Nous vous adorons, ô Christ ! et nous vous bénissons, parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

Ô Dieu éternel ! roi de gloire, juge des vivants et des morts, que vois-je ! Votre corps est tout déchiré de coups, votre tête couronnée d'un diadème d'épines, et dans cet état on vous condamne à la mort, et à la mort de la croix ! Qui pourrait concevoir la grandeur de ces humiliations et de ces douleurs ? Qui pourrait comprendre l'ardeur de cet amour infini et miséricordieux, qui vous y soumet pour l'expiation de nos péchés ?

Oh ! Votre charité et votre miséricorde me remplissent de confiance, et font qu'en vous demandant pardon de tous mes crimes, de tous mes défauts et de mes infidélités, je vous supplie d'offrir à votre Père éternel, pour les âmes de mes plus proches parents décédés, cette cruelle flagellation, ce douloureux couronnement d'épines et cette honteuse et injuste condamnation. Peut-être que ces âmes condamnées au feu du purgatoire y endurent toutes sortes de tourments sans y recevoir aucune consolation ! Les droits les plus sacrés de la justice et de la charité, que je n'ai que trop transgressés, m'engagent enfin à les secourir dans l'extrême nécessité où elles sont : mais je ne puis rien faire sans vous, et je puis tout avec vous, ô divin Médiateur ! agréez donc mes vœux et comblez les ardents désirs de mon cœur, qui ne soupire qu'après la délivrance de ces pauvres affligés.

Sainte Mère de Dieu, appuyez ma prière auprès de votre divin Fils, et faites que ces âmes en ressentent au plus tôt les effets salutaires. Pater, Ave.

Ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous ; et que par votre infinie miséricorde les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Ainsi soit-il.