Le temps donné à Dieu
Valérie s’interroge : « Comment trouver du temps pour prier Dieu, pour aller à la messe chaque jour, à l’adoration du Saint-Sacrement, me confesser, m’investir dans la vie de ma paroisse ? Je voudrais bien, mais j’ai des enfants et un travail. Il ne me reste guère de temps pour tout cela. »
Nous nous posons tous ce genre de question : nous voudrions à la fois aimer Dieu de tout notre cœur et aimer notre prochain. La réponse n’est pas simple et dépend de chacun. Valérie a eu la bonne idée de demander conseil au prêtre de sa paroisse :
- Mais non, Valérie, lui dit-il, Dieu ne juge pas notre amour au nombre d’activités, de prières ou de mortifications. Il veut que vous pensiez à vous, au confort de votre famille et au sérieux de votre travail.
Il lui prête un petit recueil de textes missionnaires de la vénérable Madeleine Delbrel (1904-1964). Le soir, Valérie lit cette prière :
« Chaque petite action est un événement immense où le Paradis nous est donné, où nous pouvons donner le Paradis. Qu’importe ce que nous avons à faire : un balai ou un stylo à tenir. Parler ou se taire, raccommoder ou faire une conférence, soigner un malade ou taper à la machine. Tout cela n’est que l’écorce de la réalité splendide, la rencontre de l’âme avec Dieu à chaque minute renouvelée. On sonne ? Vite, allons ouvrir : c’est Dieu qui vient nous aimer. Un renseignement ? Le voici. C’est Dieu qui vient nous aimer. C’est l’heure de se mettre à table ? Allons-y : c’est Dieu qui vient nous aimer. Laissons-le faire. »
Oui, le sens de notre vie est celui de l’amour de Dieu, qui est toujours en nous. Nous vivons l’extraordinaire de Dieu dans l’ordinaire de notre vie.
Prière : Merci, Seigneur, pour ta présence aimante en moi. Que je rende cette présence au monde par chacun de mes actes et chacune de mes paroles.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6