Combien sommes-nous à croire à la réalité de notre ange gardien ? Et quand nous y croyons, combien restons-nous à le prier ? L’ange gardien est souvent considéré comme un petit personnage de légende destiné à rassurer les enfants.

Ils sont cependant bien réels ; à nos côtés, à tout moment, ils attendent notre sollicitation. Aucune communauté chrétienne ne met en doute leur existence, qui est attestée depuis les premiers temps de la Révélation : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux » (Mt 18,10).

Dans son audience du 29 septembre 2008, Benoît XVI a déclaré : « Leur présence invisible nous aide et nous réconforte, car ils sont à nos côtés pour nous protéger en toute circonstance, pour nous défendre des dangers. […] À tout moment, nous pouvons recourir à eux ».

Chaque personne au monde a un ange gardien, qu’elle soit chrétienne ou non. ‘Ange’ veut dire ‘envoyé’, ‘messager’. Dieu qui nous aime se soucie de nous aider tout au long de notre vie par de multiples moyens, les sacrements, la Parole de Dieu méditée, mais aussi par ce conseiller discret mais toujours avec nous. Prier pour obtenir son aide est une grande force.Comme sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, on peut lui manifester notre affection : « Tu descends pour moi sur la terre, et m’éclairant de ta splendeur, bel Ange, tu deviens mon frère, mon ami, mon consolateur » (février 1897).

 La liturgie de l’Église nous invite à faire mémoire de nos saints Anges gardiens le 2 octobre ; c’est le pape Paul V qui a établi cette fête en 1608.

Prière : « Ange de Dieu, qui es mon gardien confié par la bonté divine, éclaire-moi, défends-moi, conduis-moi et dirige-moi. » (Saint Paul VI)