Coralie vient de passer le Bac, et, comme si c’était peu, avec la mention Bien. Elle a décidé avec ses parents d’organiser une petite fête pour elle et ses amis. On l’imagine absorbée avec sa maman dans de magnifiques préparatifs pour la venue de ses invités… Rien n’est trop beau, ni les nappes, ni les couverts, ni les desserts, ni la musique ambiante.

  Maman a eu l’idée d’inviter monsieur le Curé, et personne ne s’est trouvé choqué d’entendre le prêtre inviter l’assistance à se mettre debout pour une prière forte et sincère. Il a ajouté : «  Oui, Coralie, Dieu t’a permis de faire de bonnes études, sanctionnées par ce précieux diplôme. Oui, tu peux disposer la table, apporter les gâteaux et faire résonner la musique que tu aimes en l’honneur de Celui qui t’a entourée de son amour. Bénis-le, adore-le ! »

   Faisons-nous de semblables préparatifs pour recevoir le Seigneur, quand pendant l’Eucharistie nous l’invitons à venir dans notre cœur ? Pensons-nous bien aux préparatifs : la confession ? le jeûne eucharistique, qui est un acte de respect (ne rien boire ni manger durant l’heure qui précède la communion) ?

   Oui, Dieu venu parmi nous aime s’arrêter dans notre demeure. En toute simplicité, il frappe à notre porte. Savons-nous l’accueillir comme le fit Abraham, qui offrit l’hospitalité au Seigneur sans l’avoir nettement reconnu ? comme le fit Marthe, qui préparait le repas pour Jésus ? comme le fit Marie, qui buvait ses paroles ?

Prière : Seigneur Jésus, je veux faire l’impossible pour te recevoir dignement, pour recevoir ton amour et ta parole. Quand je vais communier, Seigneur, je voudrais ne plus être distrait(e) mais être entièrement en communion avec toi et ton Église.