« L'enfant a tressailli en moi »
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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
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Méditation
Ce cri d'Élisabeth, toutes les femmes qui ont déjà porté un enfant ont pu le répéter. Quelle joie de sentir son enfant tambouriner de ses petites mains contre la paroi du ventre maternel ! Peut-être que Jean-Baptiste applaudissait Jésus, son Sauveur, comme celui-ci devait plus tard être acclamé par les foules de Jérusalem. Dès avant sa naissance, Jean-Baptiste accomplit sa mission, il désigne l'agneau de Dieu, il montre le Christ. Tressaillir, cela évoque un mouvement dû à une émotion. Dans deux jours, le divin enfant naîtra dans la crèche. Nous tressaillons déjà de la joie de la naissance à venir, de l'incarnation de notre Sauveur !
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1 commentaire
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6