivrant, qu’il est auguste, qu’il est illustre, qu’il est magnifique ! La sainte Église a trouvé cette louange si bien faite pour la coupe sacrée, destinée à contenir le sang de Jésus-Christ, qu’elle y reporte en ce moment ses souvenirs. Le Prêtre continue : item tibi gratias agens. ( Il rendit grâce de nouveau) Déjà le Prêtre a parlé de l’action de grâces, lorsque, pour la consécration de l’hostie, il a dit que Notre Seigneur levant les yeux vers son Père lui rendit grâces. Puis, tenant le calice de la main gauche, de la droite il le bénit, disant : benedixit, deditque discipulis suis, dicens : Accipite et bibite ex eo omnes. ( Il le bénit et le donna à ses disciples en disant : prenez et buvez en tous) Le Prêtre prononce alors les paroles de la consécration sur le vin, tenant le calice un peu élevé. Voici quelles sont ces paroles :

   HIC EST ENIM CALIX SANGUINIS MEI, NOVI ET ,ETERNI TESTAMENTI : MYSTERIUM FlDEI : QUI PRO VOBIS ET PRO MULTIS EFFUNDETUR IN REMISSIONEM PECCATORUM. (Car ceci est le calice de mon sang, le sang de la nouvelle et éternelle alliance, mystère de foi, qui sera répandu en rémission des péchés pour vous et pour un grand nombre)    

  Remarquons que le mot enim se trouve ici comme dans la consécration du pain, pour lier ce qui précède avec ce qui va suivre.

     Les paroles employées pour la consécration du vin ressemblent à celles de l’Évangile avec quelques différences. Nous les tenons de la tradition romaine, fondée par saint Pierre, lequel avait entendu le Seigneur lui-même. Novi et aeterni testamenti : C’est donc ici le vase où est contenu le sang du Seigneur, le sang de la nouvelle alliance, en même temps appelée éternelle, pour la distinguer de l’ancienne alliance qui ne devait durer que jusqu’à la venue de Notre SeigneurMysterium fidei. Mystère, c’est-à-dire le mystère qui spécialement éprouve notre foi ; car, selon la parole de saint Pierre, notre foi doit être éprouvée. Et c’est si bien là le mystère de la foi que saint Paul écrivant à Timothée, lui dit à, propos de l’Eucharistie, que les Diacres doivent être purs et saints, gardant le mystère de la foi dans une conscience pure : Habentes mysterium fidei in conscientia pura. On sait en effet que la sainte Eucharistie était confiée en dépôt aux Diacres, qui pouvaient même l’administrer aux fidèles en l’absence des prêtres. Enfin remarquez : pro multis effundetur in remissionem peccatorum. Ce sang sera répandu pour un grand nombre, pour la rémission des péchés. Il est vrai qu’il a été répandu pour tous et non pas seulement pour un grand nombre, mais TOUS n’en devaient pas profiter pour la rémission de leurs péchés.

        Telles sont les paroles de la consécration du vin, qui ont un effet si important. Elles constituent, avec les paroles de la consécration du pain, l’acte même du sacrifice. Notre Seigneur est victime, et victime immolée sur l’autel ; non point seulement au sens que la sainte Messe, par la séparation mystique du corps et du sang, nous représente et nous rappelle l’immolation sanglante du Calvaire, mais encore en raison de l’état même et de la destination du corps et du sang de Notre Seigneur sous les espèces eucharistiques. Jamais, dans aucun sacrifice victime fut-elle plus vraiment immolée et sacrifiée que ne l’est après la consécration, celui qui est la splendeur de Dieu, et de qui pourtant, la gloire, la beauté et la vie n’ont plus désormais d’autre but et d’autre destination que d’entrer en nous, que de s’y perdre et de s’y consumer.

           Mais cependant le Sacrifice est véritablement accompli. Dieu l’a vu, et nous pouvons lui dire voilà ce qui a été fait sur le Calvaire, et si l’immortalité de votre Fils n’y mettait obstacle, la ressemblance serait entière. Pour accomplir ce Sacrifice, le Prêtre donne son ministère à Notre Seigneur qui s’est engagé à venir ainsi pour être immolé chaque fois qu’un homme, revêtu du sacerdoce, ayant entre les mains du pain et du vin, prononcerait sur eux ces paroles. Mais quel est celui qui offre ? Est-ce le Prêtre ou Notre Seigneur ? C’est Notre Seigneur lui même, dans la personne du Prêtre qui ne fait plus qu’un avec lui ; seulement il ne viendrait pas sur l’autel, si le Prêtre ne lui prêtait son concours. Il n’y a donc qu’un Sacrifice, qu’il s’opère sur le Calvaire ou sur l’autel.

         Aux paroles de la consécration, le Prêtre, tout en déposant le calice sur le corporal, ajoute ces mots : Haec quotiescumque feceritis, in mei memoriam facietis. (Toutes les fois que vous ferez ceci, faites-le en mémoire de moi) . Notre Seigneur, en disant ces dernières paroles à ses Apôtres, leur donnait, et en leur personne à tous les Prêtres, le pouvoir de faire ce qu’il venait de faire lui-même, c’est-à-dire de l’immoler. Ce n’est donc plus l’homme qui parle au moment solennel de la consécration, mais Notre Seigneur lui-même se servant de l’homme.

          Tel est le redoutable Sacrifice chrétien, qui nous transporte sur le Calvaire, et nous montre ce qu’est la JUSTICE de Dieu qui a exigé une telle victime. A lui seul, il aurait pu sauver des millions de mondes. Mais Notre Seigneur a voulu qu’il se perpétuât. Ayant été immolé une fois sur le Calvaire, il ne peut plus mourir, et cependant connaissant la faiblesse humaine, il a craint que le sacrifice de la Croix, une seule fois offert, ne finît par ne plus faire aucun effet sur les fidèles. Bientôt l’homme eût traité l’immolation du Calvaire comme un simple fait historique, consigné dans les annales de l’Église, où beaucoup ne l’auraient pas même cherché. Notre Seigneur s’est donc dit : Il faut que ce qui s’est passé une fois sur le Calvaire se renouvelle jusqu’à la fin des temps. C’est pourquoi il a inventé dans son amour ce divin mystère, où il vient dans l’hostie et s’immole de nouveau. Et Dieu voit l’importance de cette œuvre, et par là même il se sent incliné aux dispositions de BIENVEILLANCE, de MISERICORDE et de PARDON envers les hommes.

           Maintenant examinons et recherchons qui produit ce changement du pain et du vin au corps et au sang du Seigneur ? Quelle est dans ce mystère la Personne qui opère ? Chaque fois qu’une des trois Personnes de la sainte Trinité agit, les deux autres Personnes concourent à cette action dans un parfait accord. Dans l’Incarnation, c’est le Fils qui s’est incarné ; mais le Père l’a envoyé, et le Saint-Esprit est celle des trois Personnes qui a opéré le mystère. De la même façon, dans la sainte Messe, le Père envoie le Fils, celui-ci vient, et le Saint-Esprit opère la Transsubstantiation, ou changement qui a eu lieu d’une substance en une autre. Aussi pour exprimer l’action du Saint-Esprit en ce mystère, la sainte Église dans la prière de l’oblation l’appelle, ainsi que nous l’avons vu, par ces paroles : Veni ; Sanctificator omnipotens, aeterne Deus, et benedic hoc sacrificium tuo sancto nomini praeparatum. (Venez, Sanctificateur tout-puissant, Dieu éternel et bénissez ce sacrifice préparé à la gloire de votre saint nom)

      L’Église orientale n’a pas cette Oraison ; mais comme elle veut de même faire connaître au peuple l’action du Saint-Esprit dans ce grand mystère, après que les paroles de la consécration ont été prononcées sur le pain, le Célébrant dit : Seigneur Dieu, daignez envoyer votre Esprit afin qu’il change ce pain au corps de votre Fils, et tout le peuple répond : Amen. Après la consécration du vin, le Célébrant dit encore : Seigneur Dieu, daignez envoyer votre Esprit afin qu’il change ce vin au sang de votre Fils, et tout le peuple répond encore : Amen. Il semble qu’il y ait là une anomalie ; car au moment où le Prêtre prononce chacune de ces deux invocations, la Transsubstantiation est déjà opérée. Pourquoi donc appelle-t-il encore le Saint-Esprit ? Cette remarque a été faite plus d’une fois ; cependant on a maintenu ce qui avait été établi, et en voici la raison. Pour ne pas mêler l’acclamation du peuple aux paroles des mystères sacrés, l’Église Orientale l’a placée après ces invocations révélatrices de l’opération de l’Esprit Saint, c’est-à-dire au moment où l’Église latine élève et présente aux adorations des fidèles le corps et le sang du Seigneur. L’Église orientale rend à ce moment hommage à la puissance et à l’œuvre de l’Esprit Saint. Nous autres, latins, nous le faisons auparavant, et dans l’Oraison : Veni, Sanctificator omnipotens, et dans l’Oraison Quam oblationem, où nous disons : Ut nobis corpus et sanguis fiat. Toutefois l’Église latine n’appelle pas ici le peuple à approuver par une acclamation ; un Amen en cet endroit n’aurait de raison d’être que si l’Oraison à laquelle il devait répondre, était dite à haute voix. Or, nous l’avons vu déjà, la prière du Canon est entièrement sécrète, et doit être récitée tout entière à voix basse.

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Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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10 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

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