« Nous avons vu son étoile à l’orient, et nous sommes venus adorer le Seigneur.»

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Demain a lieu la fête de l’Epiphanie qui correspond dans l’Eglise Romaine à l’arrivée des Rois Mages à la crèche de Bethléem. Avec eux, penchons-nous sur cette famille particulière que Dieu a choisie pour nous montrer le chemin de la perfection. Avec eux, regardons cet Enfant qui babille et ouvre les cœurs ; contemplons la Miséricorde incarnée ; adorons la Parole d’Amour faite chair. Nous partirons pour cela d’une homélie du Père Stéphane Aulard qui a été curé de la Paroisse Notre-Dame du Rosaire de Saint-Maur des Fossés jusqu’en 2015 et aujourd’hui vicaire épiscopal du diocèse du Val de Marne, homélie prononcé lors de la fête de la Sainte Famille le 29 décembre 2013.

 

Petit rappel : Vous pouvez effectuer cette mini-retraite en 3 jours, plus ou moins, bref à votre rythme car le temps de Dieu n’est pas le nôtre ! A noter, pour simplifier nos écrits, nous parlerons souvent des grands-parents mais les personnes célibataires, religieux, consacrés ou prêtres peuvent aussi considérer nos propositions ou questions car ils peuvent côtoyer des jeunes au travers de leurs visites, les soignants ou en relation avec leurs neveux et nièces.

 

Jour 1              « Nous avons vu son étoile à l’orient, et nous sommes venus adorer le Seigneur. » (Mt 2,2)

Comble du comble, la Parole de Dieu se fait silence et s’incarne dans un petit bébé veillé par ses parents dans une étable. Regardons-les évoluer. Laissons-nous toucher par la tendresse qui règne parmi eux. Gardons la Paix qui règne à Bethléem pour la placer dans notre cœur.

 

« Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.» (Mt 2, 9-12)

 

CONTEMPLER LA SAINTE FAMILLE – Père Stéphane Aulard - Paroisse Notre-Dame du Rosaire, Saint-Maur des Fossés > Prier et méditer > Homélies – 29 Décembre 2015

Le Christ dans la crèche est comme tout enfant, Il est muet : il ne parle pas. Celui qui est la Parole faite chair commence à Bethléem par être muet et comme le dit le passage de Matthieu que nous venons d‘entendre : Lui et ses proches lorsqu’ils viennent s’installer en Galilée à Nazareth sont comme « retirés » (cf. Matthieu 2,22-23), à l’écart au point que Nathanaël, l’un des premiers apôtres dira plus tard : « De Nazareth, peut-il sortir quelque chose de bon ? » (Cf. Jean 1,60)

J’ai suggéré à un certain nombre d’entre vous durant ce temps de Noël de prendre le temps de contempler la crèche pour y voir le Fils de Dieu entouré des siens, sa famille humaine que Dieu s’est choisie : Marie et Joseph. Il ne s’agit pas tant de regarder une scène charmante qui d’ailleurs, je l’espère, rappelle de bons souvenirs à un certain nombre d’entre nous ! Il s’agit de se mettre à l’école de ces parents qui ont accueilli l’Enfant Jésus : autrement dit comme Marie, il s’agit pour nous d’accueillir profondément la volonté de Dieu, d’y répondre de grand cœur dans la confiance et la durée. Il s’agit de méditer et de conserver au fond de soi les merveilles accomplies par le Seigneur en nous. Comme Saint Joseph, il s’agit aussi de faire confiance à Dieu qui nous parle (les songes de Joseph) et nous déroute ; à Dieu qui nous accompagne alors qu’il est parfois impossible de se projeter. Il s’agit de protéger le noyau familial car c’est cela qui est sacré.

Plusieurs n’ont pas manqué de faire remarquer que la Sainte Famille n’est pas une famille ordinaire. Evidemment qu’elle n’est pas ordinaire ! Comme si aujourd’hui nos familles étaient ordinaires lorsqu’elles sont déplacées et forcées à l’exil, lorsqu’elles éclatent suite à la mésentente, lorsqu’elles tentent de se recomposer difficilement… Est-ce qu’autrefois les choses étaient si simples, c’est à voir. Peu importe, ici nous voyons dans la Sainte Famille un modèle d’abord évangélique offert à tout chrétien ainsi invité à croire que ces saintes personnes ont, elles aussi – on l’entrevoit au fil des récits de l’Enfance de Jésus en Matthieu comme en Luc- une épaisseur et des sentiments, un parcours, des questions et des désirs. Regardons donc chacun des membres de la Sainte Famille : Jésus, Marie et Joseph et regardons-les ensemble pour progresser dans notre propre marche et notre propre parcours existentiel.

 

PENSEE POUR SAINT JOSEPH – Frère Dominique Joseph (Famille de Saint Joseph) – Communauté de prière Hozana « Prions chaque jour Saint Joseph : https://hozana.org/communaute/6602-prions-chaque-jour-saint-joseph

Pénombre. Serrés. Odeur plaisante de laine, relents des équipages. Emmailloté. Les yeux trop bleus du nourrisson. Son babil amusant et gai, les berceuses de Marie. Joseph veillant. Joseph adorant. À la crèche, il a tant appris et tout compris. Près de lui, s’approcher soi-même et adorer. Comprendre à genoux.

Avec Joseph, dans l’ombre, aimer tendrement et adorer encore. Dieu merci !

 

Poser un geste, méditer, prier, offrir

Nous vous proposons de débuter notre triduum au pied de la crèche. Si vous pouvez vous rendre devant une crèche, passez un moment en silence en contemplant chaque personnage. Chacun a une histoire à vous conter, un aspect du mystère à vous transmettre.

Vous pouvez aussi regarder ces vidéo faite par des enfants et partagé par la Communauté du Chemin Neuf et le groupe Glorious. Parfois cela fait du bien de retrouver son âme d’enfant et de se laisser toucher !

Noël ! Noël ! - "Fougère de la crèche", U.N. (Union Noëliste) Revue "Le Noël" n°1442

I

Dehors, les oiseaux se sont tus ;

Sous un ciel gris la terre est blanche,

Et pour endormir son Jésus,

Tendrement la Vierge se penche…

Mais elle a le cœur tout navré

De voir comme l'Enfant grelotte,

Car le vent d'hiver est entré,

Et le feu manque dans la grotte.

     Noël ! Noël !…

     Gloire au Dieu du ciel

Apportant la paix sur la terre !…

     Il nous apprend

     Qu'on doit en souffrant

Bénir l'épreuve salutaire…

 

II

L'âne et le bœuf sont fort émus

De sentir Notre-Dame en peine,

Et pour mieux réchauffer Jésus,

Ils l'entourent de leur haleine ;

Saint Joseph, l'humble travailleur,

Veille sur le Fils de Marie

En rendant grâces au Seigneur

Qui fit choix d'une bergerie.

     Noël ! Noël !…

     Gloire au Dieu du ciel

Qui voulut naître misérable.

     Que son amour

     Nous soit dès ce jour

Le seul vraiment désirable…

 

III

Les pâtres, sur leurs flageolets,

S'unissent au concert des anges.

Et les rois quittent leurs palais

Pour offrir aussi leurs louanges.

Vers le Sauveur du genre humain,

Que d'anciens oracles promirent,

Tous trois se sont mis en chemin

Avec l'encens, l'or et la myrrhe.

     Noël ! Noël !…

     Gloire au Dieu du ciel

Qu'on vu les bergers et les mages !

     Mais – ô bonheur ! –

     C'est dans notre cœur

Qu'il revient chercher nos hommages !…

 

IV

Et si ce cœur est trop étroit,

Si trop profonde est sa misère,

Nous bannirons du moins le froid

Par l'ardeur de notre prière.

Et nous l'ornerons des vertus

Dont l'Enfant-Dieu fait ses délices,

En recouvrant ses membres nus

Des fleurs qui sont nos sacrifices.

     Noël ! Noël !…

     Gloire au Dieu du ciel !

Puisque par l'exemple il nous prêche,

     Efforçons-nous

     D'être humbles et doux

Pour lui faire aimer notre crèche…

 

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 45 personnes ont prié

1 commentaire

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

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