Guérison de deux aveugles
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! » Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. » Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! » Leurs yeux s’ouvrirent, et Jésus leur dit avec fermeté : « Attention ! que personne ne le sache ! » Mais, une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.
(Mt 9, 27-31)
Fils de David
Si l’on regarde comme grave le fait de détourner sa face de quelqu’un quand il s’agit des hommes, à combien plus forte raison quand il s’agit du Seigneur notre Dieu. N’est-ce pas de là qu’a jailli le ressentiment de celui qui devait être le meurtrier de son frère – ressentiment qu’il eût dû certes réprimer si quelque sentiment du devoir avait pu le modérer –, du fait, je veux dire, que Dieu détourna sa face des présents de Caïn, tandis qu’il abaissa ses regards sur les présents d’Abel (cf. Gn 4, 3-5) ? Et c’est ainsi que, sans que son visage parlât, il déclara l’un innocent, l’autre pécheur. Aussi David s’humilie-t-il comme le dernier des esclaves et, comme quelqu’un qui a été pris en flagrant délit de péché et qui est punissable pour une offense, il demande en grâce d’être flagellé plutôt que d’être rejeté loin de la face du Seigneur.
Celui qui est relégué loin de sa face se trouve placé dans les ténèbres. Aussi le juste dit-il, pour n’avoir pas à subir le châtiment des ténèbres : C’est ta face, Seigneur, que je cherche (Ps 26, 9). Là en effet où est la face du Seigneur, là est la lumière, comme il a été écrit : Pour ton serviteur que ton visage s’illumine (Ps 118, 135). C’est ainsi que, dès que son regard tomba sur Pierre, il l’illumina (cf. Lc 22, 61).
St Ambroise de Milan
Saint Ambroise († 397), gouverneur de Milan, fut choisi comme évêque de la ville impériale en 374 alors qu’il était encore catéchumène. Orateur réputé, il a aussi écrit des hymnes pour la liturgie.
L’Adoration des bergers (détail, v. 1645), Philippe de Champaigne (1602-1674), Londres, Wallace Collection. © Dist. RMN-GP
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6