La Messe: …………………Prières au bas de l'Autel. -> . Encensement.

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      Jésus est condamné à mort. Première station du chemin de croix de la colline des Espélugues surplombant la grotte de Massabielle à Lourdes

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          Première publication de l’EXPLICATION DE LA MESSE d’après les notes prises lors des différents explications données par Don Guéranger à ses moines. Elle s’étend depuis les prières au bas de l’autel, jusqu’à l’encensement.

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          Ces 14 publications sont assez longues ; de l'ordre  de  300O mots. Elles peuvent se lire d’une traite, ou par morceau tout au long de la semaine.  Elles vous permettront de découvrir tout ce qui se cache derrière certaines attitudes, ou paroles du prêtre. Ces explications concernent la messe suivant la forme extraordinaire du rite romain, mais elles vous seront utiles pour comprendre la messe dans sa forme ordinaire et y assister de la meilleur façon possible.  

           Elles seront aussi l'occasion de rafraîchir ou d’enrichir notre catéchisme par les différentes remarques saisies des paroles tombées de la bouche de Don Guéranger. ‘’ Vous n’avez pas le droit de les garder pour vous seuls. ‘’ Avait dit le cardinal Pie. C’est ainsi que Hozana permet de les mettre à votre disposition.

            Votre inscription à cette communauté de Hozana répond en effet à cette confidence de Notre Seigneur que sœur Lucie avait écrite à l’évêque de Gurza  le 27 mai 1943 : Notre-Seigneur me disait, il y a quelques jours : « Je désire très ardemment la propagation du culte et de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, parce que ce Cœur est l’aimant qui attire les âmes à Moi, le foyer qui irradie sur la terre les rayons de ma lumière et de mon amour, la source intarissable qui fait jaillir sur la terre l’eau vive de ma miséricorde ».

Présentation de la messe

            L’ordinaire de la Messe, Ordo Missae, est l’ensemble des rubriques et des prières servant à la célébration de la Messe et dont la disposition ne change pas, malgré la variété des fêtes célébrées par l’Église.

            On ne saurait avoir une idée complète des cérémonies de la Messe, qu’en se reportant à la Messe solennelle, Missa solemnis, ou Grand’Messe, type de toutes les autres. On aurait sujet, en effet, de se demander, par exemple, pourquoi le Prêtre s’en va dire l’Épître à un côté de l’autel, l’Évangile à l’autre, plutôt que de rester au milieu. Cela n’a pas trait au Sacrifice, et ne fait que rappeler ce qui se pratique dans la Messe solennelle : le Diacre lisant l’Évangile à gauche, le Sous-Diacre lisant l’Épître à droite, comme nous l’expliquerons plus loin. Le Prêtre remplissant seul les fonctions exercées par le Diacre et le Sous-Diacre va successivement à la place que ceux-ci occupent à la Messe solennelle. II faut donc souvent chercher dans la Messe solennelle les raisons qui font agir le Prêtre qui dit une Messe basse.

            Le Sacrifice de la Messe est le Sacrifice de la Croix ; nous y devons voir Notre Seigneur cloué à la Croix, et offrant son sang, pour nos péchés, à Dieu son Père. Toutefois on ne saurait absolument trouver dans les différentes parties de la Messe les diverses circonstances de la Passion de Notre Seigneur, ainsi qu’ont voulu le faire certains auteurs traitant de méthodes pour assister à la Messe.

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            Le Prêtre sort de la sacristie et se rend à l’autel pour offrir le saint Sacrifice. Il est, dit la rubrique, paratus, c’est-à-dire revêtu des parements sacrés, ou ornements propres à la célébration de la sainte Messe. Arrivé devant l’autel, il y fait la révérence due, c’est-à-dire que, si le Saint-Sacrement s’y trouve, il fait la génuflexion ; s’il n’y est pas, il se contente d’une profonde inclination ; voilà pourquoi la rubrique porte ces mots : debita reverentia. (Obligation de révérence)

PRIERES AU BAS DE L’AUTEL

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PSAUME ‘’ JUDICA ME ‘’

            Ayant fait le signe de la Croix, il dit l’Antienne : Introibo ad altare Dei, (je m’approcherai de l’autel de Dieu ) précédant le Psaume XLII. Cette Antienne est toujours doublée. Ensuite il commence le Psaume : Judica me, Deus. (Fais-moi justice, ô Dieu) qu’il dit en entier, alternativement avec les ministres. Ce Psaume a été choisi à cause du verset : Introibo adaltare Dei, je m’approcherai de l’autel de Dieu ; il est très convenable pour ouvrir le saint Sacrifice. Du reste, la sainte Église choisit toujours les Psaumes à cause d’un verset qui a trait à ce qu’elle fait ou à ce qu’elle veut exprimer. Celui-ci ne s’est pas toujours trouvé au Missel : son usage a été établi par saint Pie V, en 1568. En entendant le Prêtre dire ce Psaume, et dès le premier verset : ab homine iniquo, et doloso erue me, délivrez-moi de l’homme inique et trompeur, on comprend qu’il représente Notre Seigneur lui-même et qu’il parle en son nom.

            Le verset qui sert d’Antienne, nous prouve que David était encore jeune lorsqu’il composa ce chant à la gloire du Seigneur ; car, disant qu’il s’avance vers l’autel de son Dieu, il ajoute :

            Ad Deum qui laetificat juventutem meam, vers le Dieu qui est le bonheur de ma jeunesse. Il s’étonne ensuite du trouble qui survient dans son âme ; mais il se rassure bientôt, espérant en son Dieu, et c’est pour cela que son chant est plein d’allégresse. La sainte Église ne veut donc pas qu’on dise ce Psaume aux Messes des Morts, parce que nous venons supplier pour le soulagement d’une âme dont le départ nous laisse dans l’inquiétude et le deuil. De même au temps de la Passion, pendant lequel la sainte Église est tout occupée des souffrances de son Époux, et ne pense pas à se réjouir.

            Ce Psaume ouvre bien la Messe en ce qu’il y est question de Notre Seigneur qui va venir. Qui donc devait être envoyé aux Nations, sinon Celui qui est Lumière et Vérité ? David le savait ; aussi s’écriait-il : Emitte lucem tuam et veritatem tuam. Avec lui nous le répétons, et nous aussi disons à Dieu : Envoyez-nous Celui qui est Lumière et Vérité.

            Le Psaume étant terminé par le Gloria Patri , (Gloire au père) et l’Antienne répétée, le Prêtre demande le secours du Seigneur, en disant : Adjutorium nostrum in nomine Domini ; (Notre secours est dans le nom du Seigneur) on lui répond : Qui fecit caelum et terram. (Qui a fait le ciel et la terre)  Dans le Psaume qui a précédé, le Prêtre a exprimé un grand désir de posséder Notre Seigneur, Lumière et Vérité ; mais quand il réfléchit à la rencontre qui va se faire de l’homme pécheur avec Dieu, il sent le besoin d’être soutenu. Dieu a voulu cette rencontre, c’est vrai, et il a établi qu’elle serait dans l’ordre ; malgré cela, l’homme sent et comprend son néant et son indignité. Il va s’humilier, et se reconnaître pécheur ; et, pour se rassurer, il commence par le signe de la Croix, demandant le secours du Seigneur, et s’apprêtant à faire la confession de ses fautes.

CONFITEOR

            La sainte Église emploie ici la formule de confession qu’elle a créée et qui peut remonter au 8e siècle. Il n’est pas permis d’y rien ajouter ni retrancher. Elle jouit de cette prérogative de tous les sacramentaux : que sa récitation apporte la rémission des péchés véniels dont on a la contrition. Dieu, dans sa bonté, a voulu que d’autres moyens que le sacrement de Pénitence puissent effacer les péchés véniels, et il a pour cela inspiré à son Église l’usage des sacramentaux.

            Le Prêtre commence donc la confession, il s’accuse d’abord devant Dieu. Mais il semble dire : Non-seulement je veux me confesser à Dieu, mais enclore à tout ce qui est Saint, afin que tous ceux auxquels je me confessais, demandent pardon pour moi et avec moi. Aussi se hâte-t-il d’ajouter : Je me confesse à la bienheureuse Marie toujours Vierge. Sans doute il n’a pas offensé la Sainte Vierge, mais il a péché devant elle, et cette pensée lui suffit pour motiver la confession qu’il lui fait aussi. II passe ensuite à l’archange saint Michel, si grand et si puissant, préposé à la garde de nos âmes, principalement au moment de la mort. II se confesse également à saint Jean-Baptiste, que Notre Seigneur a tant aimé et qui fut son Précurseur ; puis à saint Pierre et à saint Paul, les princes des Apôtres. Certains Ordres religieux ont obtenu d’ajouter le nom de leur Père ou instituteur de leur Ordre. C’est ainsi que nous Bénédictins ajoutons saint Benoît ; les Dominicains, saint Dominique ; les Franciscains, saint François, etc. Enfin le Prêtre s’adresse aussi dans cette confession à tous ceux qui l’entourent, ajoutant : Et vobis, fratres ; (Et à vous mes frères) parce que, s’humiliant comme pécheur, non-seulement il s’accuse devant ceux qui sont déjà glorifiés, mais encore devant tous ceux qui sont présents. Et non content de dire qu’il a péché, il ajoute en quelle manière, c’est-à-dire en pensée, parole et œuvre, (soit en latin :) cogitatione, verbo et opere, qui sont les trois manières par lesquelles les hommes peuvent faillir. Voulant exprimer ensuite qu’il est tombé parce qu’il l’a bien voulu, par trois fois il le dit dans ces paroles : mea culpa, (C’est ma faute) et pour témoigner, avec le publicain de l’Évangile, ses sentiments de pénitence, il se frappe la poitrine trois fois en même temps qu’il dit qu’il a péché par sa faute. Sentant le besoin de recevoir le pardon, il revient vers toutes les créatures glorifiées devant lesquelles il s’est accusé, il les invoque, et leur demande, ainsi qu’à tous les frères présents, de prier pour lui. – A propos de cette formule de confession établie par la sainte Église, disons en passant qu’elle pourrait suffire à une personne en danger de mort et incapable de faire une confession plus explicite.

            Les ministres répondent au Prêtre par un souhait, auquel lui-même, demeurant incliné, ajoute ce mot : Amen. Ce souhait est une supplication à la miséricorde de Dieu pour le Célébrant.

            Mais les ministres ont eux-mêmes besoin de pardon ; c’est pourquoi ils font à leur tour, avec la même formule, la confession de leurs fautes non plus à des frères, et vobis, fratres, mais au Prêtre qu’ils appellent Père : Et tibi, Pater.

            Il n’est jamais permis de changer quoi que ce soit à ce que la sainte Église a établi pour la célébration de la Messe ; aussi dans le Confiteor, les ministres doivent-ils toujours dire simplement : Et tibi, Pater ; et te, Pater, sans ajouter aucune qualification, même en répondant la Messe au Souverain Pontife.

            Lorsque les ministres ont prononcé cette formule de confession, le Prêtre fait pour eux la même supplication que celle qu’ils ont faite pour lui ; ils y répondent également par l’Amen. Une sorte de bénédiction vient ensuite : Indulgentiam, (L’indulgence) par laquelle le Prêtre demande pour lui et pour ses frères le pardon et la rémission de ses péchés, en formant sur lui le signe de la Croix ; il emploie le mot nobis (à nous) et non vobis,(à vous) se mettant avec les ministres, et prenant sa part du souhait commun qu’ils font ensemble.

            La confession étant ainsi achevée, le Prêtre s’incline de nouveau, mais moins profondément que pour le Confiteor. Il dit : Deus, tu conversus vivificabis nos, ô Dieu, d’un seul regard vous nous donnerez la vie ; et les ministres : Et plebs tua laetabitur in te, et votre peuple se réjouira en vous. Ensuite : Ostende nobis, Domine, misericordiam tuam, montrez-nous, Seigneur, votre miséricorde ; Et salulare tuum da nobis, et donnez-nous le Sauveur que vous nous préparez.

            Ces versets sont récités depuis une haute antiquité. Le dernier est la parole de David, demandant le Messie dans son Psaume : Benedixisti, Domine, terram tuam (Ps 84) ; car à la Messe, avant la consécration, nous attendons Notre Seigneur absolument comme ceux-qui, avant l’Incarnation, attendaient le Messie promis aux Nations. Par cette parole : misericordiam, employée par le prophète, il ne faut pas entendre la bonté de Dieu. Non, nous demandons à Dieu qu’il daigne envoyer Celui qui est sa Miséricorde et son Salutaire, c’est-à-dire par lequel le Salut nous viendra. Cette parole du Psaume nous transporte tout à fait au Temps de l’Avent, pendant lequel nous ne cessons de demander Celui qui va venir.

            Après cela, le Prêtre demande à Dieu qu’il daigne exaucer sa prière, puis il salue le peuple en disant : Dominus vobiscum. (Le Seigneur soit avec vous) C’est comme un adieu qu’il adresse à ses frères au moment solennel où il va franchir les degrés de l’autel, et, comme Moïse, s’enfermer dans la nuée. Les ministres lui répondent pour le peuple par ces paroles : Et cum spiritu tuo. (Et avec votre esprit)

            En se disposant à monter à l’autel, le Prêtre dit : Oremus, (Prions) étend les mains et les rejoint. Toutes les fois qu’il dit cette parole, il observe la même manière de faire, parce qu’il se dispose à prier, et que pour prier on étend les mains vers Dieu, qui est au Ciel et auquel on s’adresse. Ainsi pria Notre Seigneur sur la Croix. Dans l’Oraison qu’il dit en franchissant les degrés, le Prêtre parle au pluriel, parce qu’il ne monte pas tout seul ; le Diacre et le Sous-Diacre montent avec lui, l’accompagnent et le servent. La pensée dominante du Prêtre, en ce moment solennel, est celle de se purifier, car, ainsi qu’il le dit, il entre dans le Saint des Saints (désigné par l’expression latine) : Ad Sancta Sanctorum, employant ce superlatif hébreu pour exprimer la grandeur de l’action qu’il va accomplir. Il demande donc que ses péchés soient enlevés, priant aussi pour les ministres. Plus on est près de Dieu, plus on sent la moindre tache qui souille l’âme ; le Prêtre sent donc le besoin de se purifier encore, il le demande à Dieu. Il a bien dit déjà : Deus, tu conversus vivificabis nos. – Ostende nobis, Domine, misericordiam tuam. (Dieu, tournez-vous vers nous et donnez-nous la vie. – Montrez-nous, Seigneur votre miséricorde).  Mais parce qu’il approche davantage de Dieu, il a peur et redouble pour obtenir le pardon. II franchit les degrés en disant cette prière.

             Arrivé à l’autel, il pose dessus les mains en les joignant, puis il le baise. Ce baiser de l’autel est ici une marque de respect pour les Reliques des Saints qui y sont renfermées. II fait une autre prière dans laquelle il demande que ses péchés soient pardonnés : peccata mea ; mais il la commence en disant : Oramus te, nous vous prions, parce que tous ceux qui assistent au saint Sacrifice doivent avoir pour le Prêtre un sentiment filial et prier avec lui et pour lui. (Voici cette autre prière : Nous vous en prions, Seigneur, par les mérites de vos saints dont nous avons ici les reliques et de tous les saints, daignez pardonner tous mes péchés. Amen.)

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 ENCENSEMENT

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        L’autel représente Jésus-Christ. Les reliques des Saints qui s’y trouvent, nous rappellent que les Saints sont membres de Jésus-Christ. Car après avoir pris notre nature humaine, non seulement Notre Seigneur a souffert sa Passion, triomphé dans sa Résurrection, et est entré dans sa gloire par son Ascension ; mais encore il a fondé sur la terre son Église, il est le Chef de ce Corps mystique et tous les Saints en sont les membres. A ce point de vue donc, Notre Seigneur n’est complet que s’il est accompagné de ses Saints, et c’est pour cette raison que les Saints qui sont avec lui dans la gloire, doivent être unis à lui dans l’autel qui le représente.

      Lorsque le Prêtre a terminé la prière qu’il a dite incliné et les mains jointes sur l’autel, il se prépare à l’encensement. Deux encensements auront lieu dans le cours du saint Sacrifice, tous deux avec une grande pompe par respect pour Notre Seigneur représenté par l’autel, comme nous venons de le dire. Néanmoins le Prêtre accomplira le premier encensement sans l’accompagner d’une prière ; il se contente de porter l’encens sur toutes les parties de l’autel, de telle sorte qu’il l’en parfume tout entier. Nous voyons par le Lévitique que l’encens a servi de bonne heure au culte du Seigneur. La bénédiction qu’il reçoit du Prêtre, à la Messe, élève cette production de la nature à l’ordre surnaturel. La sainte Église prend cette cérémonie dans le Ciel même, où saint Jean l’a contemplée. Dans son Apocalypse, il voit l’Ange se tenant avec un encensoir d’or près de l’autel qui porte l’Agneau et qu’entourent les vingt-quatre vieillards : Angelus venit, et stetit ante altare habens thuribulum aureum (Ap 8, 3). Il nous montre cet Ange offrant à Dieu les prières des Saints représentées par l’encens. Ainsi la sainte Église, cette fidèle Épouse du Christ, cherche à imiter le Ciel, et, profitant de ce que le voile de ses mystérieux secrets a été un peu soulevé par l’Apôtre bien-aimé, elle emprunte, pour la terre, ce qui se fait là-haut à la gloire de son Époux. A ce moment de la Messe, l’autel seul est encensé ainsi que le Prêtre ; l’encensement du chœur est réservé pour la seconde fois. Il est dans la coutume de la sainte Église d’exposer sur l’autel des images de saints et des reliques qui alors reçoivent aussi l’encens.

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       Remarque : Nous avons noté dans le confiteor la présence de l’expression ‘’Bienheureuse Marie toujours Vierge ‘’ Avec le confiteor des fidèles qui suit celui du prêtre, l’Eglise honore déjà 4 fois ce privilège de Notre Dame pour lequel Notre Seigneur a demandé réparation le 29 mai 1930 à Tuy.

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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9 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

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