Brebis égarées
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
(Mt 18, 12-14)
Connaître la joie de Dieu
La grande joie annoncée par l’ange, la nuit de Noël, la première, la Vierge Marie, en avait reçu l’annonce de l’ange Gabriel et son Magnificat était déjà l’hymne d’exultation de tous les humbles. Les mystères joyeux nous remettent ainsi, chaque fois que nous récitons le rosaire, devant l’événement ineffable qui est le centre et le sommet de l’histoire : la venue sur terre de l’Emmanuel, Dieu-avec-nous.
Arrêtons-nous maintenant à contempler la personne de Jésus, au cours de sa vie terrestre. En son humanité, il a fait l’expérience de nos joies. Il a manifestement connu, apprécié, célébré toute une gamme de joies humaines, de ces joies simples et quotidiennes, à la portée de tous. La profondeur de sa vie intérieure n’a pas émoussé le concret de son regard, ni sa sensibilité. Il admire les oiseaux du ciel et les lys des champs. Il rejoint d’emblée le regard de Dieu sur la création à l’aube de l’histoire. Il exalte volontiers la joie du semeur et du moissonneur, celle de l’homme qui trouve un trésor caché, celle du berger qui récupère sa brebis ou de la femme qui retrouve la pièce perdue, la joie des invités au festin, la joie des noces, celle du père qui accueille son fils au retour d’une vie de prodigue et celle de la femme qui vient de mettre au monde son enfant… Ces joies humaines ont tant de consistance pour Jésus qu’elles sont pour lui les signes des joies spirituelles du royaume de Dieu : joie des hommes qui entrent dans ce royaume, y reviennent ou y travaillent, joie du Père qui les accueille.
St Paul VI
Paul VI, pape de 1963 à 1978, a poursuivi le travail du IIe concile du Vatican, que Jean XXIII avait ouvert en 1962, et il l’a clos en 1965.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6