"Aspirez, mon enfant, au prix de la vertu" - Aubert

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Bonjour à tous !

Voici un petit poème qui nous rappelle tout simplement combien nos « talents » - et les dons de Dieu que nous recevons, quels qu’ils soient, chacun à notre mesure - doivent être utilisés pour le bien de tous, partagés pour fructifier…

L'enfant et le petit écu


Possesseur d'un petit écu,
Mon enfant se croyait le plus riche du monde.
Le voilà qui fait voir son trésor à la ronde,
En criant gaiement : j'ai bien lu !
          - A merveille, lui dit un sage ;
          C'est le prix du savoir que vous avez reçu,
Du savoir tel qu'on peut le montrer à votre âge ;
Mais voulez-vous encore être heureux davantage ?
Aspirez, mon enfant, au prix de la vertu ;
Vous l'aurez quand des biens vous saurez faire usage.
          L'enfant entendit ce langage :
L'écu, d'après son cœur et sensible et bien né,
A rapporter le double est soudain destiné :
          Avec le pauvre il le partage.

Aubert (XIX° siècle)

 

 

Proposition de lecture :


Evangile de jésus-christ selon Saint Matthieu

« C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.

15 À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt,

16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres.

17 De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres.

18 Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.

19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes.

20 Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.”

21 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”

22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.”

23 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”

24 Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.

25 J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.”

26 Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.

27 Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.

28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.

29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.

30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !”

 

Prière de la communauté

Que rien ne te trouble (sainte Thérèse d'Avila)

« Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie. Tout passe, Dieu ne change pas. La patience obtient tout. A qui possède Dieu, rien ne manque. Dieu seul suffit. »

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Quand les poètes nous parlent de Dieu …

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