« Tes disciples ne jeûnent pas »

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Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, comme les disciples de Jean le Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vint demander à Jésus : « Pourquoi, alors que les disciples de Jean et les disciples des pharisiens jeûnent, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » Jésus leur dit : « Les invités de la noce pourraient-ils jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ? Tant qu’ils ont l’Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront.
« Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve ; autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu et la déchirure s’agrandit. Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car alors, le vin fera éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves. » (Mc 2, 18-22)

 

Obéissance et abandon

Rappelez-vous cette parole étrange et mystérieuse : Il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, lui, le saint et le juste ; lui, le Fils bien-aimé du Père, il a dû apprendre l’obéissance par les choses qu’il a souffertes. Et ces choses, c’était les contradictions apparentes de toutes les promesses divines et de toutes les lois morales. Méditez cette parole, contemplez cette obscurité ; n’apercevez-vous pas qu’elle s’auréole de toutes les lumières du salut ? Et si l’obscurité est pour vous, la lumière ne sera-t-elle pas pour vous également ? Et dans l’angoisse même ne trouverez-vous pas une paix, une certitude, une joie : celle de l’obéissance, de la remise complète de votre être à votre Père, de l’abandon définitif de toute votre vie et de tout motif de vie, de toute compréhension et de tout droit de comprendre entre les mains de celui de qui vous savez, par ailleurs, qu’il est l’amour parfait ?

 

Gaston Frommel

Gaston Frommel († 1906), théologien et philosophe protestant, a enseigné à Genève.

Prière de la communauté

Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent; Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

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10 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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