Pour beaucoup d’entre nous, le Carême est le temps idéal du pardon. Et si nous réfléchissons profondément au pardon, nous nous apercevons que, bien souvent, nous ne savons pas pardonner.

 

« Lorsque Jésus, le Fils de Dieu venu racheter toute l’humanité, prononce sur la croix ces paroles : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34), il faut se représenter la masse des péchés, des haines, des mensonges, des vols, des agressions, des meurtres… de tous les milliards d’êtres humains que la terre a comptés, compte et comptera jusqu’à la consommation des temps ; et tout cela a été pardonné. » […] « Oui, nous pourrions être découragés tant le contraste avec nos difficultés à pardonner, avec nos pardons étriqués et conditionnels est fort. Il est bon, effectivement, que nous nous rendions compte que nous ne savons pas aimer, que nous ne savons pas pardonner » (Abbé Vincent Richard).

 

Oui, le Carême, c’est la prise de conscience de notre volonté de faire mieux : « pour l’instant, je n’arrive pas à pardonner, mais je sais qu’il faut que j’y arrive… ». C’est aussi le temps de l’espérance, – aux hommes, cela est impossible, mais pas à Dieu – l’espérance qui nous ouvre les portes de la conversion, de la confession sincère, du vrai repentir et du pardon donné.

 

Prière : Oui, Seigneur, Maître de l’Impossible, « pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». Donne-moi la grâce d’un vrai repentir. Aide-moi à savoir pardonner.