Novembre 2018

 

1830-1835, le Docteur Laval

                Il a été long et semé d’embuches le chemin qui a mené le jeune Jacques Désiré à répondre à l’appel du Seigneur.

                C’est un enfant fragile de santé et son père, solide paysan, compte plus sur son frère cadet pour travailler à la ferme que sur Jacques Désiré. Le jeune Jacques, même s’il ne semble pas être brillant devra apprendre et, sait-on jamais, réussir les études de droit que son père avait dû interrompre pour prendre la ferme, à la mort de son propre père.

                Jacques après un temps dans l’école presbytérale de son oncle Nicolas, prêtre à Tourville-la-Campagne, s’ennuie au petit séminaire d’Evreux et veut renoncer à ses études. La pédagogie un peu rude de son père est efficace : « Ainsi, le latin te casse la tête, eh bien moi, je vais te casser les bras ». Trois mois de vacances à accomplir les tâches les plus dures de la ferme et les moins agréable, comme la gestion du fumier, lui redonnent le courage de retourner au collège.

                Son oncle le fait admettre à 18 ans en classe de 5° au Collège Stanislas, et là il prend goût aux études et pourra entrer à la faculté de médecine. Muni de son diplôme, il revient en Normandie, se plaît dans le luxe et les fêtes où c’est un vrai bout entrain ! Mais l’appel du Seigneur le fatigue et il s’éloigne de l’église, pense à s’installer et à se marier.

                1835, c’est le retour remarqué du Docteur Laval à la piété ; plus de fêtes, mais l’adoration du Saint-Sacrement, la mise en route du « Mois de Marie », mais pas encore le séminaire. Un accident de cheval le décide enfin ; et tant pis pour ceux qui y voient la conséquence d’un chagrin d’amour : avant que son ancienne promise n’en épouse un autre, il avait déjà pris ses dispositions pour entrer au séminaire de Saint-Sulpice. Il laisse dire, mais accélère son entrée et profite des vacances d’été 1835 pour rattraper,en trois mois et demi, deux années de philosophie.

                En octobre 1835, il réussit un examen qui lui permet d’entrer directement en théologie à Saint-Sulpice. Il sera ordonné le 22 décembre 1838 dans la chapelle du séminaire par Mgr Quelen.

 

 

 

Prions pour que grandisse notre foi

 

Nous croyons que Tu nous as aimés :

aide-nous à ne jamais l’oublier.

Père, nous Te disons merci !

Jésus, notre Maître et notre ami,

Tu as pardonné à tes ennemis,

Tu as donné ta vie pour tes amis.

Par tes blessures, nous sommes guéris.

Tu le sais, nous voulons Te suivre.

Apprends-nous donc à pardonner comme Toi.

Donne-nous la foi et le courage.

Aide-nous à donner notre vie pour nos frères.

Esprit-Saint, force des croyant,

Tu as conduit Jésus à aimer chacun jusqu’à la croix.

Conduis-nous sur ses pas.

Puisqu’Il est mort pour nous,

Père Laval, aide-nous à vivre pour Lui.

Et si nous devons souffrir pour notre foi,

apprends-nous à souffrir comme Lui,

pour ressusciter avec Lui.

Père Laval, toi qui as ouvert nos ancêtres à la foi,

fais nous proclamer la gloire de notre Dieu,

Père, Fils et Esprit-Saint

dans les siècles des siècles.

Amen.

Prière de la communauté

PRIÈRE DE CONFIANCE

Seigneur Jésus, pendant toute ta vie terrestre, Tu as accompli la volonté de ton Père. Donne-moi de savoir accueillir les difficultés de la vie et de savoir lutter en faisant toujours la volonté de ton Père et de notre Père. Ce n’est pas facile de dire « oui » en toute circonstance, mais aide-moi. Que le Bienheureux Père Laval qui T’a toujours servi généreusement m’obtienne la grâce de vivre en vrai baptisé. Amen.

Merci ! 24 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Prions pour la canonisation du Père Jacques Laval

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