QUEL SERA NOTRE MONDE DE DEMAIN ?

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QUEL SERA NOTRE MONDE DE DEMAIN ? 

C’est une question qui brûle les lèvres de bien des contemporains aujourd’hui ! On entend parler du monde des ténèbres… Qu’il faille se convertir au plus vite car la seconde venue du Christ est éminente…

 

Ce ne sont pas là des nouveautés !  L’Ancien Testament en est rempli.  Même Jésus a annoncé sa prochaine venue !  Et depuis 2018 ans, les peuples chrétiens attendent qu’Il revienne.  En ce qui concerne la conversion, je dirais que ce n’est pas de la dernière heure… Jésus n’est-il pas venu apporter un baptême de conversion ?  Alors qu’attendons-nous ?  Que quelqu’un d’autre nous dise que son retour se fera bientôt, qu’Il y aura l’illumination des consciences pour nous convertir ?

 

Nous n’avons pas à céder à toutes sortes de rumeurs, mais le travail que nous avons à faire, pour ne pas être pris au dépourvu (comme les vierges folles de l’Évangile), c’est ce constant travail de conversion qui se fait par la participation aux Sacrements que Jésus a instaurés, par la relation personnelle que nous entretenons avec Lui par la prière, l’adoration eucharistique, l’oraison. Si notre cœur est prêt, de quoi avoir peur ?  Dans la charité, nous avons aussi à prier pour nos frères et sœurs dans la foi que nous avons à évangéliser chacun à notre manière : c'est notre mission !

Et évangéliser à notre époque :

« Suppose pour l'Église un désir de sortir d'elle-même. »1

Le pape François adopte une tactique qui n’a rien de surprenant !

« Je vois clairement que ce dont l'Église a le plus besoin aujourd'hui, est une capacité de guérir les blessures et de réchauffer les cœurs des fidèles. Cela demande de la proximité. Je vois l'Église comme un hôpital de campagne après la bataille. Il est inutile de demander à une personne sérieusement blessée, si elle a trop de cholestérol ou trop de sucre dans le sang ! Il faut guérir ses blessures. Après, on pourra parler du reste. Guérir les blessures, guérir les blessures… Et il faut commencer par le début. »1

Voilà ce qu’est voir l’avenir de notre monde manière positive et constructrice.  Avoir des personnes qui sortent du placotage stérile et qui s’impliquent envers les autres, qui les accompagnent, qui prient pour eux. Nous vivons tellement sur la défensive et la peur, que nous dépensons nos énergies en multipliant les attaques contre le monde déclinant, avec peu de capacité dynamique pour montrer des chemins de bonheur. Où est-il le si beau message de l'Évangile ? Reconnaissons-nous un clair reflet de la prédication et des attitudes de Jésus, qui, en même temps qu'il proposait un idéal exigeant, ne renonçait jamais à une proximité compatissante avec les personnes fragiles ?

Si souvent nous gravitons vers d'autres chrétiens tout en évitant les personnes plus rudes. Combien de fois ne contournons-nous pas les pauvres et ceux qui ont toutes sortes de problèmes, pour que leurs problèmes ne deviennent pas les nôtres ? Pour Jésus, cette attitude est absurde et contraire à Sa mission, qui est à présent la nôtre : « ceux qui sont en bonne santé n'ont pas besoin d'un hôpital de campagne — mais les malades bien ! Pourquoi, alors, laissez-vous sur le bord de la route, ces pauvres âmes battues et dépouillées par Satan, le destructeur des âmes » ?1 La question s'adresse à nous qui connaissons le Christ, qui prétendons être Ses disciples. Souvent nous préférons prier Saint Michel pour qu’il nous protège contre le Mal, mais nous laissons le mal proliférer autour de nous sans agir, par peur d’un « je ne sais quoi » qui peut arriver !

Pourtant, lorsque nous rejoignons sans crainte le cœur de nos sœurs et de nos frères pour leur témoigner de la joie et de la paix qui surpassent tout entendement, simplement en nous montrant joyeux, deux choses peuvent se produire : soit ils ou elles commenceront à désirer ce que nous avons, soit ils ou elles rejetteront notre témoignage. Mais pour certains, il est beaucoup plus facile de se cacher simplement derrière un mur, plutôt que de donner un témoignage vivant de l'Évangile qui pourrait leur coûter leur réputation, sinon leur vie.

Par Sa douceur, Jésus a reconnu dans les pécheurs et les pauvres toute la dignité de la personne humaine. Il ne regarde pas l’autre comme un ver répugnant, mais bien plutôt comme un être créé à Son image et ayant la capacité d'aimer à son tour comme le Christ l'a aimée. Cette espérance, cet optimisme divin qui le conduisit jusqu'à la Croix par amour pour l’autre (et pour chacun d'entre nous), est ce qui a poussé le cœur de la personne à rechercher ce qui est éternel. Son amour et Sa miséricorde envers elle, ouvrirent son cœur et guérirent la blessure primordiale du rejet qu'elle portait en elle… et ensuite… alors seulement elle fut prête à recevoir le remède de la vérité qui allait la rendre libre.

Voilà le monde de demain dans lequel je souhaite vivre ! Je dirais encore mieux :

VOILÀ LE MONDE D’AUJOURD’HUI DANS LEQUEL JE SOUHAITE VIVRE !

 

1-PAPE FRANCOIS, « L'Église est un hôpital de campagne après la bataille », 30 septembre 2013 

Prière de la communauté

Prière à Saint Michel Archange

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la Milice Céleste, par la force divine, repoussez en enfer Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Amen

Merci ! 66 personnes ont prié

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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